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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce livre est complètement déjanté et loufoque au possible.
Impossible de vous en restituer mon ressenti tant je ressors déboussolée par cet étrange livre. Moi qui ai tant aimé les deux derniers romans d'Emilie, Lunch-box et le prince à la petite tasse, j'avais envie de découvrir ses anciens opus.
Me voilà donc à lire L'enlèvement des sabines.

Une poupée gonflable en guise d'au-revoir pour Sabine qui quitte son entreprise pour se lancer dans la poésie, c'est original comme cadeau. Ça devient surtout très gênant quand il faut voyager dans le train avec cette poupée sexy.

À côté de cette autre Sabine parfaite il y a un petit monde qui gravite. Tous cinglés. La mère de Sabine qui m'a bien fait rire tant elle est maboule à s'exciter sur la boîte vocale de sa fille à tout bout de champs. 2' pour laisser un message à sa fille alors qu'un condamné à mort a tout le temps qu'il veut pour son dernier message. Pauvre mère.

Puis il y a le mari de Sabine, Hans, metteur en scène. On ne sait pas trop ce qu'il fait là ni à quoi il sert mais bon les présentations sont faites.

Ce roman s'articule autour de multiples formes de narration: des dialogues scènettes pour Hans et Sabine, un monologue déjanté quand c'est la mère qui gueule, des lettres que Sabine écrit à sa poupée, et bien d'autres formes.

Bref, c'est un roman qui m'a semblé très brouillon sans fil conducteur avec un mic mac de style en tout genre. J'ai retrouvé certes avec plaisir l'humour singulier de cette auteure. Mais c'est à peu près tout. Ses derniers romans sont bien plus aboutis selon moi. Encore heureux.
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Je referme ce livre avec un sentiment mitigé...
J'ai aimé le rythme de l'écriture d'Emilie de Turckheim, tout comme dans "Pop Corn Melody" sorti en 2015. Ici, le changement de style narratif appuie encore sur cette instabilité de souffle; comme si l'on passait du sprint à la course de fond et inversement. Comme si on percevait les battements de coeur tantôt affolés, tantôt léthargiques de l'héroïne, prénommée Sabine.
L'intrigue tourne autour de cette quadragénaire qui n'a jamais réussi à avoir d'enfant, qui souffre de ne pas être la préférée de sa mère et qui décide de quitter son boulot pour se mettre à écrire de la poésie.
C'est d'ailleurs à l'occasion de son pot de départ que le cadeau de ses collègues, une poupée gonflable, prénommée elle aussi Sabine, que l'incongruité de sa place au coeur de la société va se révéler. En effet, Sabine est une femme que l'on a toujours qualifiée d'effacée, à tel point qu'elle se sentirait presque invisible. le monde qui l'entoure se révèle violent, agressif pour une personnalité aussi éteinte. Tout l'émeut; y compris cet espèce de double en plastique...
Mais c'est là où le bât blesse: où donc veut nous amener l'auteure? J'avoue ne pas encore avoir compris... Est-ce une réflexion sur la femme dans la société? Sur la violence qui nous entoure? Sur la folie?
Vraiment, je demeure perplexe...
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