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Nathalie Prioux (Illustrateur)
EAN : 9782311150384
176 pages
Vuibert (10/01/2024)
3.64/5   39 notes
Résumé :
On peut être ultrasensible, trouver juste sa place et être heureux !

Valérie, bientôt 50 ans, est à la croisée des chemins. Infirmière à Montréal, elle rêve de quitter son travail et de s’installer loin de l’agitation de la ville, qu’elle supporte de moins en moins. Fiona, sa fille, commence sa vie d’adulte en se heurtant aux doutes et aux intransigeances du monde qui l’entoure. Pour elles deux s’ouvre une année de chamboulements, pendant laquelle ell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Valérie et Fiona sa fille vivent à Montréal. Valérie a des projets mais n'arrive pas à les concrétiser. Elle n'aime pas changer ses habitudes, elle est souvent découragée et fatiguée. Fiona commence sa vie d'adulte et elle est souvent freinée par ses doutes, ses ressentis. Toutes deux vont découvrir leur sensibilité extrême, apprendre à s'accepter et mettre des mots sur leur mal-être. La force de Valérie réside dans ses amies proches qui l'acceptent telle qu'elle est et vont adapter leur projet de vie pour respecter son rythme. On va suivre ces deux femmes pendant quatre saisons au Québec et voir leur évolution. Les illustrations sont splendides et les couleurs reposantes. Les conseils donnés par l'auteur sont subtils et il y a un test en fin de livre pour les lecteurs.

Je remercie les Éditions Vuibert et Babelio pour cette masse critique.
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Ultrasensibles, Une histoire de famille, est une BD de Saverio Tomasella, illustrée par Nathalie Prioux.

C'est le jour de l'an, à Montréal. Valérie est entourée de ses deux filles Fiona et Inès, de l'ami d'Inès, Noah, ainsi que ses deux amies Maëlle et Noémie. En partageant café et infusion, Maëlle, Noémie et Valérie tirent des cartes d'oracle qui sont formelles : pour elles, l'année nouvelle sera placée sous le signe de l'amitié, du changement : une année haute en couleur.

Alors que Valérie part quelques jours dans les Montagnes Vertes, dans le Vermont, fêter la fin de l'hiver avec son amie Kaya, Fiona fait la connaissance de Dimitri, un jeune réfugié russe, qui est arrivé à Montréal quelques jours plus tôt. Fiona propose à Dimitri de l'héberger provisoirement, le temps qu'il trouve une solution. A son retour, Valérie, stupéfaite, demande des comptes à Fiona, une violente dispute éclate entre mère et fille, dépassées par leurs parole et…. leur ultrasensibilité.

Les conversations qu'elles a eues avec son ami Kaya, ainsi qu'avec Silvia, la psychologue auraient pu lui mettre la puce à l'oreille... Mais c'est en réalisant le test que lui propose Fiona, que Valérie prend véritablement conscience que sa sensibilité est bien supérieure à la moyenne – on peut parler d'ultrasensibilité. Fiona -ultrasensible elle-aussi – trouve les mots justes pour expliquer à sa mère qu'il ne s'agit pas d'une maladie, mais d'un tempérament, qui concerne de 20 à 30 % de la population. Kaya, l'amie de Valérie, complète l'explication en affirmant qu'il est difficile pour les personnes ultrasensibles de vivre dans un monde absurde dans lequel règnent égoïsme, violence et méchanceté. Pour autant, elles doivent développer leur sensibilité, l'exprimer sans limite et sans censure, et surtout savourer la vie telle qu'elle est, sans compter....

Lorsque la BD se termine, on quitte à regret Valérie et ses amies qui s'apprêtent à fêter la Saint-Sylvestre, on mesure les changements prédits par les oracles, et le chemin parcouru par toutes et tous.

J'ai beaucoup aimé passer quatre saisons au Canada, découvrir la ville de Montréal en compagnie de Valérie, Fiona, leur famille et leurs amis. Je connaissais peu les expressions québécoises qui apportent du piquant au texte. Les illustrations de Nathalie Prioux nous donnent à voir une ville et de magnifiques paysages. Elles donnent vie et mouvement à des personnages attachants. Ultrasensibles, une histoire de famille met en images les manifestations de l'ultrasensibilité et ce qu'elle représente pour celles et ceux qui la vivent au quotidien. A la fin de l'ouvrage se trouve un test : « Suis-je ultrasensible ? » n'hésitez pas à le réaliser… Il vous permettra peut-être de mettre des mots sur des ressentis familiers que vous ne savez pas expliquer.

Deux petits reproches : j'aurais aimé en savoir beaucoup plus sur l'ultrasensibilité. Que fait-on lorsque le test se révèle positif ? Par ailleurs, il me semble que l'auteur passe très vite sur la fin de l'histoire…

Embarquement pour Montréal réussi, à bord d'une BD vitaminée et colorée !

Je remercie les éditions Vuibert et Déborah Zitt de Babelio de m'avoir adressé Ultrasensibles Une histoire de famille dans le cadre d'une Masse Critique Privilégiée afin d' en faire la critique.




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Valérie arrive à un tournant de sa vie et se pose des questions sur son avenir d'autant qu'elle se sent sensible voire trop à tout ce qui l'entoure.
C'est par le biais d'un test avec sa grande fille Fiona qu'elles se rendent compte qu'elles ont le même haut niveau de sensibilité.

Une bande dessinée agréable à lire, lu en une seule soirée, moi qui peine à terminer les romans commencés en ce moment, j'ai eu l'impression d'avancer.

Cela m'a fait plaisir de retrouver l'écriture de Saverio Tomasella grâce auquel j'ai moi-même découvert que j'étais ultrasensible avec son ouvrage Ultrasensibles au travail et une rencontre dans les locaux de Babelio. C'est donc avec empressement que j'ai accepté de recevoir ce livre dans le cadre d'une masse critique. Je remercie d'ailleurs les éditions Vuibert et Babelio.

Lu rapidement, j'ai apprécié les magnifiques paysages québécois ainsi que les éléments qui caractérisent l'hypersensibilité aux travers des personnages. Cependant, j'ai mis un moment avant de rédiger ma critique car il y avait un bémol dans mon enthousiasme. Et, c'est en lisant les autres critiques que j'ai pu mettre des mots plus précis sur mon ressenti.

Il me manque quelque chose pour adhérer complètement. C'est cette impression de rapidité de lecture, de survol qui a freiné mon élan. Je pense que j'aurais aimé suivre davantage le parcours des personnages notamment comment elles allaient vivre leur quotidien après cette découverte, même si on peut le deviner. C'est cet après qui me manque.
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A Montréal, Valérie , 50 ans, s'interroge sur ces choix de vie et ses désirs, mais avec une fille adulte (Fiona) qui cherche son identité propre en tant qu'adulte... pa si simple. Mais grâce à ses amis et à Fiona, Valérie va avoir l'opportunité de réajuster ses choix pour aller vers quelque chose qui lui correspond mieux. Pour cela il a suffit de définir un trait de personnalité : l'ultra-sensibilité.

Le récit est donc divisé en quatre, une pour chaque saison pour montrer l'évolution de ces personnages et leur cheminement vers leur acceptation.

A l'heure où on cherche à vivre dans une société plus tolérante et respectueuse des singularités de chacun, ce livre a pour but affiché de faire une place aux HPI / HPE, personnes pour lesquelles il existe de nombreuses étiquettes et encore plus de débat sur leur singularité - à une époque où on met les individus dans des "cases" d'une manière ou d'une autre, rien de bien étonnant jusque là.
Les auteurs ont donc mis en scènes des scènes chez une thérapeute, et aussi le questionnaire qui figure en fin d'ouvrage. Jusque là, rien de bien surprenant ni très original non plus. Là où je m'interroge, c'est sur la nécessité d'avoir "collé" cette description de personnalité avec des théories spirituelles (les oracles, tarots, lightworkers, etc) et aussi des personnages qui font "la une" des débats idéologiques (u personnage homo, une asexuelle, des autochtones canadiens, et un réfugié qui fui la guerre en Ukraine,...).

Si je n'ai pas d'a priori négatif sur ces questions, au contraire, je n'en ai pas bien vu l'utilité dans le récit. Cela m'a plutôt donné une impression d'éparpillement et de "fourre tout" inclusifs (très vendeurs en ce moment). Mais pour autant je n'ai pas trouvé que ça permettait de faire avancer le sujet, la narration ou encore la compréhension de la singularité de ces individus. Etait-ce pour se démarquer d'autres ouvrages sur le sujet ? La question reste ouverte.
Si ce récit a beaucoup plu à ma fille, pour ma part je n'ai rien vu de transcendant dans cette bande dessinée sur ce sujet qui me tient pourtant très à coeur.

Pour finir sur une note beaucoup plus tranchée dans le positif, j'ai trouvé les illustrations de Nathalie Prioux très agréables et certaines vraiment jolies !

Je remercie donc les éditions Vuibert et Babelio pour ce partenariat Masse Critique.
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« Ultrasensibles : une histoire de famille » est une BD de 170 pages éditée dans un format pratique à emporter partout (correspond à un format A5).

Les dessins de Nathalie Prioux sont plutôt à mon goût car les traits sont nets, et les personnages ont un côté enfantin tout en étant relativement réalistes. Deux défauts toutefois : la taille des yeux du personnage principal et le fait qu'on ne distingue pas assez la différence d'âge entre les personnages (pourtant importants pour comprendre les rôles de chacun). Les dessins sont pleins de couleurs et nous invitent à une reconnexion avec la nature.

L'histoire se déroule au Québec, notamment à Montréal, et cela peut forcément convoquer des souvenirs lorsqu'on y a mis, comme moi, les pieds dans sa jeunesse.

Voilà ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre. Pour le reste, ça se corse :
En couverture, deux femmes. Ce qui laisse à penser que l'ouvrage s'adresse plutôt à un public féminin. Ce qui se confirmera à la lecture… Comme si l'ultrasensibilité était un problème plutôt féminin. Au contraire : parce que nos sociétés enseignent aux garçons à ne pas montrer leur sensibilité, je pense que l'ultrasensibilité est plus difficile à vivre chez les hommes que chez les femmes*.

L'histoire :
Raconté comme ça, ça ne semble pas passionnant… et ça ne l'est pas !

Beaucoup de passages m'ont paru inutiles. Ils n'apportent rien à l'histoire. Quelques expressions québécoises sont présentes sans doute pour rendre le texte plus amusant, mais je les ai plutôt trouvées gênantes. Des références à la guerre en Ukraine cherchent sans doute à rendre le texte plus actuel, mais là encore, ça ne me paraissait pas très utile.

Pire, quelques problématiques sont balancées sans réflexion et sans suivi dans l'histoire. L'histoire survole les sujets et ne descend jamais en profondeur. Des passages sont véritablement problématiques. Quelques exemples :
- quand on apprend que la mère n'a révélé l'existence du père à sa fille qu'à l'adolescence : rien de plus ! On ne comprend pas pourquoi.
- quand la fille déclare au réfugié russe si elle a un petit ami, elle répond : « je suis asexuelle » et ça s'arrête là.
- quand la mère écrit dans son journal intime « Mon cher journal… voilà que j'écris comme Anne Franck, si sensible elle aussi » : franchement déplacé !

Le titre de l'ouvrage « Ultrasensibles : une histoire de famille » laisse entendre que les liens familiaux en lien avec l'origine de l'ultrasensibilité seront abordés : il n'en est rien (pas de psycho-généalogie ici).
Le sujet est sérieux et n'a été, pour moi, qu'effleuré dans cette BD. le tout avec un fond d'ésotérisme un peu « cucu » (on retrouvera des références au tarot divinatoire, à l'ère du Verseau, etc.) qui est en contradiction avec le traitement scientifique qu'on se doit d'avoir sur un sujet de psychologie !

On apprend dans ce livre quelques caractéristiques des personnes hypersensibles (au travers d'un test) notamment le lien entre la sensibilité sensorielle (goût, odeurs, lumière, bruit, etc.) et la sensibilité relationnelle (lien aux autres). L'importance du lien avec la nature ou encore de la distance (physique ou sentimentale) entre les gens (au travers du lien mère-fille, du lien avec un étranger qui vient habiter à la maison…). Je me suis d'ailleurs reconnu sur certains points. de ce point de vue, c'est toujours agréable de lire un livre qui donne l'impression de nous comprendre.

Il est difficile pour moi de faire une critique sur cet ouvrage sans évoquer « le jour où… », une série de BD de Beka Marco et Cosson, qui abordent des sujets équivalents. Si les prétentions sont les mêmes, dans le cas de cette série, on ne retrouve pas les défauts d' « Ultrasensibles » car les sujets y sont développés avec plus de délicatesse, de sérieux et en exploitant réellement les connaissances scientifiques en psychologie. J'ai eu l'impression dérangeante à la lecture d' « Ultrasensibles » d'une sorte de copie de mauvaise facture.

En résumé, pour les dessins j'accorderais 4 étoiles mais pour le scénario/le texte seulement 1 étoile. Ce qui fait une moyenne de 2,5.

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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Cette semaine c'était étrange. Je me suis sentie très fragile et en même temps très en forme ; parfois à vif, pour des petits riens : une contrariété, une contrainte inattendue, une tâche imprévue... Je sentais la fatigue monter d'un coup ou une sorte de découragement. Dans ces cas-là, je deviens irritable sans pouvoir y remédier. J'ai parfois l'impression d'être une girouette qui vire au gré du vent.
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Je me sens différente. Je suis tout le temps en décalage, avec les autres, avec la société. Comme si je n'appartenais pas à ce monde.
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- Ton score dépasse largement 30, tu es ultrasensible.
- Ultra quoi ?
- Ultra sensible. Fort sensible, hautement sensible...
- Ah ! C'est grave, docteur ?
- Pas du tout. Ce n'est pas une maladie, mais un tempérament. Qui concerne 30 % de la population*
- Autant ? Alors je ne suis pas la seule à être aussi bizarre ?
- Loin de là !....
.....
- Et on fait quoi, quand on est hautement sensible ?
- On arrête de se croire anormale, on respire et on peut enfin être soi !
- Ouah ! Tout un programme.



* selon les études, les chiffres varient de 20 % à 30 %
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- Es-tu sereine en ce moment ?
- Cela dépend des jours. J'ai remarqué que je suis très sensibles aux atmosphères. Au travail, si l'ambiance est tendue, je deviens tendue moi aussi. Je perds de l'énergie. Je suis moins à l'aise, beaucoup plus à cran...
.... alors qu'avec des amis proches ou dans la nature, je me sens bien tout de suite. Je m'apaise, je revis. Je me recharge.
- C'est important de bien choisir ses amis. Allons marcher un peu.
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Tu sais, il y a peu de personnes fiables et justes, mais elles existent.
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Videos de Saverio Tomasella (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Saverio Tomasella
À l'occasion de la parution de son nouveau livre "Les bonheurs de l'art", Saverio Tomasella a répondu aux questions des lecteurs Babelio.
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Chaque tableau révèle un fragment de bonheur. C'est cet enseignement que nous dévoile Saverio Tomasella en nous conviant à découvrir dans un bouquet de Séraphine de Senlis notre moi profond, les premiers pas de l'enfance dans une scène de Vincent van Gogh, ou encore le chemin de nos désirs dans une sculpture de Camille Claudel : tous les bonheurs de l'art pour changer de regard sur la vie.
Saverio Tomasella est docteur en psychologie et psychanalyste. Auteur notamment de Hypersensibles, le sentiment d'abandon, Attention coeurs fragiles, Tu ne le sais peut-être pas mais tu as un don, il est également conférencier.
+ d'infos : https://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212572261/les-bonheurs-de-l-art
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