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sur 859 notes
Mon année littéraire se termine, et comme à chaque fois, je cherche quel est le roman qui conclura cette passion dévorante.
Je voulais rendre hommage à un écrivain disparu il y a peu, alors qu'il avait tant à nous conter encore.
Un homme que j'aurais aimé rencontrer au moins une fois au cours d'un salon.
Cela ne s'est pas fait et ne se fera donc jamais.
Je n'ai pas tout lu de lui, ce que j'ai lu ne m'a pas toujours conquis, mais je prenais beaucoup de plaisir à l'entendre sur les plateaux de TV ou à lire ses interviews.
Jean Teulé est parti.
Il est allé rejoindre la plus grande et riche librairie, de l'au-delà.
Peut-être vous étonnerez-vous de l'ouvrage que j'ai choisi pour cet hommage posthume ?
Mais tout s'explique.
Héloïse, ouille ! C'est l'histoire d'Abélard et Héloïse, amants maudits et à jamais passés à la postérité.
Du XIIe siècle qui était le leur, au cimetière du père Lachaise, où l'on peut encore de nos jours se recueillir sur leur tombeau, il en est des histoires d'amours contrariées qui sont tombées dans l'oubli.
Pas la leur, et Teulé s'est occupé, à travers son livre, à nous en conter, dans une langue qu'il savait manier avec maestria, les péripéties.
Chastes oreilles, éloignez-vous.
Chez Teulé, les histoires de cul sont du meilleur (ou du pire) cru.
Il ne badine ni avec le langage, ni avec les actes.
C'est couillu.
Enfin, jusqu'à ce que ce bon Abélard n'y perd les siennes.
Puni d'avoir usé et abusé sous toutes ses formes, d'une sexualité dépravée avec  une jeune femme qui l'aima bien au-delà de toute raison.
Séparés et loin l'un de l'autre, ils n'en demeureront pas moins épris.
L'un continuant d'enseigner, tout en s'attirant,  par des écrits controversés, l'ire de ses condisciples.
L'autre, dont les pensées l'amèneraient plus facilement aux portes de l'enfer, deviendra Mère supérieure...
La vie vous réserve, parfois de drôles de destins.
J'en reviens donc au choix de cette lecture.
Il se trouve qu'Abélard est mort, et fut, dans un premier temps, enterré à quelques centaines de mètres de là où je rédige cette chronique.
Dans ma Bourgogne natale.
Avant que les deux amants, dans la mort, furent réunis, quand vingt ans après lui, Héloïse quitta, à son tour, cette terre.
Héloïse, ouille ! Représente bien le style du romancier, dans le maniement de la langue, et dans les excès qui peuvent mettre le lecteur mal à l'aise.
Teulé, grossier personnage ?
Je pense qu'il l'assumait, comme moi j'assume cette lecture et cette chronique.
N'ayons pas peur des mots.
N'ayons pas peur des maux.
Prions pour le salut de l'âme des païens.
Abélard, Teulé, l'un perdit ses attributs et sa vie en fut bouleversée, l'autre osa les montrer en écrivant ce genre de roman.
Oyez oyez bonnes gens, chassez vos airs puritains et livrez-vous à la débauche... lisez Héloïse, ouille !
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Bon ça n est pas mon préféré de Jean teulé, la première partie est clairement un livre de fesses!
C est mm sans être prude un tantinet dérangeant, tout ce déballage de petites culottes c'est fatiguant et finalement peu passionnant, mm si ces deux tourtereaux font preuve de grande créativité !!!
Ensuite ça se calme, mais alors le calme absolu, presque a vous faire regretter la première partie
Ce pauvre Abélard sera puni par où il a péché, couic !!! Vous comprendrez bien que fini les galipettes!!
Bon vous avez compris j ai moyennement aimé,
Dommage !
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HÉLOÏSE, OUILLE ! de JEAN TEULÉ
Un roman qui décoiffe c'est le moins qu'on puisse dire!! C'est du Kamasutra bien paillard sur les 100 premières pages. Après forcément ça se calme avec quelques sursauts de moines bretons bien atteints ! Pas le meilleur TEULÉ que j'ai lu mais néanmoins d'excellents moments teintés de poésie vers la fin. Rabelaisien et paillard
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Après avoir lu grands nombre de ses romans je tombe fatalement sur celui-ci et j'allucine ! Mais qu'est-il arrivé arrivé à notre ami Jean pour pondre une ânerie pareille ! du roman soft porno sans queue (!) ni tête, du Kama Sutra sans interruption, un vrai délire incompréhensible. Finalement, je préfère considérer cet Opus comme la petite tâche que tout bon écrivain peut de permettre, mais quel massacre...
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XII ème siècle, Abélard grand théologien infiniment respecté et reconnu accepte contre un logis, de donner des cours à la nièce d'un chanoine afin de parfaire son éducation!

Mais c'était sans compter sur « la Amour » qui allait naître de cette rencontre …
Ils vont vivre un amour passionnel et sans tabous qui pourtant va causer leurs pertes.

Jean Teulé, avec son humour et sa plume nous romance pour notre plus grand plaisir un amour historique.
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Le roman démarre sur les amours du philosophe Pierre Abélard et de son élève Héloïse. Amour très physique et cru, avec des situations ubuesques et des dialogues croustillants !
L'histoire baisse ensuite de régime après l'attentat dont Abélard est victime. On se perd ensuite un peu dans les pérégrinations d'Abélard et d'Héloïse, l'un en errance dans ses convictions philosophiques et l'autre devenue contre son gré nonne puis mère supérieure.
Malgré tout le roman se lit bien jusqu'au bout et je me demande quelle est la part historique dans cette aventure amoureuse/philosophique/religieuse.
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Je rejoins les lecteurs déçus de cet opus de Jean Teulé. Non seulement je me suis ennuyée, mais le style est lourd et graveleux voire vulgaire. Des dialogues inutiles Bref une lecture péniblement achevée. Teulé nous a habitué à bien mieux par le passé.
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Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage... Cela faisait bien longtemps que je n'avais autant eu envie d'abandonner un livre.

Jean Teulé est un mystère pour moi. Autant j'apprécie l'homme de lettres en interview, sur un plateau de télé, autant je dubitate quand je lis un de ses livres.

Le paroxysme est atteint avec cet ouvrage. Que Jean Teulé ait envie de tordre le cou au mythe de l'amour magnifié d'Héloïse et Abélard. Qu'il ait envie de démystifier cette romance ultime, et de se payer la face de dieu par la même occase. Qu'il ait envie de dire des gros mots et de se lâcher toutes génitoires dehors en lâchant des caisses nourries aux cocos de Paimpol... Je dis "total respect".

Mais le résultat est lassant, plat, inodore, incolore, insipide... On sait Jean Teulé à l'aise avec les faits historiques qu'il romance, sur lesquels il brode. Ici, il y a de la matière. Et plutôt que de se couler dans le moule (et pas la moule) de l'amour infini, immuable, il entend donner SA version de ce beau roman d'amour (ni courtois ni platonique). Il le fait en lançant une panzer division à l'assaut d'un champ de pâquerettes. Guderian en tutu armé d'un lance-flammes me semblerait plus délicat. A mon sens, on est loin de la truculence rabelaisienne. Et il y a à plusieurs reprises des "anachronismes", une poignée perdue au milieu d'un foisonnement de termes et d'expressions d'époque (c'est pour cela que j'appellerai cela des anachronismes), comme quand il parle de "gay-bar"... On passe d'un récit médiéval à un observateur moderne qui commenterait le drame médiéval. Carton rouge...

Je diviserai le livre en 3 parties: le stupre et la fornication d'abord. Ensuite, la séparation et les déplacements des amants. Enfin, le passage mystique d'Abélard en fin de vie. Seule la seconde partie, plus dynamique, plus aléatoire, moins monomaniaque, m'a plu. le ton est plus envolé. La langue plus fluide. Et surtout le ton est plus hétérogène, entre Histoire et humour, avec un brin de "suspense" (tout relatif, quand même).

Dans la première partie, écrite à une main par Jean Teulé, on bacchanale et on stupre, on fornique et on s'enfile à qui mieux-mieux. Si on sourit au début, Jean Teulé entend nous écoeurer en allant au bout du bout de l'excès, façon La Grande Bouffe au Moyen-Âge. La troisième partie est lente et on ressasse les mêmes clichés pendant 70 pages à l'aise. Tout pourrait être dit en moins de mots.

Je me suis ennuyé grave.

Je suis resté à quai. Clairement. le récit de Jean Teulé n'a rien suscité en moi. Il veut nous tirer les pénos dans le derche. Il veut nous mettre des gaules... Pas la moindre gaule en ce qui me concerne. Pas le plus petit frisotti d'émoi sexuel. Faudra que je songe à changer les piles de mon sex-toy, ce roman bande mal, il bande mou.
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C'est un roman truculent, comme Jean Teulé sait les faire ! . … et en même temps, c'est une biographie.
Les expressions du Moyen-Age sont remises au goût du jour, et l'on sait qu'au XII è siècle, les gens étaient de fieffés coquins ! Les passages historiques alternent avec l'humour, et le personnage du portier zoophile est excellent !
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Il s'agit vraiment d'un roman historique, car pratiquement tous les personnages ont existé, et les faits énoncés me semblent « coller » avec la réalité.
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J'ai lu 3 "Héloïse" : « la Nouvelle Héloïse » de Jean-Jacques Rousseau, qui a peu à voir avec cette jeune femme ; « Très sage Héloïse » que j'ai aimé, de Jeanne Bourin ; et celui-ci ). En effet, une de nos filles s'appelle Héloïse, et je voulais savoir exactement de quoi il en retournait !
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C'est vraiment un roman d'amour "en live", avec des péripéties de gens imprévisibles, et des abbés marqués par les coutumes du moyen-âge, qui se heurtent plusieurs fois à l'intelligence de Pierre Abélard, comparé à Galilée dans ses procès, ainsi qu'à la modernité d'esprit d'Héloïse d'Argenteuil.
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Bref...
C'est un beau roman, c'est une belle histoire….
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Il s'agit ici d'un roman qui se veut historique sur la très belle histoire d'amour entre Abélard et Héloïse. Alors, pour ma part, je ne connaissais pas grand chose de cette romance mise à part quelques bribes apprises lors d'une visite guidée du Cimetière du Père Lachaise.

J'ai, dans un premier temps, été un peu perturbé par le sens que prenait ma lecture, car pour une bonne partie de ce roman, nous pouvons dire que Jean Teulé écrit du porno historique. Vous voulez du sexe et bien là vous êtes servis, il y en a dans tout le roman, mais en particulier dans les premiers chapitres. du sexe, du sexe, il n'y a que cela, toutes les scènes entre la jolie blonde et son précepteur nous sont décrites mais sans aucun tabou avec des mots crus et on pourrait dire sans aucune censure. Cela en devient à un moment dérangeant au point où je me suis pris à espérer que ce n'était pas que ça dans tous le roman. Heureusement non.

Il y en a peu, et je pense que je vais m'y intéresser dans pas longtemps, mais j'ai adoré les lettres que s'échangent les deux époux enfermés l'un et l'autre dans des couvents. C'est une très belle histoire d'amour qui est contée ici, d'une façon on peu le dire très originale, mais cela reste tout de même très beau.

Par contre, au niveau de l'écriture, cela est juste grandiose, c'est beau, il y a des expressions, des mots et des tournures en vieux français et même les scènes de « culs » sont extrêmement bien écrites. Sous ses airs un peu dévergondés, ce livre est malgré tout hyper bien écrit et il doit y avoir un énorme travail de recherche derrière. J'ai appris plein de chose en tout cas et je vais m'intéresser de plus plus près à cet Abélard et à cette Héloïse que je trouve intrigants.

Ce n'est pas ma lecture de l'année, mais je suis vraiment content d'avoir lu ce roman et cet auteur qui du coup m'intrigue.
Lien : https://readlookhear.wordpre..
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