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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Paru en 1983, « The Queen's Gambit », très mal traduit par « le jeu de la dame », (« le gambit de la dame » serait plus correct), est un roman paru en 1983.

Si vous avez vu l'excellente série, n'hésitez pas à lire le remarquable roman qui l'a inspirée, car il est plus riche et diffère de beaucoup sur la personnalité de Beth Harmon.

En effet, ses seuls grands démons, à part l'addiction aux drogues et à l'alcool, sont Vasily Borgov, qui l'effraie plus que tout, et les échecs eux-mêmes, qui l'obsèdent au point de ne pas savoir penser à autre chose.

Il diffère aussi sur la présence des personnages mis en scène et sur ses relations avec eux. Certes, Beth reste toujours froide, maladroite et distante, elle est peu encline à montrer ses sentiments, mais la série n'explique pas comment un personnage aussi peu aimable reçoit une telle dévotion. C'est en lisant le roman que l'on obtient une réponse.

Construit comme un thriller où le suspense est toujours présent, je conseille fortement ce roman, même si vous avez vu la série.

Si vous n'avez pas vu la série et que vous souhaitez la voir, je ne peux que vous conseiller de la regarder avant de lire le roman. Vous risquez sinon d'être un peu désappointés, selon moi.
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J'écris cette critique quelques mois après avoir lu ce livre, donc j'ai sûrement oublié quelques détails, mais vaut mieux tard que jamais !

GROS COUP DE COEUR !

On suit Beth Harmon, une jeune fille extrêmement douée aux échecs. C'est un prodige, un génie, appelez ça comme vous voulez. le livre raconte son histoire, l'évolution de sa carrière. Mais dans sa soif de gagner se cache aussi des folies, des addictions qu'elle a bien du mal à contrôler.

En tant fan d'échec depuis mes 5 ans, (même si mon niveau est bien médiocre aujourd'hui), j'étais sûre que j'allais adorer ce livre. Et ça n'a pas loupé, ce livre figure parmi mes livres favoris de tout les temps ! Et je pense honnêtement que même si vous ne connaissez rien aux échecs, vous pouvez quand même apprécier ce livre !

L'histoire est racontée à la troisième personne du singulier, et j'avais vraiment l'impression d'être plongée dans la tête de Beth, avec ses qualités et ses défauts. On y voit son évolution depuis qu'elle est petite, et on ressent bien ses émotions qu'elle exprime intérieurement.
Son personnage m'a beaucoup fasciné et je l'ai adoré. C'est une jeune fille bien dans son monde, très ambitieuse et qui se fiche du regard des autres. J'aime la façon dont l'héroïne n'est ni entièrement gentille, ni entièrement méchante, mais je me suis beaucoup attachée à elle malgré tout. Mais surtout, le plus important est sa passion des échecs qui occupe quasiment toute sa vie. Elle met tout en oeuvre pour progresser, monter dans les classements. Elle pense échecs matin au soir, faisant des parties dans sa tête la nuit. Les échecs sont plus qu'une passion, c'est son obsession, sa vie.

J'ai adoré voir l'évolution de sa carrière qui est partie de l'apprentissage des échecs avec M. Shaibel, aux petits tournois dans les villes afin de monter en classement Elo, jusqu'aux tournois internationaux pour tenter de gagner le titre de championne. C'était très satisfaisant de voir l'héroïne progresser et gagner si jeune contre des adversaires censés être redoutables.

Les moments des parties d'échecs sont assez intéressant pour se prendre au jeu, et pas trop longs, donc on ne s'ennuie pas si on y connait rien. Les dilemmes des coups, le stress, la haine de l'adversaire, l'envie de gagner, la peur de la défaite, toute la manière dont le cerveau de l'héroïne fonctionne m'a beaucoup stimulé.

J'ai bien aimé l'écriture de l'auteur, la façon dont l'histoire est divisé en chapitres distincts dont chacun raconte un évènement, un moment précis de l'histoire. L'histoire est fluide, on voit toute l'évolution de Beth, jusqu'à la fin tant attendue. le livre est très addictif.
En parlant d'addiction, les moments où Beth tombe dans la folie sont bien écrits selon moi, j'ai ressenti fortement les émotions de l'héroïne : la colère, la peine, la défaite, la frustration... Elle montre son côté obsessionnel néfaste des échecs.

Je me suis reconnue dans l'héroïne dans certains moments même si je ne suis pas une championne et que je ne prend pas autant à coeur les parties bien entendu : l'envie de gagner, la haine d'un adversaire plus jeune, la peur de perdre, l'arrogance de certains coups...

J'ai aussi bien aimé le sujet d'être une femme dans une discipline majoritairement composée d'hommes, comment Beth affronte les préjugés et s'impose.

Que dire de plus ? C'est un gros coup de coeur, je vous le conseille ++ !!!
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Coup de coeur pour ce roman que je ne pensais vraiment pas apprécier autant. Cette lecture me sort totalement de ma zone de confort, ayant l'habitude de lire plutôt du thriller ou du roman jeunesse. Ici, on rencontre une héroïne qui n'est pas sans faille, Beth Harmon, surdouée des échecs. Walter Tevis nous conte toute son enfance ; ses années à l'orphelinat, suite au décès de sa mère, sa rencontre avec Jolene (personnage beaucoup plus problématique dans le roman que dans la série), son adoption par les Weathley, etc.

On se prend très vite d'affection pour Beth, pour son histoire, et on devient alors addicte à ce roman et au style de l'auteur. Contre toute attente, j'ai adoré cet univers autour du jeu des échecs, ainsi que les différents joueurs : Harry Beltik, Benny Watts et même Borgov, pour sa réaction finale. Comme dit précédement, Beth est un personnage qui a ses failles ; la drogue, l'alcool, mais celà ne fait que la rendre plus humaine.

On assiste donc à ses réussites, ses échecs, ses relations, plutôt bancales. J'ai aussi eu un coup de coeur pour le personnage de Benny Watts (et pas seulement parce que je savais qu'il est interprété par Thomas Brodie-Sangster dans la série !). Bref, ce roman est juste génial, complétement addictif et nous offre une fin qui m'a presque fait pleurer.

J'ai aussi adoré la série, même si elle ajoute de nouveaux personnages et une fin qui diffère très légèrement !
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Beth Harmon, jeune fille, va découvrir par hasard les échecs dans son orphelinat et s'en passionné. Mais un indicent va empêcher de pratiquer sa passion à cause de son addiction au calmant.
Plus tard, après son adoption, elle va se remettre pleinement aux échecs et participer à ses premiers tournois pour monter les marches du succès petit à petit et jusqu'au plus haut possible.
Le jeu de la dame, sous contexte de guerre froide, peint un récit proche du roman noir très convainquant et haletant pour nous narrer la montée de cette joueuse d'échecs et ses déboires : drogue, alcool, argent ou défaite.

L'auteur aborde aussi les sujets de l'abandon, avec l'orphelinat ou le père adoptif et des
addictions.
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"Pour certains, les échecs sont un passe-temps ; pour d'autres, ils sont une compulsion, et parfois même une drogue. Et, de temps à autre, apparaît une personne pour qui ils sont un droit de naissance. de temps à autre, un jeune garçon émerge et nous éblouit par sa précocité dans ce qui est peut-être le jeu le plus complexe du monde. Et si ce garçon était une fille ? Une jeune fille au visage fermé, aux yeux marron, aux cheveux bruns, vêtue d'une robe bleu sombre?
Cela ne sétait jamais produit, mais cela vient de se produire."

Élisabeth - Beth - Harmon a huit ans quand elle devient orpheline et qu'elle découvre la vie en batterie du Foyer Methuen, dans le Kentucky. Une batterie d'enfants que l'on parque et discipline à coups de cachets. Des cachets verts, ces calmants qui deviennent indispensables à la stabilité d'une petite fille, l'enveloppant de sa première addiction. Et puis il y a monsieur Shaibel, au sous-sol, l'homme à tout faire, posé dans un halo de lumière, face à cette plaque quadrillée de noir et blanc. Il y a là une première étincelle pour Beth, qui vient allumer un véritable feu d'artifice cérébral. le jeu du Roi pourrait bien révéler une grande Dame.

En 1957, une femme en pleine promesse de l'âge dame le pion de ses homologues masculins, même plus âgés, même en nombre.

"Elle se vit brusquement comme une petite personne sans importance - une orpheline brune d'allure quelconque vêtue du morne uniforme du foyer. Elle était deux fois plus petite que ces élèves insolents et sûrs d'eux, avec leurs voix puissantes et leurs pulls de couleurs vives. Elle se sentait impuissante et stupide. Et puis elle regarda de nouveau les échiquiers, avec leurs pièces disposées à leurs places familières, et les sensations désagréables s'atténuèrent. Elle n'était peut-être pas à sa place dans ce lycée public, mais elle était à sa place devant ces douze échiquiers."

Mais quand vous jouez aux échecs, vous ne représentez que vous, blanc ou noir. L'objectif est de vous retrouver seul/seule en tête. Cette quête fige peu à peu une solitude implacable, comme une maladie dégénérative qui viendra la mobiliser jusqu'au coeur.

Le génie a-t-il un point de limite, dans cet environnement aux allures de guerre froide russo-américaine ?

Ce roman a été adapté en série sur Netflix. Je ne l'ai pas vue personnellement, n'étant pas férue des adaptations de romans que je lis, mais j'ai cru comprendre que cette série était très addictive. de mon côté, je retourne me pencher sur mon jeu.
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Cela faisait un moment que j'avais ce bouquin mais j'ai mis longtemps à me lancer car j'avais peur du côté technique des échecs, je l'ai finalement dévoré ! N'ayez pas peur, même si le monde des échecs vous paraît éloigné. J'ai adoré le rythme rapide, j'étais plongé dans la tête de Beth, ce qui rend le roman addictif. Aussi, je tiens à préciser que la série est très fidèle au livre!
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Résumé :Kentucky 1957, à la mort de sa mère, Beth Harmon ,8 ans et placé dans un orphelinat où l'on donne aux enfants des vitamines censés les apaiser. C'est là qu'elle découvre ,grâce à un vieux gardien passionné, le jeu qui changera sa vie: les échecs. Doté d'un talent prodigieux baisse commence à gagner vite trop vite trop facilement. La nuit ,dans son lit, elle rejoue les parties en regardant le plafond ou les pièces se bousculent un rythme effréné. Mais au piège de l'échiquier viennent s'ajouter les dangers des drogues et de l'alcool. Entre la pression d'un grand tournoi et les méandres de l'addiction, Beth découvre que génie et folie vont souvent de pair.

Waouh que dire de ce livre : j'avais vu d'abord avant de lire le livre la série sur Netflix qui est juste incroyable l'actrice est juste sublime elle a un talon incroyable je conseille d'ailleurs vivement cette série.

Alors je n'y connais rien aux échecs mais malgré que ça a l'air assez compliqué après c'est vrai qu'il faut savoir ça m'a donné envie de jouer rien que la série mais alors le livre c'est une pépite.

Beth Harmon qui a une enfance assez difficile entre sa mère qu'elle a perdu dans un accident le fait qu'elle se retrouve orpheline et dans un orphelinat ou en 1957 le seul souci ce n'était pas le bien-être de l'enfance malgré que je crois pas de nos jours non plus c'était de leur refiler des calmants donc baisse deviendra addict ainsi qu'à l'alcool mais avec la vie qu'elle a eu et ton petite qui était assé dur.

Ce livre , la technique des échecs que j'ai pas trouvé compliqué même la psychologie de beth, certains perso, qui certains perso qui sont assez spécial ,notamment jolene mais en même temps qu'une amie quand même sur qui on peut compter.

Et que dire de Benny qui est en génie des échecs aussi avec un fort caractère et ça peut clasher avec Beth mais quelqu'un sur qui on peut compter.

que j'ai adoré même si c'est différent dans la série c'est à peu près pareil mais il y a quelques petites différences moi franchement j'ai pas d'idées à fond tous les personnages la mère de Beth même si c'est sa mère adoptive qui en vrai même si elle a elle aussi des problèmes d'addiction, est-ce qu'il y a de mieux qu'il soit arrivé à Beth.

Ça vous fera découvrir et aimer les échecs.

Pour résumé: je suis nul en résumé mais juste foncé lire ce livre qui est une pépite.
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Je referme ce livre complètement bouleversée, dans le sens littéral du terme. Qui aurait pu prédire qu'un roman relatant essentiellement de compétitions d'échecs me transporte à ce point ? J'ai dévoré ce chef-d'oeuvre, cette pépite d'écriture, vibrant avec Beth, retenant ma respiration quand elle vacillait sous les coups de l'adversaire, jubilant quand elle rendait coup pour coup. Je suis encore émerveillée par le doigté de l'auteur qui a su décrire avec passion un jeu très cérébral tout en dressant avec beaucoup de distance les événements qui jalonnent la vie de Beth. Un livre incontournable qui se hisse en haut de mon top. Nota : je n'ai pas vu la série.
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Je suis tombée par hasard sur ce livre, ne faisant le lien avec une certaine série à succès que bien plus tard. Et je suis rapidement rentrée dans l'histoire, menée par les parties et les tournois.
L'auteur sait nous captiver sans rien ne connaître aux échecs, nous fait aimer ce petit bout de femme tenace et nous faire espérer à chaque partie sa victoire.
Un livre que je relirais avec plaisir.
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Beth est placée dans un orphelinat à la mort de sa mère. L'atmosphère y est stricte ; la discipline règne en maître, appuyée au besoin par l'administration de sédatifs que Beth nomme ses « cachets verts ». Très jeune, elle apprend à les conserver et à décider d'elle même quand elle en a besoin plutôt que de les avaler quand ils sont administrés aux enfants. Première addiction chez l'héroïne, qui sera supposée être à l'origine des suivantes.
Le factotum du lieu est un homme bourru vivant dans un sous-sol. Elle découvrira les échecs grâce à lui, et ce jeu bouleversera son existence. Rapidement elle devient une joueuse exceptionnelle et on suit son ascension vers une carrière internationale de joueuse d'échecs.
Ce roman est réellement haletant, voire, il faut bien le dire, stressant, tant la tension y est permanente dans le rapport que Beth entretient avec ce jeu où elle met tout en oeuvre pour gagner implacablement contre ses adversaires, quel que soit leur âge et leur sexe. Walter Tevis met très bien en évidence combien le fait d'être une femme, de surcroit très jeune, pose des difficultés à l'héroïne dans de nombreuses situations et l'amène à faire un supplément d'efforts pour se faire reconnaître à son juste niveau.
Il y a dans ce roman une dimension de transposition autobiographique très évidente et réussie. La description du rapport aux addictions est saisissante de vérité psychologique, et on lit très clairement que Walter Tevis raconte ici son propre vécu en la matière. Notons d'ailleurs que Tevis lui-même a reçu, enfant, des barbituriques à visée sédative dans une structure de soin où il était hospitalisé pour un rhumatisme articulaire pendant une année.
On sent nettement aussi, dans l'intranquillité à l'oeuvre tout au long du livre, que l'auteur est un homme inquiet, inquiétude très perceptible dans son écriture nerveuse et tendue C'est ici une grande qualité pour un romancier puisque le lecteur, happé par cette tension, ne peut lâcher le livre -qui se lit d'une traite. Mais il y a aussi une communicabilité très forte de ces émotions, et on ressort de ce livre avec une forte tension intérieure. Je déconseille aux insomniaques de le lire le soir !
On perçoit bien également comment les échecs ont pour le personnage un effet apaisant, ils prennent rapidement la fonction de traitement de cette inlassable effervescence intérieure. La concentration de Beth sur le jeu lui fait tout oublier, y compris son mal-être intérieur, et la plonge dans une sorte de transe intellectuelle exaltante. du fait de la transposition autobiographique, on peut supposer, peut-être, que l'écriture a eu la même fonction pour l'auteur ?

Lien : http://www.williamjoshbeck.c..
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