The Nice House on the Lake, tome 1

Ce comics part d'une très curieuse idée où l'un de vos amis universitaires avec qui vous avez tant partager est en fait une sorte d'entité provoquant une dizaine d'années après la fin du monde mais vous épargnant avec un groupe d'amis. Qui de mieux qu'une villa luxueuse au bord d'un lac dans le Wisconsin ?

On pourrait être reconnaissant à cet ami Walter qui nous veut du bien de nous avoir épargné des brûlures au quatrième degré. Cependant, ce n'est pas l'attitude de la majorité du groupe prisonnier de cet espace-temps.

J'avoue ne rien avoir lu de ce genre et cela a rendu ma lecture particulièrement intéressante à cette découverte originale. Evidemment, on se pose beaucoup de question sur ce mystérieux personnage. L'intrigue est plutôt passionnante dans ce huis-clos digne d'un film d'horreur.

Cependant, la fin de ce premier tome semble relancer les cartes de manière tout à fait artificielle avec la possibilité d'un retour en arrière grâce à un homme providentiel. J'avoue avoir beaucoup moins aimé ce tour de passe-passe.

Pour autant, dans l'ensemble, malgré quelques passages sans doute trop bavards, c'est un titre assez iconoclaste qui mérite d'être découvert d'autant que la qualité graphique est également au rendez-vous grâce à une mise en scène parfaitement orchestrée.

10 Petits Invités mystère.
1 Maître de Jeu impitoyable et omnipotent.
Un scénario hors du temps et des limites du supportable avec un dessin proche d'un storyboard pouvant parfois paraitre super grossier, parfois extraordinairement beau, mais cela n'a pas vraiment d'importance ; ce qui compte, c'est la puissance de transmission de l'information et des émotions.
Et là, on y est.
En plein dedans !

Autant vous prévenir, on est très loin de « La maison près de la fontaine… » (Nino Ferrer)
La jolie maison au bord du lac apparaît comme un palais des horreurs surréaliste et envoutant.

Alors... vite ! le tome DEUX !

Je ne sais pas trop ce que va donner la suite mais j'ai vraiment été embarquée par ce premier tome de diptyque entre horreur, thriller et science-fiction post apocalyptique.
Ca commence comme pourrait commencer un film d'horreur ou de suspece lambda : 10 personnes avec des liens plus ou moins existants, qui se retrouve dans une magnifique maison sur l'invitation d'un ami commun à tous : Walter. Walter est super sympa mais un peu bizarre, l'ami indispensable à chacun, le gars à qui on se confie, le gars qu'on prend comme témoin.
Puis, l'innommable se produit : en dehors de nos 10 copains, tout le monde meurt. Que va-t-il se passer, comment réagir quand il n'y a pas de sortie et pas d'espoir et que d'autres surprises redistribuent les cartes.
J'ai vraiment bien aimé.
Il y a des tas de choses qui sont vraiment super : la narration, le postumat de départ, la psychologie des personnages.
J'ai vraiment apprécié la façon dont chaque personnage est identifié par un symbole.
Et j'ai vraiment adoré le graphisme que j'ai trouvé très travaillé, typé et d'une grande expressivité.
Certains personnages sont très identifiables mais par contre d'autres passent complètement à la trappe pire, ils se confondent même un peu...C'est la consultante ou le médecin qui parle? Je trouve aussi dommage que les relations entre les personnages ne soient pas mieux exprimées. A part les liens de quelques uns, le reste est relativement flou.
Bon, à suivre!

Je ne suis pas un grand féru de BD donc mon avis n'est pas forcément le meilleur.

Ce tome 1 de "The nice house on the lake" est un huis clos puissant, centré sur les relations entre les personnages. L'histoire est "simple" : un groupe de vieux amis se retrouve invité par Walter, leur pote en commun, dans une somptueuse villa au bord d'un lac. le cadre est idyllique, la villa est incroyable. Tout est parfait, quoi ! Sauf que très vite, les mauvaises nouvelles arrivent sur les smartphones : New York est en train de brûler, ses habitants avec. Deuxième mauvaise nouvelle : c'est en fait la planète entière qui est concernée par cette apocalypse, mais la villa semble préservée.
Très vite, les personnages se posent les mêmes questions que le lecteur : pourquoi Walter les a regroupés ici ? Pour les protéger ? Et surtout qui est vraiment Walter ? Ou plutôt, qu'est vraiment Walter ?

On est très vite happé par cette histoire, les personnages sont bien travaillés et j'ai trouvé les dessins d'Alvaro Martinez Bueno magnifiques (mais je répète que mon expertise sur le sujet est très limitée). Je ne qualifierais pas cette oeuvre de thriller horrifique, même si on s'en approche. Ce qui prime ici, ce sont les relations entre les personnages, l'amitié, l'amour aussi, le tout dans une ambiance sombre et hyper travaillée. J'ai adoré et je vais me procurer le tome 2.
"Tu l'imagines comment, toi, la fin du monde ?"

Une histoire enivrante et déroutante.

Tout chancelle. On est projeté dans l'histoire, dans l'horreur de la situation, dans la pression qui monte.
Un monde qui s'effondre et un récit qui se dévoile au fur et à mesure.

L'ambiance, les dessins, les personnages… tout est une réussite dans ce tome 1. On s'attend à ce que les choses dérapent n'importe quand…

Un groupe de personnes se voient être invité à passer un séjour dans une maison de vacances paradisiaque avec un décors l'étant tout autant.
Leur point commun, elles connaissent toutes Walter, d'une manière ou d'une autre, ami du lycée, rencontre dans un bar...
C'est ce dernier, ce Walter qui les a invité à passer quelques jours dans cet endroit merveilleux, mais se pourrait-il que cela cache quelque chose ?

La narration de James Tynion IV est maitrisée, si au début il nous présente un gros nombre de personnage qu'il sera difficile de tous appréhender, il va peu à peu nous faire explorer la psyché de chacun afin que l'on puisse mieux les connaitre, connaitre leur lien avec Walter, connaitre leur passé, leur vie actuelle... Tout en faisant avancé l'intrigue et le côté angoissant de l'histoire avec une bonne dose de mystère.

Le dessin d'Alvaro Martinez qui pourrait en gêner certains au premier abord, colle parfaitement au récit et renforce d'autant plus le côté oppressant du récit.

Un bon premier tome qui donne envie de lire le deuxième et dernier de cette étrange histoire.

Walter invite une dizaine d'amis à passer quelques jours de vacances dans une magnifique villa au bord d'un lac. Ils ont connu Walter à différents moments de sa vie. Connaître est peut-être un bien grand mot, et s'il n'était pas celui qu'ils croyaient ? Qui est-il et surtout, que veut-il ? L'ambiance est à la fête, mais plus pour longtemps.

L'atmosphère festive se transforme rapidement en un huis clos oppressant. Au fur et à mesure des découvertes et des révélations, chacun réagit à sa manière et les clans se forment. C'est intéressant de voir la réaction de chacun. Ça ne m'a cependant pas aidé à éprouver un quelconque attachement.
La narration est sur une double temporalité. Des flashbacks nous présentent chaque personnage et le moment où ils ont connu Walter. le scénario est un peu alambiqué et il m'a parfois fallu faire quelques retours en arrière. On passe du thriller à la science-fiction avec un zeste d'horrifique. Je ne vous dis pas tout, vous laissant le plaisir de la découverte.

Le graphisme est superbe. Les dessins et la colorisation sont très réussis et j'ai aimé les belles mises en page. le seul bémol, c'est que j'ai eu parfois du mal à différencier les personnages tellement ils se ressemblent tous. La transcription d'e-mails et de messages rend la lecture attractive et dynamique.

Au départ, j'ai pensé qu'on était dans une histoire un peu à la Agatha Christie, mais l'auteur part dans une tout autre direction. L'histoire est captivante et très mystérieuse et j'ai hâte de voir ce que nous réserve la suite.

Un album que j'ai beaucoup apprécié. Je l'ai trouvé très innovant et original. Vivement le tome 2.
Lien : https://www.facebook.com/lec..

Quelle étrange lecture … Ce sont les couvertures qui m'ont attiré, et je ne regrette pas, loin de là, mais je ne saurai pas vraiment dire ce que j'ai pensé de cette lecture et si elle m'a entièrement plu.

Il y a un homme, Walter, il y a ses proches, aux profils divers et variés, qu'il a connu dans des circonstances différentes, et il y a une villa, dans laquelle il les invite tous pour un week-end. Et puis il y a l'apocalypse qui arrive.

Un scénario très intéressant mais complexe, beaucoup de personnages que j'ai eu du mal à intégrer. Les dessins, eux, m'ont beaucoup plu.

Malgré le sentiment de ne vraiment pas tout comprendre j'ai été emmené jusqu'au bout de ce premier tome et je me ferai un plaisir de lire le deuxième.

Pas forcément une grande lectrice de comics, j'ai tout de même été tentée par la lecture de The nice house on the lake, tant l'engouement général suscitait ma curiosité.

Dans ce huis clos, onze personnes se retrouvent dans une villa au bord d'un lac. Chacune d'entre elles est lié à un certain "Walter". L'homme, souvent ami de longue date, n'est en réalité pas celui qu'ils pensaient.
Un air d'apocalypse flotte dans l'air... mais je n'en dis pas trop.

Ce tome lance un certain nombre de pistes, assez inexplicables : statues, symboles, mur invisible, guérison spontanée... Il pose beaucoup de questions. Les personnages ont aussi un vécu commun, on commence à percevoir les liens qui les relient.

Un premier volume très prometteur, qui offre beaucoup de suspense. J'ai bien aimé ma lecture ! Entre Agatha Christie et Stephen King, c'est un comics qui distille le mystère, avec un brin de surnaturel qui pointe le bout de son nez.

Graphiquement, c'est assez captivant.
D'un point de vue narratif, c'est très efficace. On en redemande !

 Et toi, comment tu l'imagines la fin du monde ? »

Derrière le décors carte postale et l'invitation se cache une autre réalité toute… la fin du monde c'est pour maintenant !

Impossible d'en dire plus sans dévoiler des infos réservées à celles et ceux qui seront titillé(e)s par l'idée de plonger dans ce récit que je vous conseille fortement!

Côte scénario, James Tynion IV en appelle à ses mentors (mais pas que) pour nous absorber dans son univers apocalyptique, rythmé par les petits secrets de protagonistes, leurs alliances et leurs trahisons.

On retrouve l'ambiance des meilleurs huis clos de Stephen King pour animer la cohabitation des élus de Walter, des visions d'horreur à la hauteur des scénaristes Clive Barker ou John Carpenter, et on ressent l'esprit de celui qui lui a donné envie de devenir scénariste, l'auteur Neil Gaiman, le père de la série mythique « Sandman », qu'il cite et qu'il fait dessiner dans son ouvrage.
Côté dessin justement, nous ne sommes pas en reste, car Alvaro Martinez Bueno parvient parfaitement à incarner ces influences avec un trait ciselé, invasif et marquant.

Récompensé par 4 Prix Prix Eisner, « Nice House in the lake » est donc une petite claque, intrigante, addictive et dérangeante.

Et le meilleur, c'est qu'il s'agit d'un premier cycle, dont le cliffhanger nous frustre mais nous tient déjà en haleine en attendant la suite !