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3,2

sur 848 notes
- Bonjour ! J'aimerais avoir du Jean Teulé, s'il vous plait.
- Volontiers. Je vous en mets combien de tranches ?
- Cinq tranches de rire. Merci.
- Et avec ceci ma p'tite dame ?
- Deux cuisses de Moyen âge, s'il vous plait.
- Et voilà pour vous : deux belles cuisses bien juteuses ! Et avec ceci ?
- Elles sont déjà vidées vos grives, là ?
- Complètement vidées et plumées ! C'est de la grive « Oiserie » de luxe, que vous avez là !
- Ah...ça doit coûter bonbon, alors..
- Aujourd'hui, c'est l' panard ! Je vous en fourgue trois livres pour le prix d'une !
- Euh....c'est gentil ça..
- Je vous conseille de les farcir de foi bien grasse, sans oublier le fumet.
- Eh bien, disons, que j'ai un peu peur que ce fumet soit un peu trop lourd et des relents qui risquent de s'en échapper.
- Soit. Dans ce cas, farcissez votre Héloïse aux truffes d'Abélard !
- Pardon ??
- Hummm...je vois que Madame n'y connaît rien...
- Eh bien, excusez-moi ! Mais je ne savais pas qu'il fallait être initiée pour déguster tranquillement le Teulé avec ses petits accompagnements !
- Tsss ...Ecoutez. Je vais vous livrer un de mes secrets et tout se passera bien..Pour accompagner le Teulé, rien de tel que des sucettes de foie gras en croûte de noix et noisettes.
- Mais dîtes-moi, je ne risque pas d'avoir une indigestion avec tout ça ?
- Eh bien, ça dépend ...Vous avez la panse légère ?
- C'est à dire que moi, la grive « Oiserie », ça va un temps... Au début ça m'émoustille les papilles, mais si on me force à finir mon assiette, ça finit par me gaver !
- Je vois ...je vois ..Je vous rajoute ce gros cochon ?
- … .
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Monsieur Teulé, je suis déçue. Il n'est pourtant pas dans mes habitudes de l'être lorsque je lis un de vos romans. Je serais même plutôt une de celles qui vous défendrait bec et ongles car j'aime votre style, votre humour. Mais là... Que vous est-il passé par la tête pour faire d'Abélard un pervers qui ferait rougir de honte Rocco Siffredi et d'Héloïse une vicelarde qui ferait peur à un prisonnier s'étant abstenu des années durant ? Mais enfin, si je veux lire un bouquin porno, je prends un bouquin porno. Là, sous la couverture (excusez le jeu de mots) "roman historique" se cache des pages et des pages de sexe à tout-va. Alors, oui, bien sûr, on retrouve votre humour, certes... La question du moine Fulbert à sa petite protégée, concernant les cours de son précepteur : "est-ce que ça rentre ?" est à retenir, de même que la réponse de cette dernière, fabuleuse : "Oui, oui, ça rentre. Plus facilement que cela aurait été avec d'autres en tout cas". Malheureusement, cet humour n'est que trop rarement présent à mon goût dans ce livre...

J'attendais bien mieux. Nul doute que vous vous rattraperez, Monsieur Teulé, du moins, je l'espère.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Je mets d'office 5 étoiles pour l'originalité.
Découverte de Jean Teulé que j'adore.
Un grain de folie pour faire une version lubrique d'une histoire d'amour légendaire entre Héloïse et Abélard.
Le maître et l'élève s'aiment envers et contre tous. La passion charnelle les consume.
Mais l'amour, d'après Teulé, est joyeux.
Pas de limite dans les déclinaisons du kamasoutra.
J'ai appris des mots que je ne réutiliserai probablement pas de sitôt, à moins d'être invité dans un bal masqué où on me demanderai de les énumérer^^
Facon originale de traiter la rencontre amoureuse qui ne s'encombre pas du courtois, romantique, poétique...
C'est direct, efficace, rapide, et surtout joyeux ,dans la bonne humeur et sans artifice.
En résumé un auteur qui m'a fait rire,
Il m'a instruit sur une époque (il s'est quand même bien documenté malgré tout) ou du moins je l'espère.
Il m'a appris des expressions imagés à ne pas utiliser en toutes circonstances^^
Je suppose qu'il a du s'amuser à écrire ce livre…
Car sa jubilation est contagieuse.
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Bof, bof, Ouille, ouille, Je n'ai pas beaucoup aimé ce nouvel opus.
Jean Teulé, habituellement, j'en suis friande !
Qu'ils s'appellent « Charly 9 », François Villon, « Fleur de tonnerre », chaque personnage prend sous la plume de l'auteur comme un petit coup de jeune, un air de renouveau, un tantinet loufoque.
Pour ce nouveau rendez-vous, l'auteur nous plonge dans un Moyen Age rabelaisien en nous racontant à sa manière la folle passion du théologien Paul Abélard et de sa belle protégée Héloïse.
Mais sous la plume de Teulé, cette histoire d'amour mythique n'est envisagée que du point de vue sexuel, Abélard réduit à un débauché pervers et Héloïse transformée en une dévergondée qui ose tout !

« Avec une effronterie débridée, je viens à vous, mon maître, robe levée. Jamais, de votre semence, je ne serai assouvie. J'ai pour vous le cul frétillant et le con le plus accueillant au monde. « Et moi, ma scolare, je viens à vous avec un vit d'âne en rut. Je vous hurtebillerai avec une ardeur telle que vous devrez faire nettoyer les draps demain parce qu'ils auront besoin d'aller à la lessive. Nous ne partirons d'ici, ni moi ni mes couilles, sans avoir tenté de si bien vous mettre que vous en restiez gisante et pâmée. Je vais te farcir à la bite, ma amour ».

J'étais assez conquise dans la première partie du roman, j'ai ri souvent c'est vrai, mais voilà, trop c'est trop, et devant ce déballage de sexe j'ai fini par m'ennuyer.
Vous m'avez si souvent enchantée, Monsieur Teulé, que je vous pardonne ce rendez-vous manqué et espère vous retrouver tel que je vous aime très prochainement !


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C'est un roman truculent, comme Jean Teulé sait les faire ! . … et en même temps, c'est une biographie.
Les expressions du Moyen-Age sont remises au goût du jour, et l'on sait qu'au XII è siècle, les gens étaient de fieffés coquins ! Les passages historiques alternent avec l'humour, et le personnage du portier zoophile est excellent !
.
Il s'agit vraiment d'un roman historique, car pratiquement tous les personnages ont existé, et les faits énoncés me semblent « coller » avec la réalité.
.
J'ai lu 3 "Héloïse" : « la Nouvelle Héloïse » de Jean-Jacques Rousseau, qui a peu à voir avec cette jeune femme ; « Très sage Héloïse » que j'ai aimé, de Jeanne Bourin ; et celui-ci ). En effet, une de nos filles s'appelle Héloïse, et je voulais savoir exactement de quoi il en retournait !
.
C'est vraiment un roman d'amour "en live", avec des péripéties de gens imprévisibles, et des abbés marqués par les coutumes du moyen-âge, qui se heurtent plusieurs fois à l'intelligence de Pierre Abélard, comparé à Galilée dans ses procès, ainsi qu'à la modernité d'esprit d'Héloïse d'Argenteuil.
.
Bref...
C'est un beau roman, c'est une belle histoire….
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Cette nuit j'ai lu et terminé Heloïse Ouille ! de Jean Teulé.
Sans avoir reçu le baiser fleuri et furtif de Abélard, sur mes lèvres, j'ai lu un roman jubilatoire qui décoiffe...(un peu)..mais je suis gourmande de gingembre !!!
N'est pas Jean Teulé qui veut, certains attendaient mieux ...et pourtant !
Pensera-t-on après la lecture de ce roman plus Rabelaisien que jamais, que Héloïse et Abélard furent les inventeurs de l'Amour ?
Laissez-vous envahir et vous pourrez.
...Abélard n'avait qu'une seule maîtresse : la dialectique, quand il rencontre Héloïse, dont les charmes irrésistibles lui font découvrir la passion irrationnelle qui le conduira au mariage secret à la mutilation et à la mort.
Tout le monde parle de joyeuse obscénité, mais qui mieux que Jean Teulé pouvait chanter la folie érotique de ces deux amants éternels ?
Imaginez vous au 12è siècle, Abélard, sage et respecté Théologien ..elle, Héloïse, nièce candide d'un Chanoine, qui vont devenir ces amants éternels à jamais enlacés dans une tombe au Père Lachaise.
Amusez-vous donc de la "gaillarderie littéraire ébouriffante" mais terriblement moderne de l'auteur, ce livre n'est pas pornographique.
L'auteur vous donne néanmoins le droit de rejeter son livre en lecteurs adultes que vous êtes.
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Un nouvel ouvrage de Jean Teulé – Super !
Après avoir lu « Ô Verlaine » et surtout « le Montespan » et conforté par la campagne médiatique autour de ce livre, je ne me suis pas posé de questions : Je l'ai acheté..

Tout le monde connait l'histoire d'Héloïse et Abélard :
Un théologien qui fait référence à son époque (XIIème siècle) et promis à un brillant avenir, devient le précepteur d'Héloïse, filleule d'un chanoine influent.
Coup de foudre ! Ces deux-là vont vivre une passion pour le moins orientée « sexe » qui se terminera mal. Je crois que l'on connaît l'histoire et je passerai pas de temps à détailler.
Faisons confiance pour cela à Jean teulé qui a peut-être voulu trouver un nouveau style.
Mais quand même, au fil des pages on tourne un peu en rond, entre des scènes pseudo-érotico-pornographiques, émaillées d'insultes avec comme alibi l'utiisation d'expressions oubliées de vieux Français.

Le côté Sado-Maso-Scato m'étant plutôt étranger, j'ai eu du mal à me sentir bien dans cette lecture.

Jean Teulé s'est fait plaisir, s'est lâché sur un récit, non sans un certain talent. Mais le résultat ne vaut pas le temps passé par tous ces pseudos-journalistes à faire la promotion de ce titre.
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Je viens de terminer Héloïse, ouille ! et j'en suis encore toute retournée ! Les derniers chapitres m'ont fait pleurer comme un bébé.

Reprenons au début : Abélard rencontre Héloïse et c'est le coup de foudre. Plutôt que de nous raconter une histoire d'amour tiédasse, sans passion ni sexe, Jean Teulé prend le parti de regarder par le trou de la serrure et de nous conter avec enthousiasme les polissonneries des deux amants. Pas d'amour courtois mais du sexe égrillard, impudique, libre. C'est cochon à souhait.

Je salue le culot de Jean Teulé qui a probablement agacé bien des historiens et romanciers froids des fesses qui se plaisent à imaginer des amants se tenant par la main et se regardant dans le blanc des yeux.

La suite du roman est plus touchante car les deux amoureux sont séparés et moi, qui ne suis qu'une petite fleur bleue, j'ai été émue par leur destinée. J'ai tellement pleuré à la fin du roman que j'en ai les yeux encore rougis.

Merci Jean Teulé pour toutes ces émotions, j'embarque votre bouquin dans mon île déserte !


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Ouille, ouille, ouille, monsieur Teulé.!

Pour la première fois, je me suis contrainte à vous lire, alors que d'ordinaire vos coquineries littéraires me sont une recréation. J'en apprécie toujours l'audace et l'insolence et vos petits arrangements fort peu orthodoxes avec L Histoire.

Mais ici céans, ce fut une autre chansonnette...
Ennui quand tu me tiens! Est-ce un excès de grivoiserie dans la première partie qui a titillé les limites de ma pudibonderie? Même pas choquée, lassée...pas tant par la paillardise que par la répétition.
Il a fallu m'accrocher car j'aime toujours autant la plume alerte et originale et salue le socle des connaissances historiques qui permet la mise en perspective d'un Moyen-Age joyeux et débridé. L'auteur semble pourtant pêcher par excès d'anachronismes et formulations de vieux "françois". Il est évident qu'il se lâche sur tous les tableaux, provoque ses lecteurs et reçoit en retour des avis extrêmement contrastés.
A vous de voir dans quel camp vous porte cette lecture: adorateurs ou vilipendeurs.

Reste la belle histoire d'amour, la rencontre "coup de foudre" sensuelle et intellectuelle.
Et le savoir faire d'un auteur décidément à part!
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Ceux qui ont lu les précédents ouvrages de Jean Teulé connaissent certainement déjà le goût immodéré de l'auteur pour les faits divers historiques sanglants ou scabreux (ou les deux) et ne seront donc pas autrement surpris du thème de son nouveau roman. Après les mésaventures du pauvre mari cocu de la marquise de Montespan (« Le Montespan ») ou bien celles de François Villon, poète du XVe siècle à la réputation sulfureuse, Teulé se penche cette fois sur une histoire d'amour peu ordinaire, celle que vécurent au XIIe siècle Héloïse et Abélard. La première est une belle et séduisante jeune fille très cultivée pour son âge et son sexe. le second est un grand philosophe et théologien renommé dans toute la chrétienté pour la sagesse de ses enseignements dont on lui propose justement de faire bénéficier la jeune fille en tant que précepteur. S'en suit une histoire d'amour passionnée au cours de laquelle les deux amants se livrent avec ardeur aux joies de la luxure et de la dépravation. Mais aimer Héloïse a un prix, et il sera douloureux pour le pauvre Abélard : ce n'est pas pour rien que le roman s'intitule « Héloïse, ouille ! ». Séparés, malheureux, les deux amants se lancent alors respectivement dans une carrière religieuse qui assurera leur renommée pour les siècles à venir : Héloïse en tant qu'abbesse du premier ordre monastique doté d'une règle spécifiquement féminine et donnant aux femmes accès à l'éducation, Abélard en tant que fondateur d'un nouveau courant de pensée au sein du christianisme.

On retrouve ici tout ce qui fait le style de Jean Teulé : le mélange entre le vocabulaire du Moyen Age et un langage plus moderne ; la façon très crue de narrer les scènes de sexe ou de torture ; l'humour corrosif sous-jacent à chaque page malgré la gravité des faits relatés ; l'anticléricalisme assumé... Bref, qu'on aime ou qu'on aime pas, difficile de rester indifférent au style de l'auteur qui alterne avec habilité moments empreints de beaucoup de poésie et de sérieux, et scènes d'une grande (et parfois inutile) vulgarité. La première partie du roman courre ainsi le risque de lasser, voire choquer, le lecteur tant s'accumulent les descriptions parfois très obscènes des ébats d'Héloïse et Abélard qui ne reculent décidément devant rien pour se faire plaisir. On change de registre dans la seconde partie du récit qui se fait davantage passionnante alors que l'on découvre le sort respectif des deux amants. le personnage d'Héloïse se fait alors bien plus attachant et plus profond que l'on pouvait l'imaginer et l'on mesure alors véritablement la sincérité de son amour et l'étendu de sa capacité d'abnégation envers son intellectuel amant. Abélard suscite lui aussi la sympathie pour la qualité et la modernité de sa réflexion sur le christianisme (qui en prend d'ailleurs pour son grade, à la plus grande joie du lecteur), mais très vite cet attachement se meut en irritation devant la progressive radicalisation de sa pensée et surtout le comportement répréhensible envers celle qui n'aura pas hésité à sacrifier sa jeunesse et sa liberté pour préserver la réputation de son amant.

Jean Teulé puise une fois encore dans notre passé afin de ressusciter des personnages au destin mi-comique mi-tragique avec l'irrévérence et l'humour dont il est coutumier. le résultat est parfois un peu trop « trash » à mon goût mais on suit malgré tout avec beaucoup de plaisir et d'empathie la belle et triste histoire d'amour d'Héloïse et Abélard dont le narrateur omniscient prévoir avec justesse qu'elle « se répandra dans toutes les étreintes et deviendra le chant populaire de ceux qui se tiennent par la main, la langue secrète qui se mêle à celles s'enlaçant en des baisers. »
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