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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un roman que l'on dévore même quand on ne connaît rien aux échecs comme c'est mon cas, le lecteur (trice) se passionne pour les descriptions de parties qui prennent une grande partie de l'intrigue, il (elle) est suspendu (e) au déroulement et à la conclusion de chacune d'entre elle. L'héroïne est touchante et en même temps d'une force intérieure remarquable malgré les addictions qui dès l'enfance l'assaillent et pourraient potentiellement lui détruire le cerveau. Et malgré la grande solitude qui caractérise sa jeune vie, elle a 8 ans quand nous faisons sa connaissance et 19 ans quand nous la quittons.
A lire sans modération !
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À la fin des années 50, Elizabeth Harmon (Beth) perd sa mère dans un accident de voiture, alors qu'elle a huit ans (son père est mort l'année précédente …) Orpheline au foyer Methuen de Mount Sterling (Kentucky) elle va apprendre à jouer au volley-ball et surtout développera une immense passion pour les échecs, en compagnie de M Shaibel, l'homme à tout faire.

À l'orphelinat, on distribue, chaque matin, deux tranquillisants aux enfants, pour qu'ils se tiennent cois toute la journée. Beth va très rapidement tromper la vigilance de M Fergussen en cachant les siens jusqu'au soir, afin de chasser ses insomnies. Au fil des jours, elle découvre que, si elle n'utilise qu'un seul cachet pour dormir, elle parvient à se sentir vraiment bien dans sa tête et dans son corps, en absorbant les autres par deux ou trois …

À huit ans, Beth est devenue « époustouflante » aux échecs ! À huit ans, Beth se drogue …

Adoptée par les Wheatley à l'âge de treize ans, elle perd sa seule amie (Jolene de Witt) et son cher maître d'échecs, M Shaibel. En revanche, Beth y gagne la possibilité inespérée de participer à des tournois avec de vrais champions (Beltik) et de prouver ainsi quelle inimaginable surdouée elle est ! Commence alors les tournées américaines avec Alma, sa mère adoptive, devenue sa « manager ». Beth n'a plus qu'un rêve durant toutes ces années : l'US Open ! Puis viendra le temps des voyages en Europe, à la rencontre des meilleurs joueurs russes …

Mais si l'adolescente est addict aux échecs, elle l'est toujours (hélas) aux petits cachets verts (qui ont faits leur ré-apparition depuis l'orphelinat) et également à l'alcool …

Aucun besoin d'être passionné par ce « sport cérébral » que sont les échecs pour accrocher pleinement à la lecture de ce formidable roman : je n'y joue pas et j'ai adoré le livre de Walter Tevis ! Je ne me suis nullement ennuyée durant la description des parties d'échecs – description enthousiaste qui est loin d'être le coeur de l'intrigue, même si elle en forme le noyau … L' écriture me rappelle (je ne saurais dire exactement pourquoi ?! …) celle de Donna Tartt … Bref, une très belle découverte ! Un immense moment de plaisir littéraire !
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⏳♟Le jeu de la dame - Walter Tevis♟⏳
Traduction : Jacques Mailhos @editions_gallmeister

Poche du mois du #picaboriverbookclub

Quatrième de couverture :

Kentucky, 1957. Après la mort de sa mère, Beth Harmon, neuf ans, est placée dans un orphelinat où l'on donne aux enfants de mystérieuses "vitamines" censées les apaiser. Elle y fait la connaissance d'un vieux gardien passionné d'échecs qui lui en apprend les règles. Beth commence alors à gagner, trop vite, trop facilement. Dans son lit, la nuit, la jeune fille rejoue les parties en regardant le plafond où les pièces se bousculent à un rythme effréné. Plus rien n'arrêtera l'enfant prodige pour conquérir le monde des échecs et devenir une championne. Mais, si Beth prédit sans faute les mouvements sur l'échiquier, son obsession et son addiction la feront trébucher plus d'une fois dans la vie réelle.

Quel roman envoûtant! Je l'ai lu quasiment d'une traite, totalement absorbée par l'histoire, prise au jeu des tournois. Je ne connais quasiment rien aux échecs, seulement le déplacement des pièces, pour la stratégie et l'anticipation hum... ce n'est pas vraiment mon fort. Et c'est là que le roman est fort, il arrive à tenir les non-initiés, car si on ne comprend rien à la défense sicilienne ou au gambit de la dame peu importe, on ressent la tension du tournoi, le soulagement de trouver la faille, le bonheur de la victoire et de s'imposer dans ce monde quasi exclusivement masculin. Et puis Beth est fascinante. J'ai adoré la suivre, la voir grandir, évoluer, j'ai éprouvé ses frustrations, ses doutes, son envie de gagner, sa solitude, j'avais envie de la secouer quand elle tombait dans ses addictions. J'ai été fascinée par ce monde que je connaissais pas et par ces joueurs capable d'anticiper les coups de nombreux tours avant et avec une telle facilité que pour moi ça relève presque de la magie lol.
J'ai adoré ce roman et j'ai maintenant hâte de découvrir son adaptation sur Netflix.
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Si le roman cisèle soigneusement ses personnages, leur psychologie et les décors dans lesquels ils évoluent, il parvient à offrir une intrigue particulièrement solide et surtout à créer une tension palpable, aussi bien en ce qui concerne les addictions de Beth que lors des tournois qu'elle dispute. En effet, les parties sont rythmées, palpitantes et retranscrites avec passion. C'est d'ailleurs, à mon sens, sa plus grande réussite : immerger le lecteur dans les parties d'échecs et en rendre la lecture totalement addictive.
L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Coup de coeur pour ce roman de Walter Tevis : le jeu de la dame, sorti en 1983, réédité par les éditions Gallmeister en mars 2021.
J'avais entendu beaucoup de bien de la série mais quand j'ai vu qu'il sortait en livre, j'ai préféré commencer par lui et j'ai bien fait car il est excellent !
Dès les premières pages j'ai été conquise par Beth Harmon, qui à la mort de sa mère, en 1957, alors qu'elle n'avait que 8 ans, arrive dans un orphelinat. Les enfants y sont drogués pour être "apaisés". Elle va découvrir les échecs, par hasard, avec le gardien et montre de suite un talent prodigieux, rejouant les parties en regardant le plafond de sa chambre.
Après avoir été adoptée, elle va pouvoir vivre sa passion ouvertement et commencer à participer à des tournois en ne voulant qu'une seule chose : gagner !
On la suit dans des tournois de plus en plus grands, où la pression est immense et parfois pour elle il est plus facile de s'abandonner à l'alcool ou aux pilules lui rappelant son enfance.
Le personnage de Beth est incroyable et on ne peut qu'avoir de l'empathie et de la bienveillance pour elle. Elle a une force et un mental étonnant qui vont la mener très loin, et j'aurais bien passé encore des moments avec elle mais le livre à une fin !!
Je précise que je joue à un niveau débutant aux échecs, et que je n'ai pas joué depuis des années, et que ce n'est pas du tout un frein pour découvrir ce livre, ça m'a même donné envie de m'y mettre plus sérieusement !!
430 pages de pur bonheur, quel plaisir de tomber sur un roman comme ça !! Maintenant je vais pouvoir regarder la série qui a un beau succès également.
Merci aux éditions Gallmeister pour m'avoir envoyé ce roman mais surtout pour l'avoir réédité car il mérite d'être lu par tous les amateurs de lecture !

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Elizabeth Harmon a huit ans lorsqu'on lui annonce que sa mère vient de mourir dans un accident de voiture. Elle est placée dans le foyer Methuen, un orphelinat. C'est par hasard, en descendant dans une des caves de l'établissement qu'elle sera confrontée pour la première fois à un jeu d'échec. Elle fait la connaissance du factotum, M. Shaibel, qui va lui apprendre les règles de ce jeu. Ce sera une révélation. Les nuits d'insomnie vont désormais être remplie de parties imaginaires, de combinaisons de coups de maitre, de roque et de mat. Beth est une surdouée, elle a la clairvoyance des plus grands joueurs. S'en suit une ascension fulgurante. Mais il y a un ver dans le fruit : son addiction pour l'alcool et les calmants, petites pilules vertes qu'on leur distribuait à l'orphelinat.
« le jeu de la dame » est une histoire qui attrape le lecteur de la première à la dernière page sans le lâcher. On est saisi par cette réussite invraisemblable et programmée. Walter Tevis a parfaitement su rendre son récit compréhensible même pour qui n'a jamais joué aux échecs et ce, mal grès la technicité de certains passages détaillants les parties.
Ce qui surprend chez Beth c'est son étonnante maturité et son courage inconscient face aux revers que la vie lui impose. Elle semble totalement indifférente à la société qui l'entoure, dénuée de toute empathie avec son prochain, complétement immergée dans son jeu. Elle fait partie de ces héroïnes aux pouvoirs surnaturels qui fascinent. La froideur de certaines de ses attitudes n'est qu'une façade qui la protège de toute agression. Elle semble invulnérable. Elle s'impose naturellement au milieu d'un monde majoritairement masculin et machiste, où les rares femmes qui y évoluent sont à peine remarquées, poliment placées dans un coin de la salle. Walter Tevis nous l'a rendue humaine grâce à ses défauts. Elle doute, elle boit, elle se drogue, mais elle garde toujours le contrôle. Elle gère. Les échecs sont sa priorité, sa vie, son moyen d'exister, d'être reconnue. Beth est orpheline, ce qui aurait pu la détruire. Mais grâce à son tempérament, c'est ce qui va être sa force et lui faire acquérir rapidement son autonomie. Les soixante-quatre cases, moitié blanches, moitié noires, théâtre d'une guerre d'égos surdimensionnés aux génies inquantifiables seront l'Olympe de Beth où elle finira par imposer son jeu et sa condition de femme.
« le jeu de la dame » est un intense et délicieux moment de lecture, un roman qu'il faut absolument découvrir.
Traduction claire et efficace de Jacques Mailhos.
Editions Gallmeister, Totem, 433 pages.
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L'été dernier, les éditions Gallmeister ont acquis les droits pour publier les romans de Walter Tevis, indisponibles en France depuis de longues années... et en octobre, « le Jeu de la dame », la série était lancée sur Netflix ! J'avoue que je ne connais pas la série malgré son éclatant succès, en revanche, j'ai eu une magnifique surprise avec ce roman éponyme. Il faut dire que j'ai déjà un gros coup de coeur pour la collection Totem et ses superbes visuels qui nous donnent envie de lire tous les titres. Beth est une héroïne terriblement attachante, dès la première page. L'écriture de Walter Tevis est fluide et donne une telle épaisseur psychologique à sa jeune protagoniste qu'il l'a rend incroyablement réelle. Les phrases sont courtes et percutantes. le rythme est haletant. le roman est savamment orchestré, soucieux de la justesse historique et il est rigoureusement traduit. L'intrigue s'apparente à un thriller psychologique car le suspens est insoutenable et les coups s'enchaînent à une vitesse effrénée. Une fois la lecture commencée, impossible de s'arrêter, car le roman est addictif. On assiste à la descente aux enfers de ce génie des échecs qui sombre dans la dépendance à l'alcool et aux tranquillisants pour affronter ses vieux démons... Superbe ! À lire de toute urgence !
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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L'univers fermé des tournois nous on a tel point subjugué que quand la dernière ligne met un point final à l'histoire on est extrêmement frustré.
Pari gagné pour l'auteur qui non seulement nous fait aimé son livre mais va aussi redonner le goût à beaucoup pour les échecs. Valeur sur !!!
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Pépite ! Grâce à la belle série Netflix, j'ai découvert ce livre et cet auteur que je ne connaissais pas du tout et pourtant, il est l'auteur de l'Arnaqueur dont a été tiré l'excellent film L'Arnaque, remarquablement interprété par Paul Newman et Robert Redford. Ici, c'est Beth qui nous intéresse, elle est une fillette de huit ans dont la mère vient de mourir, et le père aux abonnés absents, ce qui la mène en orphelinat. Là, une rencontre inattendue avec le concierge de l'établissement va bouleverser sa vie car cet homme va lui faire découvrir les échecs. Beth va grandir sous la plume de Tevis en devenant une championne d'échecs reconnue et talentueuse. Paradoxe de ce jeu qui l'ouvre aux autres, la jeune femme est une solitaire née et malgré une mère adoptive et des amis aimants, elle peut sombrer et se reprendre in extremis pour jouer des parties mémorables. C'est l'initiation d'une fille puis d'une jeune adulte qui trouve un sens à sa vie par les échecs et qui doit pour s'affirmer lutter contre ses addictions. Un livre que j'ai lu d'une traite et même les détails des parties d'échecs dont je connais de loin les ressorts, cela ne dénature pas l'histoire puisque l'auteur nous en parle de manière didactique et réelle. Un roman réussi pour nous parler d'un personnage bouleversant et confronté aux aléas d'une vie cabossée. Je recommande.
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Non, je ne sais pas jouer aux échecs, je l'avoue. Mais je connaissais cet auteur et j'ai donc tenté un autre de ses livres. Et j'ai adoré!
Tout commence à l'orphelinat où Beth Harmon (7/8 ans) se retrouve après la mort de ses parents. Petite fille introvertie, elle découvre le monde des échecs grâce au concierge qui lui enseigne les rudiments du jeu. Elle se révèle bientôt capable de le battre, et son talent se révèle immense lorsqu'elle affronte en même temps tout les joueurs du club d'échecs du lycée voisin. Ce livre raconte donc l'ascension d'une gamine dans le monde cruel des échecs, au coeur d'une Amérique en pleine guerre froide, à une époque pas si lointaine où "les filles ne jouent pas aux échecs" dixit le concierge de l'orphelinat. Pour devenir la meilleure, elle devra se battre contre elle même et les autres, apprendre que c'est un monde impitoyable et au final, toujours se révéler plus forte que tous. J'adore ce livre. Je le relis de temps en temps par pur plaisir, et c'est là que j'ai découvert le nom de plusieurs joueurs célèbre, tel que Alhekine, Morphy, Fisher, Capablanca, et plein d'autres.
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