Ultrasensibles : Une histoire de famille

Ultrasensibles, Une histoire de famille, est une BD de Saverio Tomasella, illustrée par Nathalie Prioux.

C'est le jour de l'an, à Montréal. Valérie est entourée de ses deux filles Fiona et Inès, de l'ami d'Inès, Noah, ainsi que ses deux amies Maëlle et Noémie. En partageant café et infusion, Maëlle, Noémie et Valérie tirent des cartes d'oracle qui sont formelles : pour elles, l'année nouvelle sera placée sous le signe de l'amitié, du changement : une année haute en couleur.

Alors que Valérie part quelques jours dans les Montagnes Vertes, dans le Vermont, fêter la fin de l'hiver avec son amie Kaya, Fiona fait la connaissance de Dimitri, un jeune réfugié russe, qui est arrivé à Montréal quelques jours plus tôt. Fiona propose à Dimitri de l'héberger provisoirement, le temps qu'il trouve une solution. A son retour, Valérie, stupéfaite, demande des comptes à Fiona, une violente dispute éclate entre mère et fille, dépassées par leurs parole et…. leur ultrasensibilité.

Les conversations qu'elles a eues avec son ami Kaya, ainsi qu'avec Silvia, la psychologue auraient pu lui mettre la puce à l'oreille... Mais c'est en réalisant le test que lui propose Fiona, que Valérie prend véritablement conscience que sa sensibilité est bien supérieure à la moyenne – on peut parler d'ultrasensibilité. Fiona -ultrasensible elle-aussi – trouve les mots justes pour expliquer à sa mère qu'il ne s'agit pas d'une maladie, mais d'un tempérament, qui concerne de 20 à 30 % de la population. Kaya, l'amie de Valérie, complète l'explication en affirmant qu'il est difficile pour les personnes ultrasensibles de vivre dans un monde absurde dans lequel règnent égoïsme, violence et méchanceté. Pour autant, elles doivent développer leur sensibilité, l'exprimer sans limite et sans censure, et surtout savourer la vie telle qu'elle est, sans compter....

Lorsque la BD se termine, on quitte à regret Valérie et ses amies qui s'apprêtent à fêter la Saint-Sylvestre, on mesure les changements prédits par les oracles, et le chemin parcouru par toutes et tous.

J'ai beaucoup aimé passer quatre saisons au Canada, découvrir la ville de Montréal en compagnie de Valérie, Fiona, leur famille et leurs amis. Je connaissais peu les expressions québécoises qui apportent du piquant au texte. Les illustrations de Nathalie Prioux nous donnent à voir une ville et de magnifiques paysages. Elles donnent vie et mouvement à des personnages attachants. Ultrasensibles, une histoire de famille met en images les manifestations de l'ultrasensibilité et ce qu'elle représente pour celles et ceux qui la vivent au quotidien. A la fin de l'ouvrage se trouve un test : « Suis-je ultrasensible ? » n'hésitez pas à le réaliser… Il vous permettra peut-être de mettre des mots sur des ressentis familiers que vous ne savez pas expliquer.

Deux petits reproches : j'aurais aimé en savoir beaucoup plus sur l'ultrasensibilité. Que fait-on lorsque le test se révèle positif ? Par ailleurs, il me semble que l'auteur passe très vite sur la fin de l'histoire…

Embarquement pour Montréal réussi, à bord d'une BD vitaminée et colorée !

Je remercie les éditions Vuibert et Déborah Zitt de Babelio de m'avoir adressé Ultrasensibles Une histoire de famille dans le cadre d'une Masse Critique Privilégiée afin d' en faire la critique.

Valérie arrive à un tournant de sa vie et se pose des questions sur son avenir d'autant qu'elle se sent sensible voire trop à tout ce qui l'entoure.
C'est par le biais d'un test avec sa grande fille Fiona qu'elles se rendent compte qu'elles ont le même haut niveau de sensibilité.

Une bande dessinée agréable à lire, lu en une seule soirée, moi qui peine à terminer les romans commencés en ce moment, j'ai eu l'impression d'avancer.

Cela m'a fait plaisir de retrouver l'écriture de Saverio Tomasella grâce auquel j'ai moi-même découvert que j'étais ultrasensible avec son ouvrage Ultrasensibles au travail et une rencontre dans les locaux de Babelio. C'est donc avec empressement que j'ai accepté de recevoir ce livre dans le cadre d'une masse critique. Je remercie d'ailleurs les éditions Vuibert et Babelio.

Lu rapidement, j'ai apprécié les magnifiques paysages québécois ainsi que les éléments qui caractérisent l'hypersensibilité aux travers des personnages. Cependant, j'ai mis un moment avant de rédiger ma critique car il y avait un bémol dans mon enthousiasme. Et, c'est en lisant les autres critiques que j'ai pu mettre des mots plus précis sur mon ressenti.

Il me manque quelque chose pour adhérer complètement. C'est cette impression de rapidité de lecture, de survol qui a freiné mon élan. Je pense que j'aurais aimé suivre davantage le parcours des personnages notamment comment elles allaient vivre leur quotidien après cette découverte, même si on peut le deviner. C'est cet après qui me manque.

Valérie vit à Montréal avec sa fille, Fiona et elle arrive à un moment de sa vie où elle ressent une forte envie de changement. Son métier d'infirmière lui plaît, Valérie aime aider les autres mais l'ambiance de la ville ne lui convient plus. Elle ne supporte plus le monde, les bruits incessants, les odeurs trop présentes… Peut-être est-ce le moment pour elle, de réaliser son rêve de vivre dans la forêt avec ses deux plus proches amies. Loin de tout, sauf de l'essentiel.

« Ultrasensibles » c'est une année que j'ai passée avec Valérie et ses proches, avec ses interrogations et ses doutes, ses douceurs et ses douleurs. Parce qu'elle ne le sait pas encore mais Valérie est hypersensible. Et le jour où elle l'apprend, beaucoup de choses s'éclairent et prennent alors un sens. En tant qu'hypersensible, je me suis attachée à Valérie et à Fiona, sensibles à leur façon, avec toutes leurs caractéristiques personnelles. J'ai reconnu cette émotion qui monte sans prévenir, ces odeurs entêtantes sans parler des bruits qui heurtent régulièrement les oreilles.

Et ces paysages… J'en suis tombée amoureuse ! Les illustrations sont lumineuses et nous font voyager à travers les saisons. Dites, est-il possible de vivre dans un livre ? Parce que celui-ci me donne drôlement envie.

Un tout petit bémol sur certains passages qui créent l'impression de vouloir nous donner toutes les informations sur l'hypersensibilité, ce qui peut parfois faire perdre un petit peu de spontanéité. Mais ce n'est qu'un point sans grande importance lorsqu'on se sent touchée comme je l'ai été.

Une jolie histoire, de belles rencontres, une relation mère-fille complexe mais pleine de bienveillance, une envie de changement, une quête de soi, une acceptation de nos différences. Un roman graphique qui a mis du baume à mon petit coeur sensible.

~ Service presse reçu des éditions Vuibert grâce à la masse critique de Babelio ~

Valérie vit avec sa fille cadette à Montréal.
A 50 ans, elle ne se sent plus en phase avec sa vie actuelle. D'autant plus que sa Fiona, a grandi et va bientôt quitter le nid, la laissant seule.
Valérie est souvent à fleur de peau et sa forte réactivité émotionnelle lui vaut parfois quelques disputes avec sa fille, comme par exemple lorsqu'elle décide d'héberger un réfugié Ukrainien sans lui en parler…
C'est un répondant à un test, que mère et fille se rendent compte qu'elle sont… hypersensibles !
Tu verras que chacune gère sa singularité bien différemment.

Je me suis reconnue dans pas mal d'exemples présents dans cet album.
J'ai toujours su que j'avais une sensibilité très subtile.
Jte rassure, ce n'est pas une maladie, ni un vilain défaut. Suffit juste de s'écouter et faire ce qui nous convient le mieux !

Revenons à Valérie ; ses cinq sens sont en perpétuel éveil, les lumières fortes et le bruit l'incommode… et elle fait preuve d'une hyper-empathie…
En comprenant enfin pourquoi elle éprouve tout + fort, Valérie va se sentir moins différente et cohabiter avec sa particularité.

Cet album est intéressant et sympa à lire, les dessins de @Nathalieprioux sont réalistes, ravissants… et tendances ! Les tenues des personnages, la déco… C'est moderne, j'aime ses petits détails qui changent tout !
J'avais adoré la BD HPI qu'elle avait aussi illustré.

Tu peux te tester à la fin en répondant à quelques questions, comme Valérie l'a fait.

Saverio Tomasella, l'auteur est docteur en psychologie et psychanalyste. Il a écrit d'autres livres comme « Ultrasensibles au travail » qui m'intéresse beaucoup.

Merci à @babelio_ et aux @editionsvuibert pour la découverte.

« Ultrasensibles, une affaire de famille »

Dans ce roman graphique nous retrouvons la plume de Saverio Tomasella qui a déjà publié plusieurs ouvrages sur l'hypersensibilité.

L'hypersensibilité, cette particularité qu'on certains d'entre nous de ressentir, très intensément, les émotions de notre quotidien. de se sentir submergé par la moindre petite chose qui est insignifiante pour d'autres.
D'être agressé par les lumières fortes, les odeurs, le bruit.
De passer d'un état à un autre en très peu de temps. D'avoir besoin de prendre du temps pour soi, pour recharger ses batteries, ce qui n'est pas forcément compris par tout le monde.

Ici, à travers Valérie, cette maman quinquagénaire qui galère avec ses émotions, tous ces thèmes sont abordés.
À travers le roman graphique, c'est un autre public qui peut être touché. Un public plus jeune, et qui ne se tournerait peut-être pas vers un essai ou un roman classique.

Les illustrations de Nathalie Prioux servent à merveille le propos de Saverio Tomasella.

Le gros bonus, pour moi, de ce roman graphique, c'est la petite part de sagesse autochtone que l'on y retrouve, à travers la mère de coeur de Valérie. Les messages délivrés par elle ont résonné fort en moi.

Un roman graphique que je recommande à tous ceux qui s'interrogent sur leur sensibilité, ou qui ont envie d'essayer de l'appréhender un peu mieux.

J'ai beaucoup aimé cette BD pleine de douceur et de poésie. Valérie et Fiona sont toutes les deux hypersensibles mais leur personnalité différente leur fait aborder le monde chacune à sa façon.

Au gré des saisons, on suit le travail que Valérie fait sur elle, on comprend le trop plein d'émotions de ces deux femmes et comment chacune le vit et l'exprime.

J'ai adoré les couleurs chatoyantes des dessins, l'impression d'y percevoir la chaleur du soleil, le vent dans les arbres, l'odeur des sapins ... Les dessins et leurs couleurs nous transmettent aussi des émotions.

En tant qu'hypersensible, j'ai trouvé cette BD bienveillante et lumineuse. Elle fait un bien fou, parce qu'on arrive à s'identifier à des facettes des personnages et qu'on ne reçoit à la lecture que de la douceur. C'est un baume pour le coeur et l'esprit, une bulle d'amour à s'offrir et à lire.

J'ai eu le plaisir de découvrir cette bande dessinée sur un thème qui me parle beaucoup. Pour commencer, la prise en main et la lecture sont vraiment agréables et pratiques grâce au format et à la couverture souple. Ensuite, je trouve les illustrations de Nathalie Prioux très jolies et colorées à souhait.

Ce sont véritablement deux points forts selon moi. C'est une BD que l'on a envie d'ouvrir et j'ai pris plaisir à me plonger dedans.

Elle est accessible à tous et ainsi, les parents peuvent sans aucun problème la prêter à leurs enfants et inversement. La thématique de l'ultrasensibilité - ou de l'hypersensibilité comme elle est plus couramment nommée chez nous - est abordée de façon positive mais ce n'est qu'un survol. En effet, elle reprend les grandes caractéristiques inhérentes aux ultrasensibles quelque soit leur âge (uniquement les grandes lignes donc). Par conséquent, si comme moi vous commencez à en savoir un peu sur le sujet, cette BD vous paraîtra gentillette et sûrement pas assez complète. Elle mériterait en effet d'être plus approfondie textuellement parlant.

D'autre part, un sympathique test est proposé en fin d'ouvrage afin de déterminer notre degré d'ultrasensibilité. le résultat pour moi ne fut pas une surprise ;)

En bref, cette bande dessinée est destinée à tous les publics pour une première approche concernant l'hypersensibilité. Elle délivre un message positif pour qui prendrait connaissance de cette jolie particularité et accepterait de vivre en sa compagnie avec bienveillance. le graphisme est joyeux, coloré et attrayant et le format très appréciable. J'ai passé un bon moment et vous invite à la découvrir en famille.

Merci à Babelio pour cette Masse Critique privilégiée ainsi qu'aux éditions Vuibert.

Retrouvez des photos sur mon blog.

Lien : https://ducalmelucette.wordp..

Un livre reçu grâce à Masse Critique. Merci à Babelio de m'avoir sélectionnée et aux éditions Vuibert pour l'envoi.
Un peu désarçonnée par le contenu: j'avais lu d'autres livres de Tomasella, je suis une bédéphile acharnée, et après cette lecture je suis un peu décontenancée, le livre étant très éloigné de ce à quoi je m'attendais.
Reprenons au commencement. C'est donc une BD sur les ultrasensibles, avec un test à la fin si on veut savoir si on est ultrasensible.
Au niveau graphique, le dessin est semblable à celui de la couverture, avec une certaine douceur dans le tracé, et des couleurs que je trouve plaisantes. Quelques erreurs anatomiques, un tracé simple et presque simpliste, mais il convient à l'histoire.
Sur l'histoire, c'est celle d'une mère avec sa fille, toutes deux ultrasensibles, qu'on suit pendant une année. Je suppose que ces deux personnages montrent les deux facettes de l'ultrasensibilité : l'introversion et l'extraversion. Il y a peu de texte, le livre se lit vite (moins d'1h), si vite que j'ai été assez décontenancée que l'histoire soit si vite finie.
Je pense que c'est un livre adapté pour faire découvrir l'ultrasensibilité, par exemple pour des adolescents. Il évoque quelques pistes à travers la thérapeute et la femme chamane. le reste vient étoffer l'histoire et lui donner un ancrage dans le monde actuel.

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Une histoire de famille

BD récement publiée par les editions Vuibert avec la plume de Saverio Tomasella et les illustrations de Nathalie Piroux pour aborder la sensibilité. Hypersensible ou ultrasensible, par un expert aux multiples ouvrages sur le sujet.

Ravie de découvrir le format BD pour aborder le sujet de l'ultrasensibilité.

Valérie a la cinquantaine et se sent à un tournant de sa vie. Entre sa vie professionnelle d'infirmière à Montréal et sa vie familiale qui évolue avec sa fille Fiona devenant adulte et ayant de vrais choix de vie qui heurtent parfois Valérie.

Ce roman graphique permet de mettre en évidence ces 2 personnages mère-fille, qui vont découvrir ensemble lors d'un test (que l'on retrouve également en fin d'ouvrage afin de vérifier si l'on est soi même concerné) qu'elles sont ultrasensibles.

En effet, ces deux femmes qui vivent la vie à fond, percevant les choses de façon très intense, vont pouvoir mettre des mots sur des sensations parfois peu claires.
Ce moment sera le début d'une prise de conscience et d'une exploration que l'on va suivre au fil des 4 saisons.

Les étapes sont joliment illustrées et on découvre certaines expressions québécoises en plus de suivre les cheminement de ces 2 femmes avec leur sensibilité et leur entourage qui comprend et accepte plus ou moins ces facettes.

J'ai apprécié la douceurs des traits et des illustrations, suivre les réflexions et questionnements des personnages ainsi que le lâcher prise ou les décisions qui en découlent.

J'ai eu plus de mal avec la façon d'effleurer certains sujet sans les aborder davantage, mais je crois que c'est peut être aussi le but de la BD : mettre en bouche, rendre accessible certaines notions en invitant le lecteur à chercher davantage s'il le souhaite.

Une lecture agréable au coin du feu qui donne envie de creuser certaines notions et d'aller lire d'autres ouvrzges de Saverio Tomasella

Merci à babelio et aux editionsvuibert pour cette masse critique et cette découverte.

Valérie, la cinquantaine, aspire au calme. Elle a de plus en plus de mal à gérer l'agitation de la ville et les imprévus. Sa fille Fiona a elle aussi des doutes sur sa façon de gérer ses émotions. Toutes les deux à un tournant de leur vie, elles se posent des questions.
Cette BD aux illustrations toutes douces est une ode à la réflexion sur sa sensibilité. Que nous soyons hypersensibles ou pas, être à l'écoute de soi est d'importance primordiale. Mais ici, Valérie se rend compte grâce à sa fille qu'elle est hyper sensible et cela lui permet enfin d'appréhender les choses autrement. Et de se rendre compte qu'elle est loin d'être seule. de voir qu'être différente ne la rendra pas moins intéressante ou aimée des autres, elle gère juste différemment. Pour Fiona il est question de la même chose, mais elle gère différemment de sa mère. J'ai bien aimé voir ces deux personnalités différentes. le sujet m'a plu, l'aspiration à vivre en harmonie avec la nature aussi. C'est une belle BD, qui se lit quand même très rapidement donc le sujet est vu de façon assez rapide. Petit plus pour le questionnaire en fin d'ouvrage.