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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai l'impression que beaucoup d'entre nous ont découvert cette trilogie à l'adolescence. Pour ma part, j'avais commencé par la fin...
Sylvie est adulte, elle est sur le point de prendre son envol, sauf qu'elle accepte mal que sa mère quitte Xavier, l'homme qu'elle connaît depuis Viou (le premier tome, qui porte son nom). Elle sera amenée à reconsidérer le passé sous un autre angle. Et si... mais il faut avant tout qu'elle vive sa vie, et qu'elle accepte que les autres, sa mère y compris, vivent la leur. Ce n'est pas forcément facile maintenant, alors si l'on retourne dans ces années-là, cela l'était encore moins.
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Troyat a l'art consomme de traiter de sujets assez en avence sur son epoque du point de vue des moeurs et de nous en faire des romans tres modernes finalement car cette histoire aurait pu se derouler de nos jours.Le theme du couple est intemporel et son ecriture franche donne au roman un rythme qui eloigne l'ennui.Un beau livre classique a decouvrir.
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Relire Henri Troyat aujourd'hui offre une belle leçon : il est possible de publier un roman de gare (feelgood aujourd'hui) tout en sachant écrire. 

Le style de Troyat est riche, avec un langage châtié, peut-être trop dans les dialogues (mais je n'ai pas connu les années 50-60 et quand on écoute des vidéos de l'INA d'époque, on se rend compte que les gens alignaient correctement deux phrases). 

L'histoire présente un intérêt pour la France d'avant car, disons-le, ce livre a vieilli, alors qu'il a été publié en 1987. 

Je me demande à partir de quand les auteurs et les autrices de roman de gare ont abandonné l'amour des mots pour se concentrer sur l'histoire. Est-ce par manque de talent ou par paresse ? Ou parce qu'ils pensent que leurs lecteurs et lectrices ne comprennent pas 3 mots d'un registre soutenu ? 

Bref, le troisième bonheur, c'est le roman de gare de grand-mère, dans le meilleur sens du terme. C'est le troisième tome d'une trilogie qui traite avant tout des relations entre une fille et sa mère. Un amour possessif, étouffant, qui se trouve aujourd'hui davantage dans les séries vénézuéliennes. 

Ce livre me réconcilie avec les romans de gare et me donne envie d'en écrire un deuxième, après Les Dettes de Je.

Je lirai une autre fois cet auteur, sûrement son Goncourt : L'Araigne (1938).
Lien : https://benjaminaudoye.com/2..
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Après avoir lu les deux premiers tomes de la trilogie sur Sylvie Lesoyeux, je voudrais absolument lire le troisième, tellement je m'étais attachée au personnage principal et son entourage. Je n'étais pas déçue. J'ai retrouvé dans « Le troisième bonheur » Sylvie, devenue une jeune femme, toujours en quête d'elle-même et désireuse d'être aussi belle et charmante que sa mère Jilou. Elle adore sa mère et la trouve - comme tout le monde d'ailleurs - une femme exceptionnelle.

Dans ce livre pourtant, son admiration pour sa mère est mise en question quand celle-ci se montre très égoïste au moment où Sylvie ne s'y était pas du tout attendue. Sans trop révéler de l'histoire, Sylvie voit que sa mère a beaucoup plus de défauts qu'elle avait pensé. C'est une grande déception de découvrir la vraie nature de la personne qu'elle aime tant, mais en même temps c'est aussi l'occasion pour elle de prouver « qu'elle a une existence en dehors de sa mère ».

Pour moi Sylvie montre beaucoup de caractère et d'intelligence dans cette histoire. Elle n'a jamais été une bonne élève à l'école et elle n'a jamais été aussi belle et charmante que sa mère, mais elle prouve à plusieurs reprises qu'elle est forte et capable et qu'elle est là quand les personnes qui lui sont chères ont besoin d'elle. La vie n'a pas été facile pour Sylvie avec plusieurs deuils depuis son plus jeune âge, mais pour moi elle se montre la vrai « femme exceptionnelle «  de cette histoire.
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La conclusion de la trilogie. On fait face à la vie. le concept est un peu Nietzchéen: "Il faut quitter la vie comme Ulysse Nausicaa – bénissant plutôt qu'amoureux." On remplace vie par personne aimée et cela pourrait faire une bonne morale pour cette oeuvre.
La réflexion s'invite quant à nos motivations: Jilou est-elle égoïste? Faut-il réellement choisir une personne pour laquelle on s'enflamme? Qu'est-ce qui, en temps présent, nous motive réellement?

Les dures lois immorales de l'amour, comme le fait si bien comprendre le texte, d'autant plus que la victime est, de base, vue comme experte et en maîtrise d'elle-même.

On s'aperçoit aussi de la place qu'ont désormais pris chacun des personnages dans l'histoire, même ceux qui ont disparu, dans l'affect du lecteur. C'est dire si Jilou la cajoleuse et la Grand-mère froide et pieuse sont mises au même niveau.
Sylvie, en tous cas, a fini par tout comprendre.
Le mot de la fin, qui est un nom propre, est central à l'histoire toute entière et aux réflexions qui en découlent.

Petits détails: qu'est devenue Ernestine? Où est enterrée Tante Madeleine?
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