Deuils de miel

J'apprécie beaucoup les "one shot" de Franck Thilliez, en revanche je m'aperçois que je n'arrive pas à entrer dans l'histoire lorsqu'il y s'agit de la série avec Sharko. L'histoire est originale, l'intrigue bien ficelée, le personnage de Sharko m'est plutôt sympathique, je n'arrive donc pas à comprendre pourquoi je n'accroche pas. Les critiques sont en grande majorité bonnes ce qui renforce mon incompréhension. Tant pis !

Franck Thilliez, né en 1973 à Annecy, est un écrivain français, auteur de romans policiers et de thrillers, également scénariste (voir la série Alex Hugo, sur France2). Auteur d'une ribambelle d'ouvrages, Deuils de miel date de 2006 et s'inscrit dans le cycle Franck Sharko ; il fait suite à Train d'enfer pour Ange rouge qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu au préalable.
Issy-les-Moulineaux, région parisienne, le cadavre d'une femme nue est retrouvé dans une église. Son corps a été rasé, elle est agenouillée dans le confessionnal, ne présente aucun blessure apparente, ses organes semblent avoir explosé. le commissaire Sharko est chargé de l'affaire…
Je ne suis pas un grand connaisseur de l'oeuvre de l'écrivain mais le point commun aux romans que j'ai lus, c'est que Franck Thilliez aiment bien les meurtres gratinés et originaux. C'est d'ailleurs à peu près tout ce que j'en retiens. Sinon nous sommes dans le très classique thriller. Sharko est rongé par le décès de sa femme et de sa petite fille, au point d'avoir des visions, ce qui ne va pas vraiment l'aider dans son enquête et même, pour ma part, m'agacer un peu/beaucoup. Ceux qui aiment y verront au contraire une touche de surnaturel s'ajouter au suspense du roman.
Parmi les éléments de l'intrigue vous trouverez des références à l'Apocalypse de Jean (les trucs mystiques c'est toujours sympa), des bestioles qui grouillent (moustiques, papillons, araignées…) et là les bestiolophobes vont s'attraper des suées, des maladies contagieuses (malaria ou paludisme) et une vengeance trouvant son origine dans l'enfance (les trucs psychologiques de ce type sont éculés et ce n'est pas ici que le genre est renouvelé). La crédibilité générale n'est pas la priorité de l'auteur (« Qu'y avait-il à comprendre ? C'était une histoire de dingue ! Je secouai la tête. ») mais on lui pardonnera car nous y sommes habitués avec ce type de romans, mais enfin, courser un papillon en pleine nuit et en pleine forêt… heu… ?
En fait le seul vrai défaut du bouquin, c'est qu'on ne s'intéresse pas aux personnages. Ni les victimes (oui car il y en aura d'autres) ni même Sharko ne sont attachants. Seules les âmes sensibles toujours prêtes à sortir leur mouchoir à l'évocation d'un décès auront de l'empathie pour le commissaire, mais ce n'est pas l'écriture et le style de l'auteur qui la feront naître.
J'en termine, mon billet paraît casser grave le roman mais ce n'est pas vraiment le cas. Franck Thilliez écrit des thrillers populaires, sans prétentions d'aucune sorte, et son bouquin se lit facilement et avec rapidité. Nous le conseillerons donc aux voyageurs ayant un long trajet en train à faire, on lit un chapitre, on regarde le paysage, on lit un autre chapitre, on va boire un café au bar etc. Et à l'arrivée, le bouquin lu est déposé dans une boite à livres où il trouvera un autre lecteur…

Je n'ai pas beaucoup aimé cet opus. L'auteur tire sur toutes les ficelles jusqu'à les rompre. C'est d'un machiavélisme gore hors du commun. La réalité peut être violente, mais la surdose de sadisme ne m'est pas apparue crédible et, en tout cas, je n'ai pas apprécié, pas plus que le personnage de Sharko, qui est surjoué.

Je vais laisser passer du temps avant d'entamer le quatrième, je pense.

Et je vais quand même pointer une belle bourde éditoriale : c'est la vie et la bibliographie de Maxime Chattam que l'éditeur a placé en exergue du livre. Pas très au courant de qui est l'auteur manifestement ...

L'intrigue est bien menée malgré des longueurs qui ont tendance à alourdir le rythme.
Je n'avais pas deviné la fin de l'enquête mais j'avais bien deviné la progression de la maladie de Sharko. Pas de surprise de ce coté là mais j'ai quand même bien aimé le dénouement.
Bref, pas le meilleur de Thilliez pour moi mais un petit roman policier. Je ne l'ai lu que pour faire la continuité dans la série "Sharko". Pour le moment, je préfère nettement la série "Hennebelle".

Six ans après l'histoire de l'Ange Rouge, le commissaire Sharko tente de se reconstruire, mais il patauge dans sa propre tristesse. Il se raccroche alors à son travail, et va tenter d'élucider cette nouvelle affaire : une femme retrouvée morte dans le confessionnal d'une église. Ses organes semblent avoir implosé, mais elle n'a aucune blessure visible. Elle est morte rongée de l'intérieur. Comment ? Pourquoi ? Avec cette nouvelle enquête, Sharko va se mener - et nous emmener - dans l'horreur absolue...

L'intrigue de ce roman est bien ficelée, et j'ai trouvé le dénouement plutôt satisfaisant. J'ai lu ce roman en moins d'une journée, grâce au week-end à 1000 mais aussi parce que c'est un bon thriller qui m'a prise aux tripes. Ceci dit, ce n'est pas le meilleur livre de Franck Thilliez que j'ai lu jusqu'à présent, mais sa fin laisse présager une bonne suite pour les aventures de Sharko... qui sera, cette fois, accompagné de Lucie Hennebelle ! J'ai hâte de lire ça !
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

Franck Thilliez est très doué pour installer le lecteur dans une atmosphère hyper "flippante", c'est le cas de ce roman où l'on retrouve le cadavre d'une femme nue dans une église avec des papillons au-dessus de la tête et les organes rongés de l'intérieur. La menace est d'ordre bactériologique. le commissaire Sharko et les autres flics ont peut-être le paludisme. On retrouve le corps du mari et celui de la fille. Parallèlement, Sharko est au plus mal après l'accident dont ont été victimes sa femme et sa fille.

Le début était prometteur mais j'ai trouvé ce roman mal écrit, avec des longueurs et une fin qui ne m'a pas plu.
Pas le meilleur de Franck Thilliez pour moi.

J'ai lu quelques ouvrages de Franck Thilliez ces derniers temps, et j'avoue une légère déception, ou disons, une moindre satisfaction sur ce "Deuils de Miel". Je m'interroge, pour savoir si c'est du ou non à une petite lassitude, mais je ne pense pas.

Même si Franck Sharko est torturé, et qu'il est donc normal, et assurément volontaire, que le roman soit tortueux, je m'y suis un peu ennuyé.

Un détail, j'ai tout de même l'impression d'avoir lu une scène un peu comparable à celle de la station de métro fantôme dans un polar américain, avec quelque chose de très voisin à New York. Mais c'est un détail.

Donc Franck Sharko va se mettre sur la piste d'un tueur qui cherche à se venger de blessures très anciennes. Jeu de piste. Catacombes parisiennes, des péniches, des églises, la montagne, les maladies infectieuses. Peut-être aussi que comme beaucoup de monde, je n'ai pas vraiment d'affections pour les insectes, même si je fais des efforts.

Je vais néanmoins persévérer dans cet auteur, remarquable. Je lis par ailleurs que ses deux héros récurrents se retrouvent dans les romans suivants, à lire dans l'ordre. Je vais suivre le conseil.

Donc, pour les fans de Thilliez, ne m'en voulez pas si cette critique vous parait sévère.

Pas vraiment emballée par cet opus. Sharko m'a vraiment agacée pendant tout le roman, avec sa violence permanente. Je n'ai eu aucune empathie pour le personnage. Peut-être que le sujet religieux + insectes n'est pas celui qui me vend le plus de rêve. Mais j'ai trouvé le tout un peu précipité et cliché, même si je n'oublie pas que ça a été écrit il y a déjà plus de 15 ans, et que j'ai l'impression que les thématiques développées étaient un peu à la mode à l'époque.
Je suis assez déçue puisque j'avais bien aimé La chambre des morts.
J'hésite à poursuivre cette série, même si la fin m'intrigue plus et que je me demande comment l'auteur va présenter/utiliser dans les prochains romans ce qui arrive à Sharko.

J'ai commencé à lire Franck THILLIEZ à partir de syndrome E. Maintenant je reviens en arrière pour en apprendre un peu plus sur Sharko.

On y retrouve donc l'inspecteur Sharko qui se tue au travail pour tenter de combattre ses démons.
Une nouvelle enquête l'emmène sur les traces d'un tueur qui utilise les insectes pour perpétrer ses meurtres. Papillons, moustiques, fourmis… l'enquête va l'emmener dans les sous-sols de Paris là où un marché interdit et hors du commun l'attend. Si vous n'aimez pas ces petites bestioles (comme moi) vous ressentirez encore plus l'angoisse de l'histoire.

Comme à mon habitude, je ne résume pas plus le livre pour vous laisser découvrir la suite. Il n'y a rien de pire que de lire un résumé qui reprend les éléments essentiels d'une histoire.

J'en suis même arrivée à ne plus lire la quatrième de couverture car des fois je trouve qu'elle en dit déjà trop.

Je suis une fan de Franck Thilliez et j'ai aimé tous ses livres (certains plus que d'autres évidemment).

La plupart de ses livres racontent l'histoire de Franck Sharko, et je trouve ce personnage très attachant.

J'ai beaucoup aimé ce retour en arrière dans sa vie, et je peux encore revenir en arrière avec « Train d'enfer pour ange rouge » qui, de ce que j'ai compris, relate une enquête qui est devenue personnelle.

J'aime beaucoup la façon d'écrire de Franck Thilliez, et surtout sa façon de décrire les scènes de crime, on s'y croirait (j'ai d'ailleurs déjà eu le souvenir d'une histoire de Franck Thilliez que je pensais avoir vu en film).

Il a l'art de vous attirer dans ses filets et de vous rendre accro à l'histoire, au point de ne pas vouloir refermer le livre avant d'avoir résolu son énigme.

Et, très souvent, il nous surprend encore à la fin, lorsque l'on pense que tout est dit, il trouve un moyen de nous en remettre une couche et j'adore ça.

En résumé, j'ai bien aimé ce livre, même si ce n'est pas le meilleur du meilleur de Franck Thilliez ça reste très bon!

Un dernier petit mot à propos de la couverture:

Comme vous le savez j'attache une importance particulière aux couvertures des livres que je lis et celle de la version Pocket (cf. l'image ci-dessus) me déçoit assez…

Je ne comprends pas trop l'idée…Même si elle est assez jolie, je préfère la version « en noir » avec juste un papillon.
Lien : https://lebaralivres.wordpre..

(...)
Car je suis une inconditionnelle de Thilliez et que ce livre m'a laissée plutôt de marbre. Ayant lu plusieurs ouvrages de cet auteur, je commence à en connaitre la trame principale : un tueur en série commettant des crimes atroces, et un ou une flic, assez torturé(e) qui lui cours après en en faisant une affaire personnelle. La plupart des Thilliez que j'ai lu (surtout les Henebelle/Sharko) sont sur ce schéma-là.

Et ici ça n'a pas trop marché, et ce pour 2 raisons :

La première c'est le tueur, qui s'il est encore diabolique ne m'a pas terrorisée. Les insectes, ça ne marche pas vraiment avec moi et je n'ai pas été surprise. Peut-être car j'ai trouvé que l'auteur délaissait clairement son tueur pour explorer en profondeur son personnage principal, celui qu'il aime tant torturer : Franck Sharko.

Et j'en viens à la seconde raison : les révélations faites sur Sharko, je les connaissais déjà, ayant lu le dyptique le syndrome [E] / Gataca dans lequel le passé du personnage est clairement expliqué. C'est pour ça que je n'aime pas lire les bouquins dans le désordre. Car je pense que sans en savoir trop sur Sharko, Deuils de miel aurait été nettement plus passionnant.

Du coup mon avis sur le livre est assez mitigé. Cela reste un très bon polar, grâce à l'écriture de Thilliez et à son sens du rythme. On ne s'ennuie pas, on est entraîné par l'intrigue et on veut connaître la fin. Mais pour moi, il reste en dessous de ceux que j'ai déjà lus car le personnage du tueur n'est pas assez fouillé et laisse trop la place au personnage du policier. Cela en fait un livre assez déséquilibré et j'ai trouvé ça dommage.
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Lien : http://www.lavisdedeidre.org..