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4,12

sur 3143 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Franck Thilliez - «Deuils de miel» publié en 2006.

L'un de ces récits policiers où le principal sujet réside dans l'enquêteur lui-même, assailli par tous les tourments du monde. Dans le cas présent, le pôôôvre inspecteur Sharko finit dans un asile psychiatrique après avoir toutefois brillamment résolu une énigme bien ardue. le recours à un symbolisme lourdaud (la descente aux enfers via les anciennes stations de métro désaffectées par exemple) n'améliore pas la narration.

L'auteur trouve son plaisir d'écrire surtout dans la description de tortures toutes plus sauvages les unes que les autres, doublées de ces profondes explications psychologiques puisées dans le fonds sans fond des pires lieux communs. Cette psychanalyse à cent sous, plébiscitée par les gazettes et pisse-copie des milieux branchés dont on inonde encore aujourd'hui les jeunes esprits, lui vaut ni plus ni moins que le « prix Sang d'encre des lycéens »...

Car c'est bien là l'un des points communs à tous ces romans noirs publiés ces dernières décennies (Mankell, Grangé ou Thilliez et tutti quanti) que cette description complaisante de meurtres et tortures savamment compliquées et outrageusement sanguinolentes, un phénomène qui renvoie à tous ces jeux vidéo, films et autres mangas, dont ces mêmes gazettes dénoncent – avec toute la vertueuse hypocrisie la plus convenue – l'aspect de plus en plus violent, et surtout de plus en plus complaisant par rapport à l'usage, à la description de la violence gratuite. le lecteur relèvera aussi les tentatives d'insérer l'un ou l'autre personnage féminin non plus seulement comme victime mais comme enquêtrice ou maillon décisif dans ces rouages de violence présentée comme ordinaire.
Bof.
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J'avais beaucoup entendu parlé de ce livre et j'ai été très déçue par sa lecture. L'ambiance qui se dégage de l'écriture est vraiment dérangeante, j'ai été constamment mal à l'aise pendant la lecture. L'auteur use et abuse de phrases métaphoriques d'une longueur extraordinaire et en même temps utilise le style "télégraphe" (la nuit. la pluie. un souvenir. j'ai mal.) qui à mon goût donne un côté pleurnichard insupportable au héros. L'intrigue est plutôt sympa, mais le tout est gâché par un mélange des genres (policier-ésotérique) que je trouve raté. Vite lu, vite oublié.
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Au contraire de la plupart des lecteurs, je n'ai pas apprécié ce polar qui m'a semblé céder à toutes les facilités du genre : insectes méchants, dangereux, élevés selon des méthodes imaginaires, donnant lieu à des morts bien gores, voire « dégueu ». Globalement je trouve les meurtres trop caricaturaux pour ne pas laisser quelque peu indifférent.
Par ailleurs, le style est vraiment trop négligé, plein de clichés mais peut-être suis-je trop difficile, à ne pas apprécier « une fraîcheur transparente dans un seau » (de l'eau, quoi) ou la « carte de la région parisienne persillée de points rouges », ou encore ce personnage « dévoilant le doux vallon de ses épaules ».
Bref, personnellement je trouve ce genre d'expression à tous les coins de phrase et ça rend la lecture fatigante. Quant à la psychologie des personnages, elle me paraît dénuée de subtilité. Bref, désolée, mais ce roman ne restera pas comme un souvenir agréable et son auteur m'a franchement déçue.
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Déception. Ce livre m'a ennuyé du début à la fin. On y croit pas du tout. Attention SPOIL. Il est flic et une petite fille se squatte chez lui, il ne prévient personne, la garde chez lui sans prévenir qui que ce soit. Les voies de sa femme et sa fille l'incitant à se suicider beaucoup trop redondant ; limite soûlant pour moi. Déduction fait sur l'enquête sortie du chapeau. Il est décrit comme un surhomme, le gars ne dort jamais, a la malaria, et est blessé gravement mais prend le volant de sa voiture pendant des heures, arrive à tout faire alors qu'il a fièvre et en manque (de son traitement).... bref on y croit pas une seule seconde. Même la fin, la vengeance de la personne...
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Corps retrouvé dans une église (classique) message dissimulé sur le corps qui fait allusion à un endroit précis de l'église où on retrouve un autre message (classique).. Flic qui part en reconnaissance tout seul pour affronter le tueur et ses propres démons (ultra classique).. Aucune originalité dans ce roman, pas de rebondissements, un style moyen, que du déjà vu.. Un des premiers romans de Thilliez donc assez pour lui laisser le bénéfice du doute...
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Deuils de miel

Au début du roman, nous apprenons qu'il est arrivé quelque chose à la famille de Sharko...

Elles sont tombées dans un ravin
Elles se sont fait kidnappées et assassinéses
Elles se sont fait renverser par une voiture
La mère a tué la fille et s'est suicidée

15 questions
46 lecteurs ont répondu
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