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4,12

sur 3133 notes
Un bonheur, un rythme effréné, une lecture addictive.

Franck Sharko souffre, se gave de médicaments mais assure dans son enquête. Il est toujours aussi attachant, on a peur pour lui.

Une grande maitrise de l'auteur dans les descriptions des «insectes» et autres bestioles peu ragoutantes. le tueur est l'autre «héros» de ce récit on suit ces crimes pas à pas, il joue avec la police et avec le lecteur, fascinant...

C'est impressionnant l'effet que j'ai eu avec ce roman.(j'ai eu le même ressenti avec robert Merle et Fortune de France) En fait je n'ai pas lu ce livre je l'ai vécu!!

Franck Thilliez a gommé les «petits» défauts du premier opus, j'ai vraiment beaucoup aimé, maintenant cap sur «la chambre des morts».

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Six ans se sont écoulés depuis l'histoire de l'Ange rouge et un an que sa femme et sa fille ont tragiquement disparu dans un accident. Sharko n'est plus le même, il déambule, blessé au plus profond de son être. Tant bien que mal, il survit. Une sombre affaire va le ramener dans la triste et macabre réalité de la vie. En effet, une jeune femme est retrouvée morte dans une église, plus précisément au confessionnal. Pieds liés, nue, entièrement rasée, sept papillons vivants autour d'elle et pourtant aucune blessure apparente. L'autopsie révélera que cette dernière est morte rongée de l'intérieur. L'index pointé vers le haut d'une colonne indique clairement aux enquêteurs qu'elle ou plus précisément le tueur veut leur signifier quelque chose. Ils découvriront un message bien étrange, difficilement compréhensible. Avançant à petits pas, ils se rendront compte que le tueur leur laisse des pistes volontairement, voulant les mener visiblement vers d'autres corps. Un lugubre jeu du chat et de la souris commence alors. Sharko n'est pas au bout de ses surprises concernant l'horreur...

Franck Thilliez joue une fois de plus avec nos nerfs. Tels ces insectes que le tueur utilise, l'auteur pique dans le vif du sujet dès les premières pages. Entre l'enquête policière sombrant de plus en plus vers l'étrange, le glauque et l'atrocité, Sharko entendant les voix de sa femme et de sa fille, la tension de plus en plus palpable, ce polar palpitant de bout en bout nous engloutit, nous happe et nous plonge au plus profond de l'âme humaine. le style est percutant, le rythme soutenu et l'écriture incisive. C'est terriblement efficace et diablement éprouvant, autant pour Sharko que pour le lecteur. Thilliez montre une fois de plus l'étendue de son imagination... Quelle mouche va encore le piquer?

Deuils de miel... typé et amer...
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Si les bestioles à six voire pire huit pattes vous terrorisent, soit vous avez envie de vous faire peur, et donc foncez au coeur de ce thriller qui mérite son nom, soit vous avez déjà des frissons à la lecture de ces premières lignes et dans ce cas n'emportez pas celui-ci dans vos valises de vacances.
Eh oui, Sharko, déjà bien abimé par ses traques précédentes, qui l'ont blessé au plus profond de son être en atteignant ce qu'il avait de plus précieux, souffre encore dans sa tête et dans son corps. (bien malmené par son créateur Franck Thilliez qui m'évoque ici Jean-Paul Belmondo dans le magnifique, lorsque lui aussi maltraite son personnage au gré de ses déconvenues personnelles. )
Si l'on ose la métaphore culinaire, le récit est pimenté, hot même. L'action est menée tambour battant, et il faut vraiment être à la limite de l'humain pour réussir comme le fait le valeureux commissaire qui garde un raisonnement logique et efficace pour mener à bien sa tâche, tout en n'ayant ni dormi ni mangé depuis de lustres.

Le médical apparaît ici à travers la parasitologie, et plus précisément le paludisme, ainsi que la psychiatrie. C'est toujours très clair et cohérent.
Quant au meurtre qui démarre l'intrigue, c'est l'oeuvre d'un pervers aussi cortiqué que le commissaire, et c'est donc un jeu cruel qui se met en place, au moyen d'un jeu de piste macabre.

Un excellent thriller comme sait les écrire l'auteur.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ah ouich, un très bon cru !!!
Ca commence par un meurtre assez stylé dans une église, ça continue par un meurtre assez espiègle au fond d'un gouffre plein d'eau, suivi d'un écorchement somme toute assez classique de jeune fille, puis il faut compter avec les araignées du donjon, le palu sur l'île de la Cité, et les psychiatres, quand même, pour tout ce beau monde...
On est encore dans la tête de Sharko, première personne. le pauvre se remet difficilement de la perte accidentelle de sa femme et de sa fille. Il a, si je puis me permettre, une petite araignée au plafond. Mais ça le stimule, il est fort, très fort. Un petit côté fantômette, les exploits de fantômette.
Franck Thilliez (tiens, je remarque que c'est le même prénom que Shark, serait-ce son double son...jumeau fantasmatique...) manie de main de maître une intrigue très complexe et un personnage très compliqué. Un peu de Shutter Island là-dedans.
Bravo bravo !!
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Six années se sont écoulées depuis l'affaire terrible durant laquelle la femme de Sharko a été enlevée et torturée. Après une période de répit relatif, Suzanne et leur fille se font renverser par une voiture et décèdent sous la violence du choc.

Le commissaire est en mode survie, avale tous les psychotropes qu'il a sous la main : antidépresseurs, tranquillisants, somnifères, caféine pour se réveiller ce qui ne l'empêche pas de s'investir à fond dans cette nouvelle enquête : une femme retrouvée nue, le crâne rasée, le doigt pointé vers le ciel. Son corps a en fait implosé… le doigt ne prend pas le Ciel à témoin, il désigne un indice que les hommes en combinaison orange vont essayer d'analyser.

Franck Thilliez nous fait explorer avec sa verve et la manière dont il a potassé le sujet, le monde des insectes. de toutes les espèces, des abeilles, qui pollinisent aux anophèles qui servent de vecteurs à tout ce qu'on peut imaginer.

Plus que par le sujet évoqué qui est très intéressant, cette intrigue, la suite de « Train d'enfer pour Ange rouge », m'a intéressée essentiellement pour Sharko, le choc émotionnel induit par l'accident qui a tué sa femme et sa fille provoque des effets considérables, il est presque une bombe à retardement par moment.

On en apprend davantage sur la fragilité de ce flic, réputé géant insubmersible, sur sa personnalité, ses failles qui le rendent encore plus attachant et éclairent davantage l'homme dont j'ai fait la connaissance, dans le désordre …

Lecture toujours aussi addictive en ce qui me concerne: une fois commencé, c'est très dur de le lâcher, car Franck Thilliez parle aussi bien des insectes que du choc émotionnel!

Un bon cru comme d'habitude et dont une partie se passe près de chez moi, une fois n'est pas coutume. Il me reste à lire « La forêt des ombres » pour ne pas faire d'impasse et je reprendrai les aventures plus récentes du commissaire : « Sharko », « le manuscrit inachevé » …
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Trépidant, haletant, addictif. Les retrouvailles avec le commissaire Sharko sont au-delà de mes espérances.
Le voici de retour, six ans après son enquête éprouvante sur l'Ange Rouge, enquête à l'occasion de laquelle il avait retrouvé sa femme Suzanne, totalement traumatisée après les tortures subies. A force de soins et d'amour, le bonheur semblait être enfin là pour le couple, parents d'une petite Eloïse. Mais les démons de Suzanne étaient toujours là…. Et c'est un terrible accident qui enlève définitivement au commissaire les deux femmes de sa vie.
Un an après le drame, Sharko est de retour à Paris, au 36 quai des Orfèvres. Hanté par le souvenir de sa femme et de sa fille, le travail est le seul antidote pour le sauver de la dépression. Traquer. Traquer les désaxés, les criminels, les fous, jusqu'au dernier. A peine rentré de vacances, le voilà appelé en urgence sur la scène d'un nouveau crime. Une femme a été retrouvée morte dans une église, entièrement nue et rasée, sans blessures apparentes. le commissaire, dans cette nouvelle affaire, va côtoyer au plus près l'âme d'un monstre tandis que lui-même se débat avec ses propres démons.

Si le précédent roman de Thilliez, « La chambre des morts », m'avait laissée sur ma faim, celui-ci m'a tout de suite séduite. Menée tambour battant, sans temps mort, cette nouvelle enquête au rythme frénétique est terriblement addictive.
L'imagination diabolique de Thilliez, comme toujours, nous offre une intrigue palpitante et éprouvante pour les nerfs. le commissaire Sharko, plus fragile que jamais, est une machine prête à implosée qui traque sans relâche le tueur. Les scènes sont détaillées à la perfection et si j'avais déploré par le passé une accumulation d'hémoglobine, j'applaudis ici la mise en scène inventée autour du personnage de l'assassin et de ses méthodes… particulières. C'est gore, bien entendu, mais j'ai particulièrement apprécié l'analyse psychologique du tueur, quand en découvrant son passé on approche au plus près de ses motivations. C'est une histoire dans l'histoire et j'adore ce style. Sharko lui-même est ébranlé dans cette enquête où il doit résoudre ses propres tourments.
Enfin, l'ambiance caniculaire d'un mois d'août qui surchauffe les corps et les esprits ajoute la touche finale à ce roman qui nous met sous pression du début à la fin.
Insectes, folie, traumatismes de l'enfance, deuil,... Voici un mélange détonant pour un roman au style intense.
Amis des petites bêtes, vous allez aimer... Cette histoire a du piquant !

De l'excellent Thilliez, qui me propulse résolument vers les autres romans de l'auteur.
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J'avais déjà lu « Deuils de miel » il y a une dizaine d'années et si je ne me souvenais guère encore de l'intrigue, il n'en était pas de même concernant l'état d'esprit du commissaire Sharko. Comment oublier que le sort puisse ainsi et si méchamment s'acharner contre un homme...

C'est donc psychologiquement bien perturbé que Sharko va devoir s'attaquer à un tueur retors et particulièrement machiavélique qui n'hésite pas à impliquer des insectes afin de faire mourir ses victimes d'une manière lente et atroce.

Les insectes (et arachnides) sont, pour la plupart, des bestioles qui me dégoûtent autant qu'ils m'intriguent. Fascination, frissons, répugnance (surtout quand... beurk !), mais aussi indignation, ont donc été mes compagnons pendant toute cette lecture.

Mais ma subjugation allait également vers Sharko qui, malgré ses « absences » schizoïdes, restait capable d'analyser, de faire face aux situations d'urgence et de suivre son intuition et « la petite bête » (si j'ose dire), là où d'autres auraient marché par-dessus.

Une histoire policière haletante qui m'a tenaillée jusqu'à l'épilogue mélancolique... et dans laquelle Thilliez a su user d'un langage travaillé, et riche en métaphores quand on pénètre dans les pensées de son protagoniste inégalable.
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Le commissaire Sharko a toujours du mal à se remettre de la mort de sa mort et de sa fille, et sa schizophrénie n'est tenue à distance que par les antidépresseurs. Mais il a repris du service à la police judiciaire, et est chargé d'une nouvelle enquête bien mystérieuse.
Une jeune femme est retrouvée morte dans l'église d'Issy-les-Moulineaux. Nue et les mains jointes en signe de prière, des papillons sphinx tête de mort papillonnent autour de sa tête. Sans que l'on sache comment ni pourquoi, ses organes ont comme explosé, alors même que son corps ne montre aucune trace de violence. Qu'importe, Sharko est bien décidé à aller jusqu'au bout de cette enquête qui va le mener une nouvelle fois dans l'univers sombre de la cruauté humaine. Et quand il rentre chez lui, la petite fille de la voisine vient jouer avec les trains électriques qu'il se refuse à jeter.

Deuil de miel est la seconde enquête de l'inspecteur Sharko. Promis, un de ces quatre jours, je lirai "Train d'enfer pour ange rouge", premier opus de la série !!
Dans ce livre, Thilliez nous convie à mieux connaitre ces petites bêtes dont une partie du commun des mortels (dont moi) se passerait bien : les insectes. L'enquête est menée tambour battant par un Sharko au bout du rouleau, blessé et fatigué. J'ai particulièrement apprécié les incursions dans la psyché de ce personnage malmené par son créateur. Comme tous les livres de cet auteur, c'est bien documenté, très addictif, avec beaucoup de rebondissements et d'actions. Bref, un thriller un peu noir et stressant qui fait une parfaite lecture de vacances !
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J'apprécie beaucoup les "one shot" de Franck Thilliez, en revanche je m'aperçois que je n'arrive pas à entrer dans l'histoire lorsqu'il y s'agit de la série avec Sharko. L'histoire est originale, l'intrigue bien ficelée, le personnage de Sharko m'est plutôt sympathique, je n'arrive donc pas à comprendre pourquoi je n'accroche pas. Les critiques sont en grande majorité bonnes ce qui renforce mon incompréhension. Tant pis !
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Clinique Elfique des virus

2 impasse de la lecture

8210013456 Air Bulle



Monsieur Thilliez,



C'est devenu une habitude maintenant, Stelphique vient pour son rendez vous mensuel d'adrénaline en se plongeant dans vos enquêtes à nulle autre pareille. Pandémia avait, en fait, une genèse, Deuils de miel. La transmission des virus, l'horreur du danger invisible est un des sujets qui a de quoi effrayer toutes les populations, y compris celles des elfes.

Nous pensions que notre chère amie, ne pouvait plus avoir aussi peur, depuis ses trois dernières expériences, comme si on pouvait être moins touché parce que l'on connaît, enfin, de quoi vous êtes capable.Mais c'était sans compter sans votre imagination fourbe et terriblement efficace, à toujours aller chercher plus loin dans les terreurs des humains. En effet, mêler les araignées, la maladie incurable, les gouffres noirs et profonds , et un tueur « orfèvre de la souffrance », moi, Directeur de cette Clinique spéciale, je ne peux plus calmer à ce jour, les terribles cauchemars dont souffre Stelphique, ni ses pires stigmates qui commencent à prendre possession de son corps. Elle ne répond plus aux stimuli correctement, son regard reste absent de longues heures, ses cris déchirent la nuit, et elle prétend que les trains envahissent les couloirs de ses synapses. Nous sommes inquiets, très inquiets même! Au lieu de décroître, on dirait que les symptômes de Pandémia et de Vertige se sont associés, et Stelphique a perdu de son essence de par cette angoisse décuplée. Nous lançons donc un cri d'alarme contre votre talent d'écriture magiquement contagieux!

Tous les elfes ont admiré votre façon de mettre en scène la Nature. Les personnages qui se connectent enfin aux chants des arbres, la description des lents processus de vie et de mort, la dimension poétique des vols de papillons, les chiffres tourbillonnants de pattes d'insectes, la douceur enivrante du miel. Il semblerait que vous aussi, soyez sensible aux secrets elfiques : votre univers n'est pas incompatible avec celui des fées, non, c'est une certitude! En tout cas, nous vous surveillerons de près à ce jour, car nous souhaitons garder certains éléments, sous cape. En effet, il ne faudrait pas dévoiler à l'espèce humaine, les mystères qui entourent notre monde.

Dire que Stelphique et votre inspecteur Sharko présente des similitudes de comportements serait un euphémisme. C'est pourquoi, notre chère patiente, affiche encore un Coup de Coeur (à droite?) de par les thèmes présents dans cette enquête et son côté très mystique qui se dégage des énigmes aux allures bibliques. Estomaquée par cette fin surprenante et teintée d'étrangeté, on peut assurément affirmer que ce voyage aux tréfonds de l'âme humaine saura séduire plus d'un lecteur, notamment s'il reste une note sucrée en bouche.

Cordialement,

L'équipe Clinique Elfique.

Lien : https://fairystelphique.word..
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Deuils de miel

Au début du roman, nous apprenons qu'il est arrivé quelque chose à la famille de Sharko...

Elles sont tombées dans un ravin
Elles se sont fait kidnappées et assassinéses
Elles se sont fait renverser par une voiture
La mère a tué la fille et s'est suicidée

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