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3,85

sur 902 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai été tout d'abord absorbée par ce roman qui m'a intriguée dès le début. Il y a vraiment une atmosphère particulière dans ce livre qui dérange et interroge, dans laquelle progresse le personnage principal tout aussi original.
Puis progressivement je l'ai trouvé trop lent, pour au final me retrouver pleine d'ennui.
Et le dénouement dont j'attendais beaucoup m'a laissée sur ma faim.
Une petite déception donc
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Si j'ai plongé dedans dès les premières pages, très vite mon attention est retombée et je suis restée en retrait de cette lecture. Quel dommage! Sur le papier il avait tout pour me plaire.

C'est un roman traduit du polonais et comme souvent avec les traductions, on ne peut pas trop se prononcer sur le style véritable de l'auteur, malgré tout, j'ai apprécié ces impressions d'ether qui se dégage du roman mais la traduction a dû être difficile et le choix des mots en français parfois un peu audacieux et qui tombe un peu à côté. J'ignorai la signification d'un verbe, hop mon dictionnaire et je découvre que c'est un terme d'architecture qui veut dire s'oriente vers, ok, mais là on parlait de thème astral et d'astrologie, est ce vraiment le bon terme? Oui je suis tatillonne et je ne le suis pas toujours, mais là pour le coup, comme je ne connaissais pas le verbe utilisé (Aspecter, pour ceux qui se posaient la question du verbe en question) , ça m'a plus marquée. Mais c ‘est un point de détails et globalement, j'ai aimé l'ambiance qui se dégage du roman.

Alors, me direz vous, qu'est ce qui cloche? C'est le personnage de Janina. Oups, c'est notre personnage principale et oui, moi aussi je l'ai prise pour une folle. Aïe! En fait, c'est parce que je n'ai pas compris ou pas voulu voir mais oui, très franchement, je ne comprenais pas qu'elle ne soit pas placée ou démence sénile. Oui, c'est pas beau de ma part, j'en ai conscience et la fin m'a permise de comprendre le pourquoi du comment mais lire toutes ses élucubrations avant, c'était long! Je ne suis pas tendre c'est vrai avec ce personnage mais je passe à côté, je n'ai pas vu les subtilités.

C'est un rendez vous avec cette auteure polonaise qui a obtenu l'équivalent de notre Goncourt pour l'un de ses romans, si vous lisez le polonais ce qui n'est pas mon cas (faudrait que je m'y mette peut être…) je suis sûre qu'il sera plus agréable à lire.


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Presque dès le début, Tokarczuk indique clairement qu'elle incarne une femme excentrique et plus âgée en tant que narratrice de cette histoire. Janina Duszejko, ingénieure et enseignante à la retraite, vit dans un village isolé de Pologne, près de la frontière avec la République tchèque. Elle déteste ses voisins, préfère errer dans les bois, adore les animaux et remplit ses journées d'une étude astrologique approfondie de toutes sortes de phénomènes. Ce n'est pas exactement une femme ordinaire.
L'histoire commence avec la mort d'un voisin, et dans les semaines qui suivent, d'autres corps sont retrouvés, apparemment violemment assassinés. La narratrice Janina fait immédiatement un constat concluant : c'est la nature qui se venge, car les hommes étaient tous des chasseurs, des braconniers ou du moins des hommes qui ont agi avec cruauté envers les animaux. Elle met systématiquement « Animaux » en majuscule, tout comme de nombreux autres concepts du monde astrologique.
Alors que de plus en plus de morts se produisent, Janina nous traite, ainsi que la police locale, avec des tracts harcelants sur sa thèse de vengeance. Elle trouve cela dans une vision cosmologique plus large de l'imbrication de l'âme humaine avec la nature (et les animaux), dans une vision du monde très occultiste qui fait référence à une « chute » enracinée dans la création, une création qui n'est donc pas bénigne. Sans surprise, elle fait régulièrement appel au poète mystique britannique William Blake (1757-1827), dont elle et son frère traduisent des vers (le titre de ce livre dérive de lui). le gnostique suédois Emanuel Swedenborg (1688-1772) est également brièvement évoqué.
Du lourd, certes, mais étonnamment, Tokarczuk parvient à garder son histoire digestable, principalement grâce à un placement dosé des thèses tenaces de Janina, entrecoupées d'épisodes de l'histoire de meurtre en cours, mais aussi en ajoutant des accents écologiques et féministes plus modernes. Après tout, il est frappant de constater que les victimes ciblées sont toutes des machos brutaux qui traitaient les animaux et les femmes avec mépris.
Il faut dire qu'en tant qu'histoire de meurtre, je ne pense certainement pas que ce livre soit réussi : à mi-chemin, on sait déjà assez clairement qui est le meurtrier, et la fin est donc beaucoup trop explicative. Mais j'ai l'impression que Tokarczuk n'avait pas vraiment l'intention d'écrire un roman policier de premier plan. Peut-être voulait-elle plutôt, de manière ludique, ouvrir les yeux de notre société moderne sur le bassin de corruption qui se trouve juste devant nos jardins soigneusement clôturés, ou plutôt aussi en nous-mêmes, dans la nature, dans la création. Avec quoi elle révèle immédiatement qu'un détective peut aussi receler toute une sous-couche métaphysique.
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En toute franchise, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en me plongeant dans cette histoire. Et j'ai trouvé ça très long, trop lent.
Sous couvert de "Polar", l'histoire met du temps à se mettre en place, se perd et nous avec.

J'ai eu du mal à rester dans l'histoire, malgré un personnage principal intéressant et atypique, et la poésie qui règne au fil des lignes. le mystère m'a manqué et ce sont surtout les 50 dernières pages que j'ai vraiment dévoré.

Alors, on ne peut pas dire que je n'ai pas aimé : l'engagement m'a séduit, j'ai été touchée par la narratrice, son lien à la nature, son amour pour les animaux, et sa passion pour l'astrologie qui vient comme un fil rouge, mais il m'a manqué un petit quelque chose pendant ma lecture.
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Janina, ancienne ingénieure, vit seule dans sa maison perdue dans les montagnes. Fervente défenseur de la nature et des animaux qui la peuple, elle se passionne pour l'astrologie qu'elle va mettre au service de la résolution de morts suspectes autour d'elle.

Alors, une vraie plume que cette autrice, quand même prix Nobel de littérature, elle nous livre un polar de qualité qui maintient le suspense jusque à la fin de l'ouvrage. Un pêu trop contemplatif par moment, l'ensemble est cependant assez bien fait. A lire donc.

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C'est l'histoire d'une vieille dame qui vit seule dans la campagne polonaise à la frontière avec la Tchéquie, enfin pas tout à fait seule, elle a quelques voisins humains et beaucoup animaux et ceux là elle les aime et déteste qu'on leur fasse du mal. Seulement voilà dans les campagnes, les vraies, il y des chasseurs et des braconniers que Janina Doucheyko ne supporte pas et la cohabitation est orageuse.

Janina ingénieure en retraite enseigne l'anglais dans une petite école, surveille les résidences secondaires de son hameau mais sa passion c'est l'astrologie dans laquelle elle trouve une explication pour tout et enfin avec un de ses anciens élèves elle traduit l'oeuvre du poète William Blake.
Bien que de santé fragile sa capacité d'indignation est intacte, on dirait une Greta Thunberg octogénaire en perpétuelle colère mais qui connaitrait vraiment la nature sans l'idéaliser.

Et puis des chasseurs vont se mettre à mourir à un rythme soutenu et dans des conditions tellement troubles qu'elles finissent par alerter une police bien endormie, la vieille madame Doucheyko serait-elle pour quelque chose dans ces décès ?

« Sur les ossements des morts » d'Olga Tokarczuk est un livre peu aisé à définir, on peut difficilement le qualifier de polar encore moins de roman écolo. C'est un portrait de femme à la personnalité complexe et au parcours tortueux qui a le don d'agacer et d'émouvoir le lecteur.
Incontestablement le roman a beaucoup de charme, les pages sur la campagne en hiver sont magnifiques, la lutte de l'Homme contre le froid, les souffrances infligées par le vent, les premiers signes du retour du printemps sont superbement rendus.
Par contre les rapports entre tous les marginaux, forcément gentils, qu'attire Janina et les gens ordinaires du village, forcément obtus, sentent fort le cliché. Les longues pages sur thèmes astraux sont ennuyeuses, quant à la traduction des poèmes de Blake c'est une coquetterie littéraire qui plaquée sur l'histoire apporte peu.

Autant rester dans les pas de la vieille dame quand elle arpente la campagne et les forêts, quand son oeil acéré détecte le frôlement d'une aile d'oiseau et médite sur la beauté du monde et oublier ses colères.
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Ca me fait mal de dire que Sur les ossements des morts est un polar car ce n'est que latent tout au long du récit, avant un pic à la fin, quand les révélations tombent.
Nous suivons Madame Doucheyko (qui est d'ailleurs la narratrice) qui vit dans son petit trou perdu de Pologne, non loin de la frontière tchèque. A la retraite, cette femme n'en reste pas moins active, donnant des cours d'anglais aux enfants du bourg, gardant les maisons des voisins, inhabitées quand vient l'hiver et ses conditions glaciales – l'occasion de faire de longues ballades. Janina Doucheyko adore l'astrologie et cherche toujours à connaître la date, l'heure et le lieu de naissance de ses proches afin de faire leur thème astral le plus détaillé possible. Elle va même jusqu'à chercher des corrélations entre le programme télévisé et l'alignement des planètes. En revanche, ce qu'elle n'aime pas, ce sont les braconniers et les chasseurs, d'autant plus que, pour eux, il n'y a pas de propriété, pas de terrain où ils ne puissent aller. Et voilà qu'un jour, avec l'un de ses voisins, Matoga, elle découvre un autre de leurs voisins mort : Grand Pied (surnom qu'elle lui a donné vu d'une particularité physique que vous devinez aisément). Ce dernier s'est étouffé avec un os – celui d'une biche qu'il a braconné dans la journée. Doucheyko se dit que c'est là la vengeance des animaux et, quand un chasseur va être retrouvé mort quelques temps plus tard, des indices vont venir étayer sa thèse.
J'ai commencé cette lecture avec enthousiasme : certes, le premier mort ne me semblait avoir aucun rapport avec un meurtre mais ça me plaisait de découvrir ce petit coin de Pologne où il ne se passe normalement pas grand chose, j'ai apprécié faire la rencontre de Janina Doucheyko et sa passion pour l'astrologie m'a tout d'abord amusée (pas dans un sens négatif, je trouvais ça intéressant sa façon d'arriver à diverses conjectures). Mais bientôt, entre ses « maux », l'astrologie et son insistance auprès des autorités (mais aussi auprès de nous) pour expliquer comment les animaux se vengent, Janina en est devenue usante, elle semblait radoter sans cesse et le texte lui-même est devenu redondant et plutôt chiant (appelons un chat un chat). L'entourage de cette femme est venu apporté un peu de fraîcheur, a ravivé un peu mon intérêt mais, de nouveau, ce n'était que passager. Et c'est bien sûr sans compter que les multiples meurtres annoncés en quatrième de couverture se font plus qu'attendre ! J'ai eu beaucoup de patience au sujet de ce livre, mais Sur les ossements des morts a tout de même fini par en venir à bout. Pour achever ce retour, j'avais deviné qui tuait les chasseurs. Il me manquait certes des détails, qui ont été révélés dans les vingt dernières pages (les vingt qui transforment ce roman en polar) mais je m'en moquais éperdument. Je me suis tellement ennuyée durant cette lecture que les explications, le pourquoi du comment, etc., ne m'ont fait ni chaud ni froid.

Vous l'aurez donc compris, je ne recommande pas Sur les ossements des morts. C'est pas mal écrit, c'est juste chiant. Quant à mes comparses de lecture (liens en début de chronique), l'une est allée au bout et n'a pas aimé, l'autre à abandonné au bout d'une cinquantaine de pages.
Sur ce, bonne journée à vous 🦌 

Lien : https://malecturotheque.word..
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Janina Doucheyko n'aime pas son prénom et si elle savait qu'il me donne envie de chanter ♫ Janina ah ah ah ah ♪ sur l'air de "Vanina" de Dave, elle m'en voudrait à mort.

Ce roman, cela faisait un certain temps qu'il traînait dans ma biblio et si j'ai réussi à l'en sortir, c'est parce que "Ju lit les mots" et "Ma Lecturotheque" m'ont proposée une LC avec elles.

Au départ, tout allait bien, avec cette lecture dont l'action se déroule dans les Sudètes : on avait un cadavre, mort de s'être étouffé avec un os. Un braconnier, qui avait tué une belle biche, je n'allais pas le pleurer.

Ensuite, tout est parti en sucette dans cette lecture, notamment à cause du personnage de Janina Doucheyko, passionnée d'astrologie et qui m'a soulée, comme disent les jeunes.

Mon esprit a décroché de la lecture, j'ai sauté des pages, je m'ennuyais à fond dans cette lecture et si une LC n'avait pas été à la clé, j'aurais abandonné ce roman et l'aurait remisé dans ma biblio.

La curiosité l'a emporté, je voulais savoir qui tuait les hommes dans cette vallée et pourquoi. Là, je n'ai pas été déçue.

Par contre, je n'ai jamais trouvé dans ce roman ce qui était indiqué dans le résumé "dans un style qui rappelle les meilleurs récits d'Agatha Christie". Heu, on en est très loin, tout de même.

Bref, une lecture ratée, je suis passée à côté et de mon point de vue, je me suis ennuyée dans ce roman.

Une LC que j'ai appréciée faire avec "Ju lit les mots" (qui a abandonné la lecture à la page 50) et "Ma Lecturotheque", même si elle se solde par une triple déception.
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'avais très envie de découvrir la plume de Olga Tokarczuk, notamment comme beaucoup grâce à son prix Nobel de littérature en 2019 !
Mais c'est une une lecture très mitigée pour moi avec la découverte de ce roman car je ne m'attendais pas à ça !

Je pensais lire un thriller mais cela c'est vite révélé être un roman engagé abordant des sujets comme l'environnement, la cause animal, l'astrologie mais c'est aussi la satire de la société Polonaise et de la religion.
Non pas que ces sujets sont intéressants, mais ils ont, pour moi, ecrasé l'intrigue qui m'avait attirée qui est don reléguée au second plan.

Et c'est clairement ce qui m'a manqué et m'a laissé sur ma faim, comme une promesse non tenue. Un faux polar, qui utilise une affaire de meurtre pour dénoncer une toute autre réalité que la mort d'un homme.

Je me suis pourtant attachée au personnage principale de Janina. Atypique, intègre, intelligente et sauvage.
Mais il a eu beaucoup trop de longueurs et ça s'est ressenti tout de suite à mon rythme de lecture.

Je ne déconseille pas pour autant ce roman qui est inclassable !
Mais c'est une lecture ardue qui divisera très certainement de nombreux lecteurs.
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Je n'ai pas réussi à accrocher. Peut être suis-je trop formaté par les genre. Je n'y ait pas vu du tout les codes d'un polar. Alors certes c'était plutôt poétique. Mais on passe des pensées de la narratrice complètement décousues, à son récit de vie, à une sorte d'"enquête", et je sais pas pour moi le tout manquait de liant. Je n'ai donc pas réussi à rentrer dedans et à la fin il m'a laissé un gout bizarre de "Mouaif". Vu les critiques positives je ne suis surement pas le bon lectorat.
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