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4,12

sur 3143 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un bonheur, un rythme effréné, une lecture addictive.

Franck Sharko souffre, se gave de médicaments mais assure dans son enquête. Il est toujours aussi attachant, on a peur pour lui.

Une grande maitrise de l'auteur dans les descriptions des «insectes» et autres bestioles peu ragoutantes. le tueur est l'autre «héros» de ce récit on suit ces crimes pas à pas, il joue avec la police et avec le lecteur, fascinant...

C'est impressionnant l'effet que j'ai eu avec ce roman.(j'ai eu le même ressenti avec robert Merle et Fortune de France) En fait je n'ai pas lu ce livre je l'ai vécu!!

Franck Thilliez a gommé les «petits» défauts du premier opus, j'ai vraiment beaucoup aimé, maintenant cap sur «la chambre des morts».

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Si les bestioles à six voire pire huit pattes vous terrorisent, soit vous avez envie de vous faire peur, et donc foncez au coeur de ce thriller qui mérite son nom, soit vous avez déjà des frissons à la lecture de ces premières lignes et dans ce cas n'emportez pas celui-ci dans vos valises de vacances.
Eh oui, Sharko, déjà bien abimé par ses traques précédentes, qui l'ont blessé au plus profond de son être en atteignant ce qu'il avait de plus précieux, souffre encore dans sa tête et dans son corps. (bien malmené par son créateur Franck Thilliez qui m'évoque ici Jean-Paul Belmondo dans le magnifique, lorsque lui aussi maltraite son personnage au gré de ses déconvenues personnelles. )
Si l'on ose la métaphore culinaire, le récit est pimenté, hot même. L'action est menée tambour battant, et il faut vraiment être à la limite de l'humain pour réussir comme le fait le valeureux commissaire qui garde un raisonnement logique et efficace pour mener à bien sa tâche, tout en n'ayant ni dormi ni mangé depuis de lustres.

Le médical apparaît ici à travers la parasitologie, et plus précisément le paludisme, ainsi que la psychiatrie. C'est toujours très clair et cohérent.
Quant au meurtre qui démarre l'intrigue, c'est l'oeuvre d'un pervers aussi cortiqué que le commissaire, et c'est donc un jeu cruel qui se met en place, au moyen d'un jeu de piste macabre.

Un excellent thriller comme sait les écrire l'auteur.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ah ouich, un très bon cru !!!
Ca commence par un meurtre assez stylé dans une église, ça continue par un meurtre assez espiègle au fond d'un gouffre plein d'eau, suivi d'un écorchement somme toute assez classique de jeune fille, puis il faut compter avec les araignées du donjon, le palu sur l'île de la Cité, et les psychiatres, quand même, pour tout ce beau monde...
On est encore dans la tête de Sharko, première personne. le pauvre se remet difficilement de la perte accidentelle de sa femme et de sa fille. Il a, si je puis me permettre, une petite araignée au plafond. Mais ça le stimule, il est fort, très fort. Un petit côté fantômette, les exploits de fantômette.
Franck Thilliez (tiens, je remarque que c'est le même prénom que Shark, serait-ce son double son...jumeau fantasmatique...) manie de main de maître une intrigue très complexe et un personnage très compliqué. Un peu de Shutter Island là-dedans.
Bravo bravo !!
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Six années se sont écoulées depuis l'affaire terrible durant laquelle la femme de Sharko a été enlevée et torturée. Après une période de répit relatif, Suzanne et leur fille se font renverser par une voiture et décèdent sous la violence du choc.

Le commissaire est en mode survie, avale tous les psychotropes qu'il a sous la main : antidépresseurs, tranquillisants, somnifères, caféine pour se réveiller ce qui ne l'empêche pas de s'investir à fond dans cette nouvelle enquête : une femme retrouvée nue, le crâne rasée, le doigt pointé vers le ciel. Son corps a en fait implosé… le doigt ne prend pas le Ciel à témoin, il désigne un indice que les hommes en combinaison orange vont essayer d'analyser.

Franck Thilliez nous fait explorer avec sa verve et la manière dont il a potassé le sujet, le monde des insectes. de toutes les espèces, des abeilles, qui pollinisent aux anophèles qui servent de vecteurs à tout ce qu'on peut imaginer.

Plus que par le sujet évoqué qui est très intéressant, cette intrigue, la suite de « Train d'enfer pour Ange rouge », m'a intéressée essentiellement pour Sharko, le choc émotionnel induit par l'accident qui a tué sa femme et sa fille provoque des effets considérables, il est presque une bombe à retardement par moment.

On en apprend davantage sur la fragilité de ce flic, réputé géant insubmersible, sur sa personnalité, ses failles qui le rendent encore plus attachant et éclairent davantage l'homme dont j'ai fait la connaissance, dans le désordre …

Lecture toujours aussi addictive en ce qui me concerne: une fois commencé, c'est très dur de le lâcher, car Franck Thilliez parle aussi bien des insectes que du choc émotionnel!

Un bon cru comme d'habitude et dont une partie se passe près de chez moi, une fois n'est pas coutume. Il me reste à lire « La forêt des ombres » pour ne pas faire d'impasse et je reprendrai les aventures plus récentes du commissaire : « Sharko », « le manuscrit inachevé » …
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Trépidant, haletant, addictif. Les retrouvailles avec le commissaire Sharko sont au-delà de mes espérances.
Le voici de retour, six ans après son enquête éprouvante sur l'Ange Rouge, enquête à l'occasion de laquelle il avait retrouvé sa femme Suzanne, totalement traumatisée après les tortures subies. A force de soins et d'amour, le bonheur semblait être enfin là pour le couple, parents d'une petite Eloïse. Mais les démons de Suzanne étaient toujours là…. Et c'est un terrible accident qui enlève définitivement au commissaire les deux femmes de sa vie.
Un an après le drame, Sharko est de retour à Paris, au 36 quai des Orfèvres. Hanté par le souvenir de sa femme et de sa fille, le travail est le seul antidote pour le sauver de la dépression. Traquer. Traquer les désaxés, les criminels, les fous, jusqu'au dernier. A peine rentré de vacances, le voilà appelé en urgence sur la scène d'un nouveau crime. Une femme a été retrouvée morte dans une église, entièrement nue et rasée, sans blessures apparentes. le commissaire, dans cette nouvelle affaire, va côtoyer au plus près l'âme d'un monstre tandis que lui-même se débat avec ses propres démons.

Si le précédent roman de Thilliez, « La chambre des morts », m'avait laissée sur ma faim, celui-ci m'a tout de suite séduite. Menée tambour battant, sans temps mort, cette nouvelle enquête au rythme frénétique est terriblement addictive.
L'imagination diabolique de Thilliez, comme toujours, nous offre une intrigue palpitante et éprouvante pour les nerfs. le commissaire Sharko, plus fragile que jamais, est une machine prête à implosée qui traque sans relâche le tueur. Les scènes sont détaillées à la perfection et si j'avais déploré par le passé une accumulation d'hémoglobine, j'applaudis ici la mise en scène inventée autour du personnage de l'assassin et de ses méthodes… particulières. C'est gore, bien entendu, mais j'ai particulièrement apprécié l'analyse psychologique du tueur, quand en découvrant son passé on approche au plus près de ses motivations. C'est une histoire dans l'histoire et j'adore ce style. Sharko lui-même est ébranlé dans cette enquête où il doit résoudre ses propres tourments.
Enfin, l'ambiance caniculaire d'un mois d'août qui surchauffe les corps et les esprits ajoute la touche finale à ce roman qui nous met sous pression du début à la fin.
Insectes, folie, traumatismes de l'enfance, deuil,... Voici un mélange détonant pour un roman au style intense.
Amis des petites bêtes, vous allez aimer... Cette histoire a du piquant !

De l'excellent Thilliez, qui me propulse résolument vers les autres romans de l'auteur.
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J'avais déjà lu « Deuils de miel » il y a une dizaine d'années et si je ne me souvenais guère encore de l'intrigue, il n'en était pas de même concernant l'état d'esprit du commissaire Sharko. Comment oublier que le sort puisse ainsi et si méchamment s'acharner contre un homme...

C'est donc psychologiquement bien perturbé que Sharko va devoir s'attaquer à un tueur retors et particulièrement machiavélique qui n'hésite pas à impliquer des insectes afin de faire mourir ses victimes d'une manière lente et atroce.

Les insectes (et arachnides) sont, pour la plupart, des bestioles qui me dégoûtent autant qu'ils m'intriguent. Fascination, frissons, répugnance (surtout quand... beurk !), mais aussi indignation, ont donc été mes compagnons pendant toute cette lecture.

Mais ma subjugation allait également vers Sharko qui, malgré ses « absences » schizoïdes, restait capable d'analyser, de faire face aux situations d'urgence et de suivre son intuition et « la petite bête » (si j'ose dire), là où d'autres auraient marché par-dessus.

Une histoire policière haletante qui m'a tenaillée jusqu'à l'épilogue mélancolique... et dans laquelle Thilliez a su user d'un langage travaillé, et riche en métaphores quand on pénètre dans les pensées de son protagoniste inégalable.
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Clinique Elfique des virus

2 impasse de la lecture

8210013456 Air Bulle



Monsieur Thilliez,



C'est devenu une habitude maintenant, Stelphique vient pour son rendez vous mensuel d'adrénaline en se plongeant dans vos enquêtes à nulle autre pareille. Pandémia avait, en fait, une genèse, Deuils de miel. La transmission des virus, l'horreur du danger invisible est un des sujets qui a de quoi effrayer toutes les populations, y compris celles des elfes.

Nous pensions que notre chère amie, ne pouvait plus avoir aussi peur, depuis ses trois dernières expériences, comme si on pouvait être moins touché parce que l'on connaît, enfin, de quoi vous êtes capable.Mais c'était sans compter sans votre imagination fourbe et terriblement efficace, à toujours aller chercher plus loin dans les terreurs des humains. En effet, mêler les araignées, la maladie incurable, les gouffres noirs et profonds , et un tueur « orfèvre de la souffrance », moi, Directeur de cette Clinique spéciale, je ne peux plus calmer à ce jour, les terribles cauchemars dont souffre Stelphique, ni ses pires stigmates qui commencent à prendre possession de son corps. Elle ne répond plus aux stimuli correctement, son regard reste absent de longues heures, ses cris déchirent la nuit, et elle prétend que les trains envahissent les couloirs de ses synapses. Nous sommes inquiets, très inquiets même! Au lieu de décroître, on dirait que les symptômes de Pandémia et de Vertige se sont associés, et Stelphique a perdu de son essence de par cette angoisse décuplée. Nous lançons donc un cri d'alarme contre votre talent d'écriture magiquement contagieux!

Tous les elfes ont admiré votre façon de mettre en scène la Nature. Les personnages qui se connectent enfin aux chants des arbres, la description des lents processus de vie et de mort, la dimension poétique des vols de papillons, les chiffres tourbillonnants de pattes d'insectes, la douceur enivrante du miel. Il semblerait que vous aussi, soyez sensible aux secrets elfiques : votre univers n'est pas incompatible avec celui des fées, non, c'est une certitude! En tout cas, nous vous surveillerons de près à ce jour, car nous souhaitons garder certains éléments, sous cape. En effet, il ne faudrait pas dévoiler à l'espèce humaine, les mystères qui entourent notre monde.

Dire que Stelphique et votre inspecteur Sharko présente des similitudes de comportements serait un euphémisme. C'est pourquoi, notre chère patiente, affiche encore un Coup de Coeur (à droite?) de par les thèmes présents dans cette enquête et son côté très mystique qui se dégage des énigmes aux allures bibliques. Estomaquée par cette fin surprenante et teintée d'étrangeté, on peut assurément affirmer que ce voyage aux tréfonds de l'âme humaine saura séduire plus d'un lecteur, notamment s'il reste une note sucrée en bouche.

Cordialement,

L'équipe Clinique Elfique.

Lien : https://fairystelphique.word..
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Quatrième roman de Franck Thilliez et seconde enquête douloureuse du commissaire Franck Sharko. Je ne tiens pas compte de son premier roman "Conscience animale" où Sharko apparaît mais sans lien direct avec les opus qui suivront et qui présente peu d'intérêt (cf. ma chronique).
"Deuils de miel" publié en 2006 reprend les accords de "Train d'enfer pour ange rouge" et nous dévoilera ce qu'est devenue sa femme, rudement secouée par l'ange rouge.
Shark, complètement abîmé, est projeté dans une nouvelle mésaventure criminelle bien tordue où vont se mêler insectes divers et variés, crimes sauvages sous fond biblique et descente en enfer psychiatrique.
L'auteur sait organiser son roman pour nous attirer toujours plus loin dans l'horreur et l'indicible, au moyen de chapitres courts dans un rythme effréné.
Il flirt avec le surnaturel jusqu'à ce que les pièces du puzzle se réunissent dans un ensemble cohérent jusqu'à un final palpitant.
Nous sommes certes sur du roman de gare et il faut avoir un goût certain pour ce type de littérature pour se complaire dans cette lecture.
C'est mon cas et je vais poursuivre dans cette voie.

Bien à vous tous amis babéliens !
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A la fin de la lecture, une seule émotion prédomine :Waouh ! du grand art, tout simplement ! Un excellent polar, un peu moins noir que le précédent volume "Train d'enfer pour ange rouge" mais toujours aussi machiavélique.
Sharko, en enquêteur encore plus torturé, plus seul et plus blessé par la vie, nous emmène une nouvelle fois dans les profondeurs de l'âme d'un tueur en série.
Une intrigue passionnante, des rebondissements inattendus, un suspens omniprésent, Fanck Thilliez est sans conteste une valeur sure de la littérature !
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ce livre est génial est son auteur est pour moi le meilleur auteur français de polar et l'un des meilleurs d'Europe ce livre est bien écrit et son histoire est tellement captivante quelle nous tiens en haleine de la première a la dernières page du livre ce qui est superbe donc bonne lecture
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Deuils de miel

Au début du roman, nous apprenons qu'il est arrivé quelque chose à la famille de Sharko...

Elles sont tombées dans un ravin
Elles se sont fait kidnappées et assassinéses
Elles se sont fait renverser par une voiture
La mère a tué la fille et s'est suicidée

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Thème : Deuils de miel de Franck ThilliezCréer un quiz sur ce livre

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