Citations sur Une vie plus belle que mes rêves (48)
Retirez vos chaussures et votre ceinture. S'il vous plaît. Je m'exécute sans rien ajouter. La contrôleuse découvre alors ma chaussette jaune à l'effigie des Minions et sa cousine, la chaussette verte sur laquelle les mots "Choco Addict" sont brodés. Je n'ai plus aucune crédibilité.
L’important est que tu ne te laisses pas influencer par tes peurs mais par tes envies.
-- Et tu crois vraiment que tu vas réussir à te débrouille sans moi ?
-- Sa question me fait vaciller. Je comprends subitement que ce lien qui nous lie, ma dépendance envers lui, qui comblait mes manques et apaisait mes craintes, et le sentiment de force, voire de domination, qu'il en retirait, ce lien qui nous aliénait l'un à l'autre, ce n'était pas vraiment de l'amour. Même si chacun de nous y trouvait son compte, d'une certaine façon, notre relation ne nous rendait pas heureux. Elle ne nous permettait pas d'avancer, d'évoluer, d'être nous-même. D'être libres.
" Et vous, quels rêves n'avez-vous pas encore eu le courage de réaliser?"
Je n'aurais su lui répondre, là non plus. La vérité, c'est que je n'ai ni rêves, ni projets. La seule chose dont je suis sûre, c'est que la vie que j'ai menée jusqu'à présent ne me convient plus, aussi bien ma vie professionnelle, amoureuse que personnelle. Cette prise de conscience me donne le tournis et me terrifie, car cela suppose que je dois changer sur tous les plans. Est-ce que cela vaut la peine, ne serait-il pas plus raisonnable de m'accommoder des quelques inconvénients de cette existence, plutôt que de chercher à la réinventer toute entière...
Quand on prend conscience de la fragilité de la vie, on a envie d’en célébrer chaque seconde. Cette pensée m’inspire particulièrement. J’ai trente-sept ans, soit la moitié de ma vie active. Comment ai-je passé les trente-sept premières années ? Qu’ai-je construit ? Me suis-je réalisée ? Ai-je fait quoi que ce soit dont je puisse être fière ? Je dois reconnaître que je n’ai de réponse satisfaisante à aucune de ces questions, ni à la plus importante : ai-je été heureuse ?
Peu à peu,Louise intègre que l'une des façons de survivre est de ne plus penser au passé,d'aider les autres à être heureux, et de sourire pour que personne ne voit nos larmes
Nous sommes tous reliés les uns aux autres et partageons parfois les mêmes inspirations, les mêmes messages de l'univers, même si l'explication nous échappe."
- L'important est que tu ne te laisses pas influencer par tes peurs, mais tes envies. De quoi as-tu vraiment envie ?
- Hum... J'ai envie d'être heureuse. Mais aussi, d'être respectée et libre d'être celle que je suis.
En prononçant ces mots, je suis submergée par l'émotion...
- Je viens de comprendre une chose, lui dis-je. Pour y parvenir, je devrais commencer par me respecter moi-même et accepter mes faiblesses et mes erreurs, non ?
J'ai l'impression de me retrouver dans l'avion de mon rêve, penchée au-dessus du vide et de mes angoisses.
Le bonheur se trouve de l'autre côté.
LES notes de piano s’enchaînent tout doucement, les unes après les autres, comme si le pianiste craignait de me réveiller. Puis il accélère, tout en gardant un toucher léger, aérien, tel un papillon se posant sur une fleur. La main reproduit ce rythme inlassablement, totalement sous l’emprise de la mélodie. Elle s’active, ralentit, repart de plus belle et dépose quelques nuances de vert ici, une ondée bleutée par-là, et des touches de rose encore ici.