L'anneau de Moebius

Voici donc le sixième roman du talentueux Franck Thilliez. (Le septième pour moi, car j'ai découvert cet auteur avec vertiges et depuis, je lit ses livres dans l'ordre de parution)

Une fois encore, Franck Thilliez nous emmène dans un monde bien précis, ou l'on va retrouver des déviants sexuels, des assassins, des flics flingués par la vie, bref un univers passionnant !

Rien de nouveau donc si on connait Thilliez, on sait que ce sera glauque, sombre et qu'on ne devinera pas la fin avant que ce cher monsieur l'ai décidé.

Ici il est histoire de prémonitions et de malformations, dit comme cela, ça donne pas franchement envie, mais c'est le but. Les univers de Thilliez, croyez-moi, vous n'avez pas envie d'y vivre.

L'art de ce livre réside dans les rêves que fait l'un des deux personnages principaux. Il voit les malheurs qui vont se produire et tente de les empêcher. Et comme souvent dans ce genre de cas, il les déclenche forcément. Alors certains diront que c'est du réchauffé, du déjà-vu. Moi je ne trouve pas, et puis, venez donc écrire un bouquin qui va traiter de quelque chose qui n'as jamais été abordé. En 2014 cela relève sans doute de l'impossible.

J'ai entendu certains dire que oui, cela faisait également penser au film destination finale avec une certaine scène dans le livre. (je ne vous dirait pas laquelle pour ne spoiler). Alors oui, effectivement, cela y fait penser, je suis d'accord, mais cela n'a strictement rien a voir. Car contrairement au film, dans ce livre, la mort ne revient pas chercher nos héros. (petite parenthèse, l'auteur avait déjà fait un clin d'oeil a destination finale dans la chambre des morts, ou effectivement, la mort vient chercher une certaine personne).

L'intérêt principal de ce livre réside non pas dans l'enquête, mais dans ce fameux anneaux de Moebius, dans lequel le personnage qui a des visions est bloqué. Tout l'intérêt réside dans le moyen quasi impossible d'en sortir.

Bref, avec Franck Thilliez, comme toujours je n'ai pas été déçu par ce livre. Il est mené à tambours battant, se passe sur une période très courte, et comme toujours on est plongés dans des univers glauques et pourtant réels (Les gueules cassés, les malformations génétiques, les amputations etc...) qui sont très intéressants et instructifs.

Ce n'est pas son meilleur livre, pour moi il va être difficile de faire mieux que La chambre des morts et Train d'enfer pour ange rouge, mais si vous aimez l'auteur, c'est un livre excellent.

Petit détail supplémentaire, il se passe hors continuité de ses autres livres. Ici vous ne retrouverez pas les personnages de Franck Sharko et Lucie Henebelle. Parfait pour tester cet auteur si le sujet vous intéresse.

Peut-on faire revenir les morts et contrer le destin ?

C'est ce à quoi s'essaye Frank Tilliez dans L'anneau de Moebus, premier ouvrage de cet auteur à succès que j'ai découvert  en Audiolib, ce qui fut un grand plaisir.

Ce texte qui navigue entre policier, science - fiction et thriller trouve un support idéal avec la formule Audiolib rendant très vivants cette enquête et les nombreux espaces temporels qui la constituent grâce à son écriture hautement cinématographique parfaitement oralisée par la lecture à haute voix du comédien.

L'histoire est certes étrange, des meurtres plus horribles les uns que les autres, une communauté d'allumés dont on a du mal à imaginer l'existence (et pourtant...), et quelques anomalies génétiques bien décrites,  car comme le dira Frank Tilliez dans l'interview en fin de CD,  il  aime à instiller des sciences dans ses textes. On voyage dans son univers particulier tout en s'instruisant (un peu).

Ainsi, l'anneau de Meobus qui s'inspire du "Ruban de Möbus", concept mathématique topologique, est constitué  d'une narration agréable et parfaitement construite au souffle endiablé grâce à une intrigue originale, jamais affaiblie par quelques sous - intrigues que ce soit.

Je suis ravie de ces heures de conduites accrochées à une enquête trépidante qui m'a fait oublier la route.
Lien : http://justelire.fr/lanneau-..

L'anneau de Moebius est un roman écrit en 2008 par Franck Thilliez. C'est le 14ème roman que je lis de cet auteur que j'aime beaucoup lire.
Ce roman ne déroge pas à la règle. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, à le découvrir. Cependant, l'auteur nous amène dans un univers empreint de fantastique plus qu'habituellement. Malgré tout, ça reste du fantastique ancré dans la réalité, ce qui amène de la crédibilité au récit. Pour moi, c'est la limite, on me perd si c'est du fantastique pur et dur.

On est ici dans une double temporalité, dans les rêves prémonitoires, l'articulation passé, présent, futur. Les chapitres sont courts, vifs et amènent des réponses, des rebondissements qui maintiennent un suspens qui ne baissent jamais. le récit est très bien mené par l'auteur, rien à rajouter, rien à jeter. C'est un écrit au cordeau.
L'auteur nous amène où il veut, comme il veut et j'ai plongé à chaque fois avec un délice non dissimulé.

Les personnages prennent de l'épaisseur, tout au long du roman. J'ai aimé tout particulièrement et sans retenu le personnage de Stéphane Kismet qui est un incompris, torturé par ses rêves, mais ô combien résilient, tenace et perspicace.
L'autre personnage principal, Victor Marchal, jeune policier qui débarque à la brigade criminelle, va se retrouver empêtrée dans une enquête hyper complexe et va faire l'objet de raillerie et de dénigrement de ses collègues.
Ils vont tous les deux se retrouver embraqués dans des crimes particulièrement violents, sordides, qui ne peuvent être qua l'oeuvre d'un esprit malfaisant, torturé, déséquilibré.

En me lisant, vous vous dites pourquoi ne pas mettre 5 étoiles alors. Et bien, c'est la fin qui m'a un peu déçu. Notamment l'épilogue qui m'a fait lever les yeux au ciel et m'a parut surfait, peu crédible. Donc en fait, on peut jeter les 4 dernières pages qui constituent l'épilogue et n'apportent rien si ce n'est du discrédit, de mon point de vue, sur ce récit. Dommage !!!
Je vous encourage à découvrir ce roman original qui mérite le détour.

Franck Thilliez est incontestablement l'un des maitres du thriller français.

L'anneau de Moebius, ne fait partie d'aucune série, il est ce qu'on appelle un « one-shot »
Dans ce roman, l'auteur n'hesite pas à ouvrir un volet fantastique, ce qui ne manque pas de déstabiliser.

On suit l'histoire de deux personnes que tout oppose mais dont les vies finiront par s'entrecroiser…

Stephane travaille dans le spectacle : il crée des monstres pour le cinéma.
Celui qui d'ordinaire ne se souvient jamais de ses nuits, commence à faire des rêves prémonitoires.


Victor, policier , découvre avec son équipe une femme torturée avant d'être tuée.
Son équipe en revanche, n'apporte pas grand-chose à l'enquete et empeche meme d'etre captivé par l'histoire.

Le côté onirique et fantastique aurait mérité plus de développement, et c'est vraiment dommage. Evidemment c'est mon côté reveuse qui parle 

Plus je lis du Franck THILLIEZ et plus j'adhère à sa plume si caractéristique. Pourtant ce n'est pas faute de manquer d'évolution, je le vois bien à chacune de mes lectures de cet auteur car je lis ces romans dans leur ordre de parution : sa plume s'affine indéniablement, et sa lecture est de plus en plus fluide et prenante.
Ce roman ne déroge pas à la règle et est un pur Thilliez : du gore, vous en aurez. du suspense, vous en aurez. Un scenario qui vous laissera pantois, aussi. Des retournements de cerveau en veux-tu en voilà, vous les aurez aussi. Etc...
Et vous aurez tout ca jusqu'à ce que l'auteur décide de vous dévoiler ce qu'il avait initialement en tête. Pas avant!!! C'est lui le maître du jeu et vous, vous n'êtes que le linge dans la machine à laver. C'est lui qui décide avec quel programme vous allez être balloté comme des pantins et c'est encore lui qui décide quand y mettre fin en vous dévoilant les rouages de son plan. Et croyez moi, vous etes loin de découvrir ce qui s'y trame sans son aide.
Cerise sur le gâteau et c'est ce que j'apprécie énormément en lisant cet auteur, c'est que quelque soit le thème abordé par le sujet de son roman, vous savez que vous allez apprendre plein de chose. Les termes techniques, scientifiques, etc.. sont vulgarisés autant que possible pour que ça soit compréhensible par tout le monde mais vous sentez bien que les recherches qui ont été nécessaires pour écrire le livre n'ont pas été faite à moitié.
Contrairement à tous ses prédécesseurs, ce roman est le premier qui peut être lu sans avoir aucun lien avec un autre. Ici, pas de Sharko ou d'Hennebelle.
Un titre sincèrement idéal pour celle ou celui qui voudrait faire connaissance avec l'auteur.

Le temps: une ligne, un cercle, un anneau ou une spirale.
Voyager temps. Scientifiquement ou philosophiquement, est-ce possible ?

Thilliez y va d'une histoire où on a besoin d'un guide: un mapping du temps. Sinon on s'y perdrait facilement.

Attention, il y a des monstres dans ce livre. Toutes sortes de monstres...

L'Anneau de Moebius est un de ces livres qui vous retournent la tête.
Passé, présent et futur, infini, ce sont ces sujets que Franck Thilliez a choisi pour tisser son intrigue, et réveiller en nous des questions fondamentales:
Sommes-nous maître de notre destin?
Qui n'a jamais regardé le ciel, un soir d'été, en se demandant ce que voulait dire l'infini de l'Univers?
Qui n'a jamais eu cette sensation de déjà-vu en accomplissant une tâche anodine de son quotidien?

Au début du récit, on cherche forcément une explication rationnelle à tout ces évènements, puis on comprend rapidement que ce roman ne sera pas qu'une simple histoire de Serial Killer.
Deux destins vont fusionner, deux hommes vont s'allier, dans un seul but: trouver la vérité et essayer de changer l'inchangeable.
Les protagonistes sont incroyablements humains, tiraillés entre leur vie de famille et une enquête qui semble ne mener nulle part, des hommes ordinaires qui doivent affronter l'extrordinaire.

Une fois commencé, je n'ai plus lâché ce roman, poussé par l'envie de tout comprendre, pris de pitié pour ces héros, au final plus victimes qu'enquêteurs.
Freack Thilliez (...) nous plonge avec talent au royaume de l'Horreur, à la poursuite d'un tueur en quête de vengeance, faisant subir à ses victimes les pires tortures avec sadisme mais intelligence...
Pour trouver des réponses il va falloir s'immerger dans les méandres les plus sombres de l'être humain, être confronté aux pires déviances, certaines scènes dépeintes par l'auteur sont insoutenables.

Le tout est très bien rythmé, le système de repères chronologiques en début de chapitre est ingénieux et ajoute à l'immersion, au final le roman se dévore à vitesse grand V(8) pour notre plus grand plaisir, on en redemanderai...
Seul bémol si il en fallait un, je m'attendais à une fin un peu différente.

Franck Thilliez nous prouve si c'était nécessaire qu'il est vraiment au sommet de son Art, il nous livre là un ouvrage noir mais surtout intelligent et comme toujours très bien documenté. Une grande claque!

Message aux Mounou12 du "passé" qui j'en suis sûr liront cette chronique comme beaucoup de Mounou12 avant moi: Rajoutez un point à la fin de cette phrase, ainsi vous saurez combien de Mounou12 vous ont précédés.
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PS: non je ne suis pas fou, lisez plutôt L'Anneau de Moebius! ;-)

Ah lire un Thilliez c'est comme faire un tour (et même plusieurs tours !) sur le grand huit !on en ressort completement sonne ! Il faut dire que cet auteur a le style pour nous emmener là où il veut et quand il veut, de nous manipuler, nous pauvres lecteurs sans défense.

Encore une fois, l'aventure est au rendez-vous, ainsi que l'horreur dosée avec ingéniosité. Jusqu'au bout on est pris dans une boucle temporelle et on assiste, tout comme Stéphane aux événements qui changent des destins et des vies …

L'intrigue, au lieu de se dénouer ne fait que se compliquer et à un moment on a envie de crier STOP mais on n'est pas dans un film : on est pris dans l'engrenage infernal des mots et l'étau se resserre jusqu'à la dernière page et au moment où on commence à comprendre ou du moins deviner le qui du quoi, Franck Thilliez brouille les pistes et on reste sur notre faim.

Au final, j'avais envie de recommencer avec Vic (ceux et celles qui ont lu ce roman me comprennent et pour les autres il faut vite le lire).

PS : Je me félicite de lui avoir trouvé une petite place dans mes valises à ce roman !!!

Dans ma série « vas-y Francky c'est bon »…

Et c'est de plus en plus bon.
Ici, un flic décalé, un peu à côté de ses pompes.
Un suspect, pas très suspect, qui tourne en rond.
Comme une longue marche pour trouver l'autre côté du miroir.


Franck Thilliez nous promène encore dans certaines des pires déviances de l'être humain – ce ne sont pas les mêmes que dans les livres précédents, mais il nous emmène en plus ici dans les affres de la conjonction du fantastique et de la science, avec la question des liens et de l'influence entre passé, présent, futur.


Les héros, plutôt anti-héros, sont très attachants, puisque même parfois énervants.
Le seul personnage que j'ai trouvé très mal écrit, c'est la femme de Victor, le flic. Puis suite à un changement radical, j'ai eu l'impression que c'était peut-être volontaire. Si quelqu'un a une opinion…


L'écriture, précise mais limpide, sert l'histoire, dont la narration est un sans-faute au vu de la complexité de celle-ci. Si nous sommes perdus momentanément, c'est avec plaisir, car nous sommes sur un chemin balisé et en plus assuré par les phrases, qui, si elles défilent parfois à toute vitesse, nous accrochent sans aucun doute jusqu'à la fin.

Alors, bonne bourre à vous

Vraiment pas mal.

Même si de temps en temps l'histoire et ses rebondissements peuvent sembler tirer par les cheveux, le jeu prend vite. On adhère ou pas à cette enquête qui n'avance que grâce à des visions dans le futur, qui si le héros ne les rêvait pas, n'auraient pas lieu.
Ce n'est pas clair ? Et bien c'est le but.
Mise à part cet amusement philosophico-scientifique, l'intrigue est intéressante et instructive.
Ce monde de monstres (gueules cassées de la guerre de 14-18 par exemple)et de difformités (maladie génétique) est un monde obscure qui est bon de montrer au grand jour. Savoir que ça existe relativise nos petites peurs et nos petits malheurs. Serions-nous tous un peu le monstre de quelqu'un ?