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3,22

sur 549 notes
La construction de cette histoire est interessante, tout demarre dans une première scène qui réunit tout les personnages autour d'un barbecue et où le drame va se réaliser.
A partir de là, on suit chaque personne, un chapitre pour un personnage : on lit leur point de vue mais aussi leur mode de vie. Ils sont tout à tour décortiqués, analysés, certains m'ont plus interesser car ils étaient plus impliqués dans l'affaire qui nous interpelle : le gifle. Les chapitres sur les personnes secondaire m'ont paru un peu long.
La fin explique l'intervention de ces personnes, mais je reste un peu déçue, car si la gifle a fait réagir, les conséquence sont un peu plates et et inatendues, j'attendais autre chose, peut être plus spectaculaires.
En fait, je me suis demandée où l'auteur veut nous mener
- l'éducation des enfants qui devient trop lasciste
- le regard d'une population aisée en Australie,
tout est relaté de façon superficielle.

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De nos jours, un couple de la banlieue de Melbourne réunit famille et amis un jour d'été autour d'un barbecue. La fête bat son plein lorsqu'un adulte, excédé par le comportement d'un enfant de quatre ans, le gifle. C'est à partir de là que tout dérape. Les injures fusent et la jolie photo du bonheur de la middle-class australienne se cloque, comme trop chauffée par le soleil du bush australien.
Cette gifle était-elle méritée ? Est-ce le résultat malheureux d'un emportement ou un crime qui doit être traité devant les tribunaux ? L'auteur s'empare de ce fait somme toute presque banal, pour décrire une société australienne contemporaine qui s'étiole.
Au fil des chapitres, à travers le regard de huit des témoins -un couple mixte, une cougar ambitieuse, un macho pure sucre, deux ados qui découvrent l'amour et leur sexualité, un patriarche grec, une maman bobo- de cette scène, l'auteur Christos Tsiolkas décrit avec des mots crus, mais jamais vulgaires les conséquences de cet acte.
Juste sous les cloques de la photo apparaissent les grandes plaies de la société australienne : le communautarisme, le racisme, les problèmes d'éducation, la jeunesse qui se noie dans l'alcool et la drogue.
Tsiolkas de sa plume caustique n'épargne aucun de ces personnages, il nous raconte leurs vies, leurs failles et leurs secrets les plus inavouables. Tout n'est pas joli sous le vernis, mais c'est aussi ce qui rend ces personnages si attachants, si humains.
MON AVIS :Ce livre est dure, corrosif et il ne peut pas laisser indifférent tant il est dérangeant, on aime ou on n'aime pas. Et moi, j'ai aimé. J'ai adoré ce style direct et sans fioriture. Un véritable coup de coeur. Fleurs bleues s'abstenir.

Lien : http://meellylit.canalblog.c..
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J’ai été très déçue par ce roman. Je suis arrivée à bout difficilement et en lisant en diagonale. On nous parle de « La Gifle », cet acte physique très controversé ainsi que de toutes les aventures qui vont en découler mais ou sont elles ? Je trouve le récit plat et sans saveur. Dès le début il y a trop de personnages différents et on se perd tout de suite dans leurs liens. Par la suite, les chapitres suivent différentes personnes mais au final l’histoire reste très peu centrée sur La Gifle et c’est bien dommage car il y aurait plus de choses à dire. Alors oui je vois que l’auteur veut nous faire réagir sur des sujets d’actualité (drogue, alcool, sexisme, tromperie, éducation familiale, etc) le tout avec des mots crus mais cela n’a pas fonctionné pour moi car trop de longueur. Je n’ai pas du tout accroché, les personnages ne sont pas assez approfondis au niveau du caractère et il manque cruellement de rebondissements pour dynamiser le récit.
Bref, très long pour pas grand chose malgré des sujets intéressants.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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Ce livre fait partie de ceux qui méritent davantage de publicités qu'il n'en a eu, et qui aurait dû en avoir davantage que ce dont bénéficient certains livres insipides. C'est un roman riche, bien écrit, qui fait réfléchir, qui présente une galerie de personnages, une société un peu à la dérive, et pas toujours sympathique. Il soulèvera plusieurs questions intéressantes. Ce qui revient, au détour des pensées et des rencontres des personnages les uns avec les autres, c'est bien sûr, l'événement auquel ils ont tous assisté: la fameuse gifle. Chacun donne son point de vue, ses arguments. J'ai été surprise que l'argument mis en avant par plusieurs personnages soit: on ne frappe pas un enfant. À la limite, je comprendrais un: on ne frappe pas un enfant qui n'est pas le sien, on laisse les parents s'occuper de ça. J'ai été choquée que des personnages apparemment équilibrés disent qu'il ne faut pas frapper un enfant. C'est avec ce genre d'affirmations idiotes qu'on se retrouve avec des enfants qui n'ont pas de limites. Si on ne peut faire entendre raison à un enfant, s'il répond, parle mal, ou (comme le faisait Hugo), menace d'autres personnes avec une batte et fait un caprice, une claque ou une fessée ne lui fera pas de mal. Les personnages qui s'enflamment en répétant bêtement qu'il ne faut pas frapper un enfant confondent maltraitance et punition méritée. Cela m'a fait prendre conscience d'un fait que j'ai du mal à accepter: de vraies personnes pensent comme ça. Il n'y a qu'à voir le débat que je trouve ridicule autour de la fessée. Beaucoup confondent fessée méritée et maltraitance. En outre, si un enfant est réellement maltraité, il sera, malheureusement, le dernier à oser dénoncer son bourreau.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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J'ai vraiment a-do-ré ce livre !

J'avais pourtant quelques appréhensions en l'ouvrant, la narration à plusieurs voix notamment. J'avais peur de revivre la même journée (le fameux barbecue qui a donné lieu à la gifle) avec la vision différente de chacun des personnages. Mais non, cette journée n'est que le point de départ, la vie continue en s'attardant sur tel ou tel participant. La gifle reste le fil rouge mais chaque chapitre représente presque un roman à lui tout seul. C'est un peu difficile au début de cerner tous les personnages qui apparaissent en même temps lors du barbecue, il est préférable de les noter pour ne pas s'y perdre.

Christos Tsiolkas parvient à nous faire entrer à chaque fois dans l'intimité de ces gens, pourtant très différents les uns des autres : de l'adolescente amoureuse au grand père nostalgique, en passant par la quadragénaire libérée ou l'alcoolique mal dans sa peau. On s'attache à eux, on les déteste, on les comprend puis on les juge. Les thèmes que l'auteur aborde sont très intéressants, qu'il s'agisse de l'enfant-roi, des femmes sans enfant, de l'exil, de l'amitié qui se délite avec le temps... J'ai beaucoup aimé le chapitre très touchant sur Manolis.

Le portrait que dresse l'auteur de l'Australie et plus particulièrement de la communauté grecque est saisissant et parfois horrifiant. Les personnages sont souvent antipathiques (la grand-mère Koula en particulier !) et tour à tour racistes, homophobes, mesquins, individualistes, égoistes, haineux... On est si immergé dans cette atmosphère que l'on se sent souvent mal à l'aise face à leurs paroles.

En bref, ce roman est vraiment impressionnant, il tient en haleine du début à la fin et donne envie de s'y replonger encore et encore. Une magnifique découverte !
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Le début était prometteur : Un couple organise un grand barbecue, réunissant ainsi leur famille, leurs amis et des collègues de travail.
L'histoire se passe en Australie et les protagonistes sont d'origines très diverses (grecs, aborigènes, anglais, indiens…).
Au cours de la journée, un adulte gifle un enfant exaspérant et à partir de là, tout explose. Les relations entre les uns et les autres se délitent, la gifle n'aura été que le révélateur de leurs préjugés, de leurs failles etc…

Très déçue, je me suis arrêtée après une centaine de pages.
Ce qui m'a gêné c'est le fait que l'alcool, la drogue, l'infidélité soient exposées aussi « facilement », à croire que cela est la norme, cela confère aux personnages un côté trop caricatural et vite ennuyeux.
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Lors d'un barbecue entre amis, Hugo se prend une gifle par un homme qui n'est pas son père. le petit garçon n'a que quatre ans, cet incident devient donc un drame. Non pas que je tolère la violence mais certaines situations peuvent parfois nous mettre à bout. Mais si évidemment rien n'excuse de faire subir sa colère à une personne, notamment un enfant. Après ce geste malheureux, je m'attendais à l'onde de choc promise dans ce roman mais quelle déception !

Je ne suis pas une personne facilement choquée, que ce soit par les faits ou les paroles. Pour tout vous dire, dans mon entourage, c'est plutôt moi qui interpelle parfois les gens plutôt que le contraire. Alors si je vous dis que j'ai trouvé ce roman malaisant, c'est que cela doit être le cas. Lorsque j'ai dit à mon amie "Bonheur_Lecture" que je me lançais dans cette lecture, elle m'a mise en garde en me disant qu'elle avait lu un autre livre de cet auteur et qu'elle l'avait trouvé vulgaire. Je pense que je l'écouterais la prochaine fois, surtout que l'on se ressemble toutes les deux.

Aucun des personnages n'est attachant ! J'ai l'impression que Christos Tsiolkas a fait ressortir chez ses personnages tous les travers de l'être humain. Adultère, perversion, violence, arrogance, prétention, égoïsme et tellement de vulgarité...
Je me demande encore aujourd'hui comment j'ai tenu le coup jusqu'à la fin du livre. L'espoir peut-être. L'espoir d'un déclic, d'un retournement de situation. Mais page après page, ce n'était que noirceur de l'âme humaine. Il serait dur de vous expliquer pourquoi je suis plus choquée par un tel livre et pas par un thriller. Sûrement à cause de l'écho de cela renvoie dans nos vies. Les personnages de "La gifle" sont Monsieur et Madame Toulemonde en apparence. En apparence, voilà le problème. Finalement, qui sont réellement ces personnes que l'on croise, avec lesquelles on discute, que l'on aime parfois ?

Je suis désolée de cette critique qui n'en est pas une mais difficile pour moi de vous raconter les faits. J'ai en moi simplement cette sensation de malaise, de perte de temps, de dégoût.
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Si jamais vous en tête une image idyllique de l'Australie, la lecture de ce livre vous ramènera sur terre...Racisme et drogue sont au rendez-vous et sont agrémentés d'un univers assez sombre et déprimant.
Bon je vous rassure, ma critique n'est pas que négative. L'histoire, la pyschologie des personnages est intéressante et le style de l'auteur est assez percutant mais s'il fait le choix d'être assez cru dans son vocabulaire et la description des scènes au risque de perdre quelques lecteurs au passage.
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Je suis enfin venue à bout de ce roman sans intérêt... On pourra dire que j'ai vraiment peiné... Pfff ...Passons sur la question du style puisqu'il n'y a rien à en dire. Les personnages sont communs, plus ou moins tarés, plus ou moins vulgaires. La sexualité est très présente mais présentée sous un angle réellement rebutant, très primaire...Certains parlent de choc... "la Gifle" n'aura même pas eu le mérite de me choquer! J'aurais préféré...
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Ce livre est épuisant, on s'épuise à suivre les états d'âme, les sexualités exacerbées, les envies refoulées et les rêves des uns et des autres pour se retrouver, à la moitié du livre, avec un roman un peu lourd et rasoir tant le récit de l'ordinaire de personnages eux-mêmes très quelconques peut engendrer ennui et bâillements. Tout est convenu.
Surtout si, comme c'est le cas ici, l'écriture bien volontairement "verte" et colorée demeure du niveau d'un roman moyen et long, la trame narrative se poursuit d'un narrateur à l'autre et il y en a 8 !
Roman de gare sans intérêt, script une série TV de seconde zone, l'auteur sous couvert d'une sociologie bon marché nous explique la meilleur façon de sniffer, de picoler, de tromper sa femme et ses amis. Racisme, homophobie, xénophobie, mensonge.........j'ai rendu mon tablier à la 166 page. Lecteur passe ton chemin et essaye donc, sur un sujet comparable,Tom Wolfe.

Ce roman a été couronné en 2010 par le Man Booker Prize 2010, très étonnant quand ce même prix littéraire a été attribué il y a qq temps à Naipaul et JM. Coetzee pas tout à fait de la même pointure littéraire.
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