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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est bien trop court ! On aurait envie de savoir la suite surtout que la dernière page nous donne un sacré cliffhanger. Ou alors, c'est fait exprès pour qu'on ait envie de lire "Pandemia" ? Donc, c'est gagné.
Petit intermède dans les aventures de Lucie et Frank très réussi.
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Très bonne surprise que cette nouvelle qui se positionne avant Pandémia ! Des passagers s'embarquent pour une croisière en Méditerranée. Gilda et son fils visitent le paquebot avant d'aller s'installer dans leur cabine à l'entrepont. Une cabine qu'ils partagent avec deux autres personnes et des sanitaires communs à une section de la coursive.

Peu après le départ un oiseau est retrouvé dans les WC d'une autre section dont la porte avait été coincée. Tout est en place pour que la croisière vire au cauchemar ! Alléchante au possible, cette nouvelle donne envie de lire Pandemia même si le cadre n'est pas un paquebot, elle laisse augurer du plaisir à lire de la dystopie façon Thilliez !

A ceux qui ont déjà lu la série Sharko, Pandemia est-il réellement une dystopie ou un énième tome de la série ? J'avais commencé à lire le premier mais ça n'avait pas été une bonne expérience que je n'avais pas prolongée. Merci pour vos réponses.

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«C'était ce qui la dérangeait le plus dans ce genre d'endroit, cette promiscuité avec des inconnus, ce viol de nuits de chacun, ces fluides corporels qu'on déversait sur les draps d'un autre.»

Après ma lecture de «Pandemia», j'ai décidé de lire cette nouvelle. Je crois qu'il n'y a pas d'ordre à suivre, qu'on le lise avant ou après «Pandemia.» Sur certains sites, il est offert aussi gratuitement. Cette nouvelle me fait penser au livre «Puzzle», je trouve que le climat se ressemble ainsi que l'ambiance.



Paranoïa, Obsession, Panique

C'est une courte nouvelle à lire, à peu près 30 pages. Elle se lit très facilement. Pour la lire, il ne faut pas être déprimé car Thilliez nous amène dans un huis-clos et dans une attente. Il y a des scènes assez violentes qui peuvent déstabiliser certains lecteurs.



En résumé, c'est des gens qui voyagent sur un bateau, le bateau s'arrête au cours de la nuit et ils ne savent pas pourquoi. Les gens sont inquiets, les questions se posent et ils n'ont pas vraiment de réponse.
En quelques mots : Thilliez aborde ici un sujet qui lui tient à coeur : l'épidémie. Au fil des pages, on se laisse transporter à bord de ce navire, le suspense est toujours au rendez-vous et on ressent bien la tension fragile qu'il règne à bord. Il nous amène en même temps à nous poser des questions. Est-ce qu'on agirait pareil si ça nous arriverait ? Est-ce que l'environnement nous préoccupe ?
Pour conclure, c'est une nouvelle qui se lit bien, c'est intéressant à lire, il maîtrise bien son sujet. C'est enveloppant et mystérieux. C'est à la fois glauque et malsain. Si vous avez envie de sortir de votre zone de confort alors je vous le conseille.
C'est encore du bon Thilliez !
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/!\ Avertissement : cette chronique sera plutôt longue. Elle foisonne donc de spoilers sur le grand voyage, mais également Pandemia. Si vous n'avez pas lu l'une des deux oeuvres, c'est à vos risques et périls. Si vous les avez lues toutes les deux, vous pouvez vous préparer une tisane car je radote beaucoup dans cette critique. /!\

Gilda, jeune femme française, part avec son jeune fils en croisière à destination de Barcelone. N'ayant pas les moyens de s'offrir le luxe du luxe, les deux se contentent de l'offre "low cost", qui a tout de même un gros inconvénient : la promiscuité. Au départ de la croisière, un oiseau agonisant est découvert dans la cabine des toilettes. Plusieurs heures plus tard, au beau milieu de la nuit, le navire s'arrête au grand dam des voyageurs qui ne comprennent pas ce qui se trame...

Je vais tout de suite débuter par l'énorme point négatif du livre : la présentation de l'éditeur on-ne-peut-plus trompeuse.
On nous vend le grand voyage comme étant un préquel de Pandemia, gros pavé du même auteur, Franck Thilliez. Soit. Or, de très grosses invraisemblances sur la continuité des deux oeuvres pose problème... Jugez plutôt :

1) L'épidémie commence ici par la présence d'un oiseau infecté sur le navire, soit. Or, dans Pandemia, les enquêteurs découvrent que la grippe inconnue est mise en route via deux actes criminels, qui sont la propagation du virus côté oiseaux sur une île allemande et la propagation côté humains dans la cantine du Palais de Justice à Paris. Tout concorde très bien là-dedans. A aucun moment, il n'est fait mention d'un lâcher d'oiseaux sur un bateau France-Espagne.
Première hypothèse : personne n'est au courant. Mais cette hypothèse peut-être démontée très facilement : on peut voir que dans le grand voyage, l'armée est sur le coup au vu des navires de guerre qui encerclent le bateau de croisière... L'implication de l'armée est un signe que le gouvernement est plus que probablement au courant de ce qui se passe sur le bateau, ce qui n'est visiblement pas le cas dans Pandemia.
Deuxième hypothèse : les autorités espagnoles sont au courant, mais pas les françaises. Je ne suis pas expert en police, mais les enquêteurs du 36 utilisent Interpol dans Pandemia, ils seraient forcément tombés sur cette affaire. Ou alors, l'Espagne aurait gardé cette info pour elle, mais ça voudrait dire que personne n'aurait remarqué le suicide d'une centaine de personnes ?! Impossible.
Troisième hypothèse : c'est l'organisation des trois cercles qui dirigent les navires de guerre, pour se servir des passagers de la croisière comme cobayes ou que sais-je. Mais je pointe les mêmes contre-arguments que pour ma première hypothèse : le 36, Quai des Orfèvres aurait eu vent de navires de guerre qui se baladent tout seuls dans la Méditerranée, et 100 personnes qui disparaissent en pleine mer, ça ne passe pas inaperçu...
Quatrième hypothèse : le grand voyage n'est pas canon avec Pandemia.

2) Dans Pandemia, le monde est ravagé par une épidémie de grippe tout ce qu'il y a de plus bénigne (bon, en réalité cette grippe sert à préparer le terrain pour une maladie autrement plus grave, mais le plan capote au dernier moment donc ne peut avoir lieu dans le grand voyage). Ici, le bateau est stoppé dès que l'info de l'oiseau remonte jusqu'aux oreilles d'un quelconque dirigeant. Or, désolé, mais on n'envoie pas 100 personnes à la mort pour stopper une épidémie de grippe. Je sais bien que l'armée à ses méthodes, mais là c'est un peu trop radical pour être vrai. Si c'était un virus destructeur, je veux bien le croire, mais là...
Première hypothèse : l'Homme en noir a fait disparaître les potentiels cobayes, cf. mon opinion dans le 1).
Deuxième hypothèse : les militaires n'avaient pas envie de passer une semaine au lit, donc ils ont tué tout le monde (je rigole) !
Troisième hypothèse : le grand voyage n'est pas canon avec Pandemia.

3) Toujours dans le grand voyage, l'un des premiers symptômes de la maladie est le saignement de nez. Mais dans Pandemia... Zéro saignement de nez. Rien. Quand Lucie Hennebelle chope la grippe, on nous dit qu'elle ne se sent "pas bien". Même chose pour ces collègues, ou les autres infectés. Si Thilliez avait eu une volonté de relier le grand voyage à Pandemia, il aurait fait mention des mêmes symptômes dans les deux bouquins, non ?
Première hypothèse : je n'ai pas d'idée...
Deuxième hypothèse : Même chose.
Troisième hypothèse : le grand voyage n'est pas canon avec Pandemia.

4) Pour finir en beauté, le grand voyage se clôt avec la fière annonce que plus de 50% des habitants du Maine sont morts, implicitement des suites de l'étrange maladie. Vous allez me dire que mes arguments ne sont pas bien variés, mais je vous avais prévenus...
C'est pas dit dans Pandemia.
Quand Thilliez oublie de dire que Machin saignote du nez dans telle ou telle scène, je peux dire qu'il est peut-être éventuellement possible qu'il ait eu une fulgurante crise d'amnésie à ce moment-là, et qu'il ait ainsi totalement oublié ce qu'il avait écrit l'année précédente, passe encore. Mais des chiffres comme ça, ça ne s'oublie pas. Et, pour rappel, dans Pandemia, l'épidémie commence en France ! Donc si un Américain sur deux est mort, je n'imagine même pas ce qui s'est déroulé de notre côté de l'Atlantique... Tout ça ne concorde absolument pas avec la description de la grippe banale qui nous est faite dans Pandemia.
Première et dernière hypothèse : le grand voyage n'est pas canon avec Pandemia.

J'ai vu, dans d'autres critiques, que certains membres supposaient que Pandemia ne faisait que survoler certains aspects de la pandémie, ce qui expliquerait les incohérences. Mais comme vous avez pu le lire, je trouve qu'autant d'invraisemblances, ça fait beaucoup ! D'autant plus lorsque l'on connait la réputation de M. Thilliez, qui est de ne tomber dans aucune facilité, et donc aucune incohérence...

Bref. Si l'on fait abstraction de la présentation trompeuse, le grand voyage est une bonne nouvelle. Franck Thilliez raconte très bien l'escalade de la panique dans un huis-clos étouffant, où la terreur prime par-dessus tout et où chacun devient un danger pour autrui… J'aurais seulement aimé avoir un peu plus de précisions sur comment tout cela se termine. La fin, avec le premier suicide d'un passager, est un peu abrupte et j'aurais aimé mieux savoir comment l'épidémie prend réellement le dessus. Mais bien sûr, la nouvelle reste très plaisante !

Bonnes lectures ! :)
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Une nouvelle très efficace !

Gilda et son fils embarquent pour une croisière et sont émerveillés par la découverte du bateau. Même si leur cabine est en sous sol car ses revenus ne lui permettent pas de s'offrir une cabine sur les ponts supérieurs, ils sont impatients de démarrer ce voyage.
Un incident à priori insignifiant anime le début de cette croisière. Un oiseau s'est retrouvé coincé dans les toilettes du pont inférieur et à nécessité l'intervention d'un personnel naviguant pour débloquer la porte et libérer l'oiseau.

Gilda et son fils s'endorment en imaginant leur arrivée à Barcelone.

Mais en pleine nuit le bateau s'arrête. D'abord étonnée Gilda petit à petit commence à s'inquiéter devant l'absence d'explication du personnel naviguant et du commandant. Un enfant est pris d'une forte fièvre et ses parents en voulant chercher le médecin de bord constatent que les portes palières sont fermées.

Et c'est le début d'un cauchemar....

Ce récit très prenant se déroule comme son nom l'indique avant Pandemia que je n'ai pas lu mais que je vais m'empresser d'acquérir !

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Une bonne nouvelle de Thilliez, qui montre bien tout l'art de l'écrivain à faire frissonner, à faire peur en peu de mots. Comme toute nouvelle, le revers est le manque de profondeur, mais celui-ci oblige aussi à imaginer soi-même tous les à côtés. Ici le huis-clos est très bien rendu, et comme souvent chez Thilliez on a bien du mal à arrêter la lecture.
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Tres bonne nouvelle ! En quelques pages, l'angoisse monte et ne redescend jamais ! Sur un bateau de croisière à l'arrêt, les passagers sont parqués et s'interrogent sur leur sort personnel et commun.
Cette trentaine de pages pourrait servir de pré-générique à un thriller plus conséquent. La matière est là et... Pandemia aussi !!
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Cette petite nouvelle confirme le talent que j'ai découvert chez Thilliez cette année. En effet, le suspense est à son comble dans ces quelques lignes et la fin est géniale.

Une nouvelle toute simple mais magnifiquement écrite qui permet de passer une heure plongée dans l'intrigue saisissante et oppressante de ce polar!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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Une petite croisière à la mode LIDL....
Mais un grand voyage, témoignage de notre époque,
faire semblant de vivre le luxe, faire semblant comme tout le monde, même pour ceux qui sont aux lisières de la société....
Se croire ou faire croire que l'on a réussi, que l'on peut faire des choses plutôt à la mode, comme les autres, comme tous les autres,....
Mais voilà, victime de ce bouvreuil pivoine à ne pas confondre avec un rouge gorge....
Victime d'une époque .... Merci Roselyne de nous avoir évité ça !
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Lu d'une traite, une atmosphère oppressante... On ne peut qu'y être sur ce bateau de croisière, on ressent la chaleur, l'angoisse, on entend les cris et on sombre dans le désespoir en même temps que les personnages. Bon tremplin pour Pandémia!
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