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3,39

sur 1029 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Certes, je ne suis pas une experte en ce qui concerne les albums d'Astérix et suis sans doute la personne la moins bien placée apporter un jugement objectif sur cet album mais je peux tout de même vous dire mon ressenti. Certes, l'humour est toujours au Rendez-vous ainsi que les jeux de mots que l'on retrouve régulièrement mais je peux avouer que ce n'est cependant pas le meilleur album que j'ai lu, loin de là !

L'histoire est originale puisqu'il s'agit de celle de d'engagement d'une comédienne du nom de Latraviata (d'où le nom de l'ouvrage) se faisant passer pour une Falbala dorénavant mariée et vivant loin du petit village de nos héros afin de récupérer des objets ayant appartenu à Pompée mais relativement baclée à mon goût (excusez-moi l'expression !). Ces derniers ont en effet été offerts aux deux mères respectives de nos deux amis, Astérix et Obélix pour leur anniversaire et Pompée, de retour en Gaulle, est bien décidé à mener lever une armée afin de renverser le grand Jules et de prendre sa place !

Le lecteur sourit de temps à autre mais je ne peux pas dire avec certitude que je serai capable de me remémorer cette lecture dans les prochaines années. Dix minutes de lectures au cours desquelles j'ai passé un moment très agréable mais cela ne va pas au-delà. Dommage ! A découvrir néanmoins pour le plaisir !
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Oui, oui, bien sûr, on n'est certes plus dans la grande période d'Astérix "Piloté" de haut vol par René Goscinny, avec ses deux niveaux de lecture jeunesse/adulte, les jeux de mots de bon aloi, le second degré permanent, les allusions anachroniques, le souffle épique de certains scénarios inspirés de l'Histoire avec un grand H (notamment les albums Astérix Légionnaire et Astérix et Cléopâtre).

Tout ici tombe à plat ou presque. Certaines répliques sont besogneuses et aussi plates que le plan euclidien (« hé hé, p'tit perroquet va », « et à part ça, quoi de neuf ? »), certains jeux de mots sont qualifiés de mauvais par Uderzo lui-même (le « moi d'or » attribué par César, « j'en ricane d'aisance », il m'a fallu chercher longtemps pour le comprendre celui-là), certaines ficelles un peu trop grosses : réutilisation en "guest star" de personnages des précédents albums pour relancer l'intérêt dans un scénario plutôt poussif : Pompée le traitre, Tragicomix le bellâtre, Roméomontaigus l'ivrogne..., et les parents d'Astérix et d'Obélix qui débarquent de Condate, personnages ignorés pendant 30 albums...

Mais Uderzo ne s'arrête pas là, il commet les pages les plus ridicules et insupportables de la série (par manque de talent ? par manque d'inspiration ?). Les mères pour le moins possessives d'Astérix et d'Obélix font tout pour marier leur progéniture trop célibataire à leur goût. Elles les ridiculisent totalement en imposant potages de légumes, savon qui pique dans les yeux, rendez-vous galants, danses folkloriques… Et puis quoi encore ? Peut-on oublier qu'Astérix et Obélix sont les farouches guerriers qui ont fait trembler Rome ? Plus loin, Astérix se prend pour une puce géante suite à un coup porté par Obélix, un petit bisou de Latraviata et une rasade de potion magique du druide Panoramix, et ça va durer pendant plus de 8 pages de « voui » et de « youpiii » (pages 22 à 29), une éternité !

Non seulement Astérix et Obélix tombent amoureux à répétition dans cet album (pour faire plaisir à leur mère ?) mais Idéfix également, il se fait la malle en plein milieu de l'histoire (page 28) et réapparait à la dernière vignette avec sa dulcinée et une portée de chiots dont on n'entendra plus jamais parler par la suite.

L'anniversaire fêté en commun pour Astérix et Obélix qui seraient nés le même jour est en contradiction flagrante avec le choix pris dans l'album n°23 Obélix et Compagnie, où seul Obélix fête son anniversaire et reçoit en cadeau la garnison de Babaorum à combattre en combat singulier.

Et pourquoi, me suis-je demandé, ce surréaliste épisode du dauphin chevauché par Astérix, mal venu, incompréhensible et totalement irréel ? Mais au fait... Astérix sur un dauphin est également sorti en figurine chez Plastoy, me semble-t-il, ça doit donc être symbolique... Mais bien sûr ! il s'agit de justifier la présence des dauphins dans le parc Astérix, une attraction phare revendiquant désormais sa place parmi les thèmes des albums, au prix d'une verrue immonde et absurde dans le scénario ! Cette scène est également là pour faire aimer les gentils dauphins amis d'Astérix et pour donner envie à nos enfants d'aller les voir « en vrai ». Chez Astérix, finalement, tout est devenu commercial ! (NB : l'attraction créée en 1989 a depuis été interdite et le parc a fermé son delphinarium en 2021).

Je pensais à l'époque qu'Uderzo avait touché le fond du bassin avec cet album pitoyable. Mais je m'étais lourdement trompé. le calamiteux et apocalyptique dernier tome 33 n'avait pas encore vu le jour !

[Texte publié en 2011 et revisité en 2024]
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J'ai le sentiment que sans Goscinny, il n'y a plus qu'un seul niveau de lecture des aventures d'asterix. Et ce niveau s'adresse aux enfants....
Je pense donc que je suis trop vieille pour apprécier l'oeuvre d'Uderzo seul.

Encore une fois ce tome s'appuie sur des "vieux" épisodes à succès avec le retour de certains personnages....
Et donc on tombe sur une petite incoherence : dans les précédent volume quand Obélix fêtait son anniversaire, ce n'était pas celui d'Asterix....

Et petit clin d'oeil de la péninsule armoricaine : en 2016 le Transport Gaulois Veloce n'arrive toujours pas à Condate 😉
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Je suis déçu par cette BD, La verve de Renée Goscinny n'est plus là : un texte en demi teinte, des jeux de mots inexistants ou tirés par les cheveux. Heureusement les dessins sont là, mais ça ne suffit pas à emballer l'histoire.
C'est l'anniversaire d'Astérix et d'Obélix : et oui ils sont nés le même jour. Pour l'occasion leurs mères sont venues de Condate, et comme cadeaux Astérix et Obélix reçoivent un glaive serti de pierres précieuses et un casque romain. Mais ces cadeaux appartiennent à Pompée, l'ennemi De César et les romains veulent les récupérer.
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De tous les albums d' Asterix que j'ai lu ( j'ai pas mal encore à faire) , c'est celui qui m'a le moins amusé.Quelques passages, avec un sourire tout au plus.
La présence des parents de nos deux gaulois, apporte un petit plus.
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Comment se porte Astérix ? Il se prend pour une puce sauteuse. Allons bon, v'là aut'chose !
Uderzo au scénario, il y a eu plus de hauts que de bas, il faut l'avouer. Cet album est un des exemples qui auraient été les plus marquants sans le mastodonte de WTF avec lequel Albert termina ses histoires en solo (vous voyez duquel je veux parler). Ici, comme toujours depuis sa reprise de la série, la marque de fabrique de Goscinny a laissé place à du bas de gamme, du bon marché : des fois ça marche plutôt bien à quelques pages près, comme pour "Le Grand Fossé" mais surtout "Astérix chez Razahade" ou "Le fils d'Astérix", des fois ça tombe à plat. L'humour fait sourire, parfois jaune, parfois vraiment, mais un tout petit peu. En conclusion, trois gags seulement sont réellement convaincants : le Transport Gaulois Véloce (encore que l'auteur s'est senti obligé d'en rajouter), le trophée que César remettra à Astérix, et la surprenante aventure amoureuse d'Idéfix. Il y avait quoi, ce jour-là, dans la potion magique ?
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C'est la première fois que je lis un album d'Astérix, du moins en tant qu'adulte. Peut-être que j'en ai déjà lu avant, mais je n'en ai aucun souvenir. En même temps, s'ils sont tous de la même trempe, je comprends pourquoi.

Personnellement je n'ai pas accroché, en tout cas pour cet album. le scénario est cousu de fils blancs. Pour commencer, l'intervention du dauphin divin qui sauve Astérix m'exaspère car ça génère des stéréotypes sur cet animal, tel que le "dauphin merveilleux". En plus, çà tend à légitimer le dauphin "ami-objet" coincé dans les parcs aquatiques. Bref, énervant.

Ensuite, certaines répliques font référence à des choses qui ont supposément été dites précédemment alors que ce n'est pas le cas. Par exemple, Astérix prétend avoir parlé avec Obélix a propos voyage pour aller voir leurs pères, alors que quelques pages auparavant, c'est dit explicitement que c'est pour aller voir le mari de Falbala. Bon, certes, ils se trouvent dans la même ville, mais ce n'est pas la même chose je trouve, car les pères ne sont pas impliqués directement dans le problème qui implique l'aventure.

En ce qui concerne l'humour, ça tombe souvent à plat. Dommage, le double niveau de lecture aurait pu être intéressant.

Apparemment, comme moi, beaucoup de lecteurs Babélio n'ont pas apprécié ce tome. Ils laissent sous-entendre que les autres opus sont plus appréciables, je retenterai alors peut-être ma chance.

[Challenge ABC 2018-2019]
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J'aime bien quand la BD mélange petites histoires et Histoire. Ici, c'est assez bien parti, vu que l'on a l'arrivée de Pompée, membre du triumvirat avec César et Crassus. On entre de plain-pied dans les guerres civiles que vont se livrer César et Pompée à la mort du troisième larron. On est donc grosso modo aux alentours de 49 avant Jean-Claude, si mes souvenirs sont bons. (Pour info, Alésia, c'est en 52 avant Jean-Christophe)

Et en même temps, on fête l'anniversaire d'Astérix et d'Obélix, et arrivent les mamans... pendant que les papas des deux compères sont prisonniers à Condate (Rennes). Les mamans veulent marier leurs fistons. Et les papas veulent sortir de taule.

Sur ces entrefaites arrive Latraviata, une actrice-espionne à la solde de Pompée, qui entend récupérer un casque et un glaive orné de pierreries. Malheur, ces deux objets ont été offerts par les mamans à leurs rejetons.

Voilà le décor bien posé... et c'est déjà la fin du tome.

Il n'y a pas de faute majeure. Mais pas d'éclat non plus. Je me dis que sur L Histoire, on aurait pu faire mieux. Cela manque de rebondissements, de tension, de surprise, de caricatures, d'humour, de running gags... Bref, à mon sens, cela manque de tout ce qui fait le sel et le sucre de la série. Qui plus est, il n'y a qu'un seul niveau de lecture. Exit ces petits calembours, ou ces clins d'oeil, réservés aux grands enfants que nous sommes (bien sûr) restés. le seul petit frisotti de clin d'oeil est le Transport Gaulois Véloce... Trop court.
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J'ai moyennement apprécié ce tome-ci.
Le seul point positif que j'ai relevé est le fait qu'on voit les parents d'Astérix et Obélix.
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Avec cet album, je suis arrivée dans une période gauloise où les scénarii manquent cruellement de profondeur ... 

Un album où apparaissent Obelodalix et Gélatine, les parents d'Obélix et Astronomix et Praline ceux d'Asterix

Des noms de romains toujours amusants comme Cartapus et Romeomontaigus

Mais à part ça pas grand chose ... Les deux héros déjoueront les artifices de leurs mères qui veulent les marier ; la fausse Falbala sera démasquée, quelques romains seront cognés et il y aura un banquet à la fin !   
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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