Un garçon sur le pas de la porte

Micah Mortimer, la quarantaine, vit seul, il fréquente peu de monde, maniaque, il suit invariablement la même routine. Il a une petite amie, mais ils habitent chacun de leur côté. Il a une sorte de boulot de concierge dans son immeuble et il exerce dans l'assistance informatique. « Une discipline qui avait le mérite de ne pas tâtonner, c'était oui ou non, noir ou blanc, aussi logique et ordonné qu'un jeu de dominos. »

Sans aucun doute sa vie est belle. Il n'a aucune raison d'en changer. Un soir en rentrant du travail, il trouve Brink, un jeune garçon, assis sur le bord du perron. Un type un peu dans son genre à lui. Micah a connu sa mère lorsqu'il était étudiant et Brink est persuadé qu'il est son vrai père.
Anne Tyler nous brosse le portrait d'un homme qui mène une vie prudente, d'une rigidité indéfectible, une vie banale donc et son quotidien si bien agencé va être déstabilisé par l'arrivée inattendue d'un fils dont il ignorait l'existence.

Mais c'est en fait l'histoire d'un homme trop bien rangé, qui n'arrive pas à s'engager, et qui peu à peu s'éloigne de tout. L'apparition de ce fils va lui faire prendre conscience que sa vie n'est pas aussi parfaite qu'il pouvait le penser. L'auteur a l'art de nous décrire avec précision tous les détails du quotidien de Micah, elle sait nous le rendre sympathique et elle porte un regard intime sur le coeur et l'esprit de cet homme. Ce récit est aussi une histoire d'amour ratée. Un court roman, léger, chaleureux et amusant à la fois.

Lire un roman de l'auteur est une valeur sûre et elle sait trouver les mots pour relater une relation entre un homme solitaire et un jeune garçon qui pense qu'il est son père. Un livre rempli de délicatesse pour un roman réussi, intéressant et touchant. J'ai aimé.

Il ne se passe pas grand chose dans ce court roman. La vie du personnage est monotone, un peu comme la lecture de ce livre.
Malgré des personnages attachants, quelques scènes sympathiques je ne peux pas dire que j'ai été emballée par ce texte.

Je suis restée sur ma faim, j'ai l'impression d'avoir lu une introduction ou un brouillon pour un roman plus profond sur la vie d'un homme qui cherche sa voie, un homme qui essaie de surmonter ses échecs.

Un peu déçue ... j'ai un autre roman de Anne Tyler en attente, je verrai bien

Un personnage principal attachant, des personnages secondaires qui pourraient l'être mais survolés, on entre et on progresse dans ce livre avec espoir mais...mais, une intrigue ,faiblarde, qui fait pschitt...et une fin en queue de poisson tuent cet espoir. C'est vraiment dommage car l'idée de départ était riche de possibilités.
On a de plus en plus l'impression, Ann Tyler n'est pas un cas isolé, que les auteurs ont du mal avec leur chute; vertige de la page pleine ?

(Lu dans le cadre d'une opération Masse critique, mille mercis à l'éditeur et à Babelio pour cette lecture)

De la même auteure, j'avais apprécié la lecture de Vinegar girl, avec ses personnages et situations assez drôles. Ce nouveau roman est de nouveau une chronique familiale ancrée dans la vie quotidienne, centrée cette fois sur Micah, un quarantenaire maniaque de ménage et qui fonctionne aux habitudes. Cet aspect est assez amusant, ainsi que les personnages qu'il croise dans son boulot de dépanneur informatique. Mais pour le reste, on est vraiment dans le récit du réel, que ce soit la vie amoureuse de Micah (enfin la rupture amoureuse surtout), sa vie familiale (trop brièvement évoquée avec ses nombreuses soeurs) ou même ce garçon qui sonne un jour chez lui en prétendant être son fils issu de son premier amour. Rien que des choses crédibles, réalistes… et donc pas vraiment passionnantes.

Attention, tout cela se lit très facilement et très agréablement (et rapidement aussi avec moins de 200 pages composées surtout de dialogues), mais disons que ce que j'attends des fictions c'est… de la fiction, avec des aventures et des rencontres originales, des rebondissements inattendus. Ici, c'est trop la vie de monsieur tout-le-monde qui nous est racontée, avec un épisode de sa vie sans grande conséquences, ou tout du moins ces conséquences ne sont-elles pas développées, à peine évacuées dans une dernière page qui nous laisse sur notre faim.

Au final, une lecture très plaisante, j'ai lu ce roman avec plaisir en une journée, mais qui manque d'enjeux et d'envergure à mon goût.

Premier livre d'Anne Tyler que je lis. J'ai aimé sa plume tous les détails qu'elle apporte au cours de l'histoire sur les personnages mais pas que, les paysages, leurs émotions. Malheureusement je reste mitigé je m'attendais à une fin différente, il me manque quelque chose…
Mention spécial au « dieu de la circulation »!

Oui, on peut avec une histoire simple, faire un bon livre, il suffiet que le déroulé soit logique, les personnages attachants et que l'on s'intéresse, un peu, à cette ambiance, lente. Pas de révélations, de sursauts, de cris, un monde d'êtres humains qui vivent et ont leurs petits soucis. J'ai bien aimé

Un homme dans la quarantaine mène une vie banale, routinière, réglée comme du papier à musique, il est pourtant issu d'une famille aimante et joyeusement désordonnée. Il vit seul. Un jour, il trouve sur le pas de sa porte un adolescent qui se prétend être son fils. Depuis ce jour tout se dérègle dans sa vie. Il prend conscience de la futilité de son existence. Pourquoi il n'arrive pas à tisser des liens avec les gens, pourquoi il n'arrive pas à retenir les femmes qui font irruption dans sa vie. Une histoire simple qui est peut-être celle de nombreuses personnes solitaires. JB

Je découvre avec plaisir cette auteure dont j'ai aimé la façon de brosser le portrait de son personnage:
tout en finesse et en empathie pour des traits de caractère plutôt agaçants et ridicules!
Elle parvient à nous rendre Micah attachant et sympathique,
à nous inspirer de l'indulgence pour sa rigidité... et ce n'était pas gagné !!

Une histoire courte et simple, la vie d'un homme un peu trop ancré dans ses routines, à mon gout, qui vit à coté de sa vie. Ce n'est pas palpitant, il n'y a pas de mystère. Un livre sans prise de tête. J'ai pas accroché plus que ça.