« La déception est un sentiment qui ne déçoit jamais » -
François Mauriac.
Voilà la phrase qui me vient à l'esprit en refermant
Gare à Lou, de
Jean Teulé, un auteur que j'apprécie énormément d'habitude. Et ma déception n'en est que plus vive.
Gare à Lou, c'est l'histoire de Lou – jusque-là, tout va bien, une adolescente qui vit dans un futur improbable – a priori le même que celui du Magasin des Suicides (
Jean Teulé, éd. Pocket, 2008). Elle habite avec sa mère – Roberte Seigneur, au 276ème étage de la Tour de l'Incendie, un « écorche-cieux » situé près de l'Avenue du Bonheur et du Bar des Sanglots. Lou a une sorte de don : tout ce qu'elle souhaite arrive et ce don va éveiller l'intérêt du gouvernement, qui vise à se servir de la jeune fille dans le cadre de causes d'intérêt national.
Avec la promesse de ce pitch, je m'attendais à une lecture rafraichissante, drôle, poétique et agréable et je me suis beaucoup ennuyée.
Oui, c'est une farce, c'est farfelu et absurde, mais ce n'est pas ce qui m'a gênée puisque je ne m'interdis pas ce genre de lecture qui, souvent, peut se révéler amusante. Non, ce qui m'a dérangée, c'est que
Jean Teulé, avec
Gare à Lou !, en fait tant, en fait trop, que ça en devient vite pénible. Pénible à lire, pénible à suivre, et même pénible d'en parler.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas (du tout) apprécié
Gare à Lou ! Mais ça ne m'empêchera pas de poursuivre ma découverte des livres de cet auteur, même si aujourd'hui, il m'a profondément déçue. C'est vous dire si je l'aime !