Deuils de miel

Six ans se sont écoulés depuis l'histoire de l'Ange rouge et un an que sa femme et sa fille ont tragiquement disparu dans un accident. Sharko n'est plus le même, il déambule, blessé au plus profond de son être. Tant bien que mal, il survit. Une sombre affaire va le ramener dans la triste et macabre réalité de la vie. En effet, une jeune femme est retrouvée morte dans une église, plus précisément au confessionnal. Pieds liés, nue, entièrement rasée, sept papillons vivants autour d'elle et pourtant aucune blessure apparente. L'autopsie révélera que cette dernière est morte rongée de l'intérieur. L'index pointé vers le haut d'une colonne indique clairement aux enquêteurs qu'elle ou plus précisément le tueur veut leur signifier quelque chose. Ils découvriront un message bien étrange, difficilement compréhensible. Avançant à petits pas, ils se rendront compte que le tueur leur laisse des pistes volontairement, voulant les mener visiblement vers d'autres corps. Un lugubre jeu du chat et de la souris commence alors. Sharko n'est pas au bout de ses surprises concernant l'horreur...

Franck Thilliez joue une fois de plus avec nos nerfs. Tels ces insectes que le tueur utilise, l'auteur pique dans le vif du sujet dès les premières pages. Entre l'enquête policière sombrant de plus en plus vers l'étrange, le glauque et l'atrocité, Sharko entendant les voix de sa femme et de sa fille, la tension de plus en plus palpable, ce polar palpitant de bout en bout nous engloutit, nous happe et nous plonge au plus profond de l'âme humaine. le style est percutant, le rythme soutenu et l'écriture incisive. C'est terriblement efficace et diablement éprouvant, autant pour Sharko que pour le lecteur. Thilliez montre une fois de plus l'étendue de son imagination... Quelle mouche va encore le piquer?

Deuils de miel... typé et amer...

Le commissaire Sharko a toujours du mal à se remettre de la mort de sa mort et de sa fille, et sa schizophrénie n'est tenue à distance que par les antidépresseurs. Mais il a repris du service à la police judiciaire, et est chargé d'une nouvelle enquête bien mystérieuse.
Une jeune femme est retrouvée morte dans l'église d'Issy-les-Moulineaux. Nue et les mains jointes en signe de prière, des papillons sphinx tête de mort papillonnent autour de sa tête. Sans que l'on sache comment ni pourquoi, ses organes ont comme explosé, alors même que son corps ne montre aucune trace de violence. Qu'importe, Sharko est bien décidé à aller jusqu'au bout de cette enquête qui va le mener une nouvelle fois dans l'univers sombre de la cruauté humaine. Et quand il rentre chez lui, la petite fille de la voisine vient jouer avec les trains électriques qu'il se refuse à jeter.

Deuil de miel est la seconde enquête de l'inspecteur Sharko. Promis, un de ces quatre jours, je lirai "Train d'enfer pour ange rouge", premier opus de la série !!
Dans ce livre, Thilliez nous convie à mieux connaitre ces petites bêtes dont une partie du commun des mortels (dont moi) se passerait bien : les insectes. L'enquête est menée tambour battant par un Sharko au bout du rouleau, blessé et fatigué. J'ai particulièrement apprécié les incursions dans la psyché de ce personnage malmené par son créateur. Comme tous les livres de cet auteur, c'est bien documenté, très addictif, avec beaucoup de rebondissements et d'actions. Bref, un thriller un peu noir et stressant qui fait une parfaite lecture de vacances !

Je continue avec F.Thilliez dans l'ordre chronologique, et une fois de plus je vais mettre en avant le rythme impeccable du récit.
On rentre dans l'histoire tambour battant et on est tout de suite happé, certains appellent cela un "page turner", je pense que je vais utiliser ce terme car j'ai pour ainsi dire dévoré ce livre.
Ce qui est appréciable c'est que l'aspect psychologique du personnage principal n'est pas sacrifié à l'action, il est "dans" l'action.
J'ai trouvé une belle progression dans le style, car même si là encore le criminel est particulièrement ingénieux et tordu, la façon de décrire l'horreur est plus soft et efficace que dans les opus précédents (ou alors je m'habitue ?), et pour ce qui me concerne c'est un vrai plus :)
Pour conclure j'ai beaucoup aimé et tout naturellement je prends rendez-vous pour une prochaine lecture !

Six ans après l'histoire de l'Ange Rouge, et 1 an après l'accident qui a entrainé le décès de Suzanne: sa femme et de sa fille Eloïse : Sharko le requin n'est plus le même : il prend des psychotropes, il est habité par des hallucinations, il a des visions . Il revient cependant au 36 quai des Orfèvres pour se voir confier en urgence un crime assez particulier.
Une femme a été retrouvée nue, agenouillée , le crâne rasé recouvert de papillons , les yeux bandés sans trace de blessures ou de sévices dans la loge des pénitents du confessionnal.
C'est parti pour le commissaire et pour Franck Thilliez qui vont nous entrainer dans une triade formée par une série de meurtres sordides, par la schizophrénie de Sharko et par les insectes à 6 ou 8 pattes !
Rythme rapide, phrases courtes, découpées, frénésie de l'action, surcharge de détails comme dans le scénario d'un film de Belmondo !
Sharko est aux " taquets ", l'action va lui faire oublier un peu ses drames . Il y avait Sept SphInx à tête de mort sur le crane de Viviane Tisserand qui ont été attirés par le miel ramolli par la canicule mais aussi des anophèles porteurs de la malaria ! Tous ceux qui ont approché le corps vont être mis sous médocs antipaludiques ! Sharko s'obstine et découvre un message en haut d'un pilier de l'église : il a un rapport avec un passage de la Bible. Mais, en attendant de tout comprendre : dans la fosse de Meaux Sharko se jette à l'eau et récupère le mari de Viviane : Olivier Tisserand matraqué, noyé et dévoré par les asticots mangeurs de chair. Bilan : il faut retrouver rapidement leur fille Maria, 19 ans qui est entre les griffes du cinglé qui a tué ses parents ! C'est une course de vitesse dans les bas fonds de Paris ou se trouvent les marchés, les trafics de papillons, de serpents, de reptiles, d'amphibiens, de sauriens et d'invertébrés en tout genre Il faut retrouver " le mielleur " avec l'aide des Sphinx , il faut vérifier si les moustiques n'ont pas contaminé d'autres personnes...il faut remonter à l'endroit ou les Tisserand travaillaient en qualité psychothérapeutes ! Sharko va t'il trouver Maria ? et le tueur au risque de perdre sa raison ?
L.C thématique d'avril 2022 : un polar français .

Vas-y Francky, c'est bon…

Ayant fait la connaissance du commissaire Franck Sharko dans « Train d'enfer pour ange rouge », je savais que Franck Thilliez lui faisait donner de sa personne.
Enfin, mon accroche pouvant prêter à confusion, ne cherchez pas de cul là-dedans, il n'y en a pas, je le dis tout de suite, ni dans le livre, ni dans ma critique.


Au début de ce livre, Thilliez reprend donc son héros punching-ball. Sa vie personnelle est un désastre, sa femme et sa fille sont mortes toutes les deux dans un accident.

Mais c'est sûrement en cela qu'il faut s'attacher au personnage : il s'en prend plein la gueule, mène ses enquêtes à fond de train, a des descentes vertigineuses et des remontées fulgurantes, au mépris des paliers de décompression. Me fait un peu penser à J dans « Men in black ».


L'écriture m'a semblé plus discrète que dans les livres précédents, les grandes phrases très lyriques ont disparu ou se font plus rare, quelques adjectifs un peu forts persistent permettant de ne pas tomber non plus dans la banalité.


On a droit à une enquête bien complexe, bien sadique, pour laquelle Sharko va sacrifier la plupart de ses heures de sommeil.
Le crime est horrible, comme dans les livres précédents de Thilliez, mais il s'attarde moins sur l'horreur, il les décrit moins.
L'intrigue est complexe mais elle est très bien ficelée.


Un bon début pour mes vacances !
Même si ça reste trop too much ça m'a bien plu et j'y reviendrai pour sûr.
Alors vas-y Francky, c'est bon !





Nulle comme inspiration musicale, mais j'aime bien aussi ce qui est nul…

« […]
Je me prends dans les bras
Je me parle tout bas
Je vois la vie névrose
Je vois je vois la vie névrose
[…]
La voix elle me dit schizophrène, schizophrène, schizophrène
Tu vas trop vite
Schizophrène, schizophrène
Tu vas trop vite
Schizophrène, schizophrène
Tu vas dans le mur !
[…] »

Extrait de « Schizophrène » des Fatals Picards :
https://www.youtube.com/watch?v=YT2I4cweX_g

Sharko, qui peine à se remettre des évènements de l'opus précédent, se vois contraint d'être sur la touche... Bah, il exerce, mais n'est plus lui qui pilote l'enquête... et quelle enquête !! Une femme est retrouvée morte, épilée de la tête aux pieds, avec des papillons, du miel et un drôle de message dans l'oreille !! Sharko parviendra à le déchiffrer, ce qui le mènera à une autre victime... le tueur est vilain, très vilain, et élabore des plans à donner froid dans le dos... Si vous n'aimez pas les insectes, passez votre tour !!! Mais comme toujours, le style est efficace et ce bouquin est un véritable page turner !!!! Vivement le prochain opus !!

Comme toujours avec Franck Thilliez, la sauce prend dès la première page: impossible pour moi d'en décrocher jusqu'à la fin, malgré un sentiment de dégoût envers toutes les horreurs écrites.
Un personnage central attachant, le commissaire Sharko, avec toutes les blessures morales qu'il traîne et combat tant bien que mal.
Un vrai bon moment de lecture, mais à déconseiller aux âmes sensibles et aux phobiques des insectes.

Le commandant Sharko est au plus mal,il titube, chancelle: sa femme et sa fille sont décédées recemment dans un accident de voiture. Leurs voix hurlent dans sa tete et lui demandent de les re joindre .Il se débat comme il peut: il a installé dans son salon un réseau ferroviaire; ça le distrait, l'hypnotise et surtout ça fait du bruit qui amenuise les voix , il se shoote aux antidépresseurs et puis il bosse; ses compétences, sa hargne, son immense colère lui permettent de sauver les apparences vis à vis de ses collègues comme à ses propres yeux.

Un cadavre de femme, nue, entièrement rasée, sans blessure apparente, sept papillons se pavanant sur son corps, est retrouvée dans une église
Le tueur a laissé des énigmes complexes qui vont entrainer le commandant Sharko, d'horreurs en horreurs, vers l' enfer

Léquilibre mental du flic vacille dangeureusement

Trés bon polar: intrigue bien ficelé, multiples rebondissements, plus noir et moins "thriller" que "symbrome e" ou "gataca"

du trés bon Thilliez

Une intrigue tortueuse à souhait, un personnage principal en déshérence, bien loin de l'image du flic torturé mais inoxydable. Sharko est très humain et sa psyché complexe et fragilisée par les événements tragiques qu'il a vécus . Nous le suivons au bord de l'abîme, prêt à tout pour retrouver la trace d'un tueur cruel et sans pitié. le côté psychologique de ces romans me plaît particulièrement car on ne sait jamais où Thilliez nous conduira. Son style est généralement efficace, seules quelques maladresses stylistiques à travers des métaphores un peu trop poussées prêtent à sourire.

Âmes sensibles s'abstenir 😵
C'est un très bon livre où on suit le commissaire Sharko tout au long d'une enquête, où on apprend à le connaître, et ça nous touche, car il est abattu, inconsolable, seul, éprouvé par les évènements tragiques de sa vie. Ça ne l'empêchera pas de mener l'enquête jusqu'au bout car il sait qu'il y a la récompense ultime : trouver l'assassin de sa femme et stopper la folie d'un tueur psychopathe !
Horreur, insecte, crime, torture, souffrance, esprit démoniaque, rien ne vous sera épargné !
Franck Thilliez ne nous laisse aucun répit, comme d'habitude 🤣!
Il nous décrit plus profondément le côté sombre et fragile de Sharko avec ses troubles psychologiques qui le rongent et le perturbent dans son enquête et j'ai été touché car malheureusement, de plus en plus de personnes souffrent de ces problèmes de nos jours et c'est bien d'avoir des personnages qui collent à la réalité 👍🏼