Le sang du bourreau

Le Sang du Bourreau, second opus de la série consacrée aux enquêtes de la commissaire Edwige Marion, a été publié en 1996 par les éditions Jean-Claude Lattès, puis réédité par les éditions du Masque dans la collection Poche en 2013, puis en version poche par les éditions J'ai Lu en 2018. le style est brut de décoffrage, sans fioritures. Les mots sont débités comme les balles sortant d'un pistolet mitrailleur: "Le spécialiste de scène de crime marmonna une réflexion peu amicale et retourna à ses tamponnages, à la recherche de poils, de traces, de résidus organiques ou minéraux tandis que son collègue s'attelait au relevé des quelques empreintes susceptibles de présenter un intérêt pour l'enquête." (Page 26).

Les chapitres alternent selon deux points de vue: celui des enquêteurs et celui du tueur en série ouvrant une toute petite fenêtre sur son univers, assez pour comprendre comment il fonctionne, mais trop peu pour pouvoir l'identifier.

Le corps de Nicole Privat, atrocement mutilé, attachée à son lit, est retrouvé plusieurs jours après sa disparition. Seuls indices pour la commissaire Edwige Marion: un long cheveu blond, un embout de talon aiguille fiché dans le parquet près du pied de lit. Mais les medias, accaparés par la série de règlements de compte et d'accidents de toutes sortes dus aux intempéries, ne relayent que très peu l'information et s'en désintéressent rapidement, ce qui ne convient guère au tueur.

Qu'à cela ne tienne! Il ne lui reste plus qu'à sélectionner une autre victime parmi sa liste et à se remettre au travail. Se succèdent alors d'autres crimes identiques à celui de la malheureuse femme. Qui a commis ces atrocités? Et pourquoi? S'agit-il d'un sadique pervers? D'un monstre se faisant passer pour un homme quelconque? Quelqu'un que la commissaire connaît?

Le Sang du Bourreau est un polar efficace, abattant ses cartes au fil d'une intrigue bien construite que vous lirez l'espace d'un après-midi pluvieux ou d'une fraîche soirée automnale, bien emmitouflé dans un plaid confortable...avec l'évidente envie de vous plonger dans l'enquête suivante.
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Je mets tout juste la moyenne car je trouve que c'est un thriller correct mais qui ne révolutionne pas le genre. J'ai eu l'impression d'avoir déjà vu de tels crimes commis par un psychopathe qui adore se déguiser en femme pour exécuter ses crimes. L'enquêtrice, la commissaire Marion, est attachante mais on devine assez rapidement qui est le coupable je trouve.
Donc, cela manque un peu d'originalité pour moi. J'en lirai peut-être un autre de cette série pour me faire une meilleure idée.

A Lyon, la commissaire Edwige Marion enquête sur une série de crimes où des femmes sont tailladées les vendredi soirs. L'enquête peut débuter.

Une lecture plaisante avec une plume agréable. Les personnages sont sympathiques. J'ai lu très rapidement ce thriller qui reste très classique. de plus, j'ai deviné facilement l'intrigue.

J'ai lu ce livre sur un malentendu en pensant lire un roman de Karine Giebel !!!!
Une belle rencontre avec le Marion, une jeune femme bien dynamique. Peut-être vais-je continuer cette série avec elle ?
Un honnête thriller, un peu désuet (une des victimes fait des rencontres sur Minitel) mais c'est le premier de la série. Il faut voir. Un sérial killer bien malade dans sa tête mais une fin un peu cousue de fil blanc. Il manque un gros quelque chose pour faire de cette lecture juste plaisante un pur moment de bonheur avec un bon bourreau de roman noir.

.Agréable sans être pour autant un coup de coeur ... On hésite , on doute sur l identité du tueur , un final intéressant si on n a pas l habitude de lire ce genre de bouquin ...

Ce livre a déjà quelques années et pourtant à sa lecture on retrouve les codes qui font les romans policiers d'aujourd'hui
Une équipe sympathique et motivée par la résolution de ces crimes horribles
Mais surtout une équipe soudée autour du commissaire Marion.
Le tome 2 est dans ma pal et je le lirai avec plaisir

Les personnages sont touchants, l'intrigue aussi le seul bémol c'est que j'aime pas quand c'est trop facile de trouver l'assassin. SINON ça aurait été plus intéressant pour moi. Les assassinats sont quand même un peu morbide. Je le recommande pareil, peut plaire à d'autres que moi.