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Je ne suis pas vraiment un lecteur de manga, je n'y connais rien dans les genres, les catégories, les règles... Alors je donne un avis de candide, d'amateur...
Cette série ramenée par ma fille est sans doute ma meilleure expérience dans le genre. Un dessin délicat et lisible. Une histoire plutôt bien tournée même si pas fondamentalement originale. Des personnages plus épais, plus intéressants, moins naifs. Cela fonctionne.
Un début tout en nuance et une fin plus virile donne envie de poursuivre la lecture.
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J'ai trouvé ce premier tome très original, et les dessins, d'une très grande sensibilité. J'ai beaucoup aimé découvrir cet univers étrange, ces coutumes propres à ces habitants de la "Baleine de Glaive" et cette vie qu'ils se sont créée, sans connaître la vérité sur leur monde.

J'ai hâte de découvrir ce que ce combat final a à nous offrir, et dans quelle direction l'histoire va continuer, parce qu'on sent qu'elle en a sous la pédale.
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Le premier contact avec une bande dessinée est toujours visuel et les Enfants de la Baleine possède indéniablement une identité graphique singulière, le démarquant des standards actuels des mangas jeunesse et adulte. Pour représenter ses personnages, l'auteur adopte un trait crayonné simple et délicat, comme si ces individus se présentaient à nous avec modestie ou indifférence. Néanmoins, une belle palette d'expressions évite toute monotonie au cours de la lecture et il est assez aisé de distinguer les nombreux acteurs de l'histoire. Concernant l'univers, Abe Umeda multiplie l'étrangeté et le détail, offrant un mélange de naturel et d'artificiel, d'organique et de minéral. L'environnement s'impose alors aux lecteurs comme une entité vivante avec son histoire, ce qui n'est pas sans rappeler les décors et les architectures des oeuvres de Miyazaki (Nausicaa et la vallée du vent).

Il est d'ailleurs dommageable qu'un format plus grand n'ait pas été adopté pour l'édition française, le manga aurait gagné en lisibilité, que ce soit en termes de qualité de lecture ou d'exposition auprès d'un public pas forcément attiré par le genre.
La maîtrise des émotions est la thématique forte de ce manga fantasy. Cependant, il n'est pas majoritairement question d'égocentrisme, d'interrogations personnelles ou de recherche d'identité. Non, l'émotion est ici caractérisée par le rapport à l'autre et comment les nombreuses convictions se heurtent à la réalité des inconnus que nous découvrons, ou des « mal-connus » que nous côtoyons depuis toujours.
Mais l'auteur est subtil et la découverte de son monde original et mystérieux grâce à ses personnages permet d'éviter un propos lourd et maladroit. Pas de pesantes explications ou de parcours didactique à travers le point de vue unique du protagoniste. Même si ce dernier est attachant avec son désir quasi-compulsif de conserver par écrit la moindre bride d'expérience humaine, le récit ne se centralise pas sur son évolution vers l'âge adulte. Non, ici tout passe par la rencontre avec une réelle « variété » d'individus. Des êtres construits selon divers degrés d'acception et de rupture avec leur environnement commun. A mesure que l'intrigue avance, et que les problématiques s'imposent, on découvre qu'il n'y a pas vraiment de personnages fondamentalement forts ou faibles. Chaque individu est dépeint comme un être humain qui a appris ou apprend à gérer ses limites et sa fragilité, ou celles de l'idéologie qu'il veut honnêtement protéger.

L'action est bien présente dans les Enfants de la baleine, pouvoirs magiques et décors complexes sont employés pour donner de l'intensité aux affrontements. Dès la fin du tome 1, les premières révélations apparaissent avec brutalité et les conséquences vont germer dans un deuxième et un troisième tome qui continuent de dévoiler les mystères entourant la baleine de glaise. La narration s'intensifie donc au cours de ces trois premiers volumes, chacun ayant la particularité de se terminer sur un cliffhanger. de quoi donner toujours du rythme à un manga qui aime souvent esthétiser la contemplation et l'introspection. Il est aussi assez fascinant de voir comme l'humour et la légèreté apparaissent comme naturels chez les personnages et non comme un outil narratif employé mécaniquement par l'auteur pour faire « respirer » son intrigue. Pour celles et ceux qui aiment les détails vivants d'un univers secondaire, Abi Umeda propose aussi entre les chapitres des « notes de scribes », c'est à dire des plans et des explications imagées concernant le mode de vie et l'écosystème des habitants de la baleine de glaise. de quoi donner du corps à l'émotion et à la réflexion.

Mélangeant artistiquement poésie et survie, les Enfants de la baleine est un manga doté de nombreux atouts de séduction. Il est fort possible de ne pas succomber à son charme discret et subtil, mais il serait bien dommage de ne pas se laisser tenter.
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Coup de coeur pour ce 1er tome. Une origine bien mystérieuse : l'auteure et dessinatrice Abi Umeda (c'est expliqué en fin de tome) s'est rendue dans une étrange boutique spécialisée dans la vente de scénarios librement utilisables pour écrire ce manga... elle se serait en fait inspirée du journal d'un étranger, traduit en japonais. Info ou intox pour déverser un peu plus de mystère ? Quoi qu'il en soit, on plonge avec délice dans l'univers fantastique de ce "château ambulant" construit en glaise, voguant sur des mers de sables. 513 personnes y survivent, coupés du reste du monde. On suit le héros principal Chakuro, 14 ans, scribe de la "Baleine" et accessoirement atteint d'hypergraphie. La série débute par une scène d'enterrement poignante. Ici, la plupart des habitants meurent jeunes, car l'utilisation de leur "saimia" ou "pouvoir des émotions" les condamne à une mort précoce. A part les sages, personne ne sait ce qu'il se passe ailleurs. Jusqu'à ce que Shakuro se rende sur une autre île et découvre une jeune fille nommée Lycos... La fin du tome est sanglante :-( le plan de la "Baleine de glaise" à la fin du tome, avec toutes ses fonctions utiles, finit de nous rendre incollables sur la vie à bord de l'île. Des émotions poignantes, un héros attachant et un univers fantastique qui fonctionne impeccablement... ça y est j'ai déjà le 2 sous le coude.



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Offert par une amie, ce manga m'a d'abord intriguée par son titre, "Les enfants de la baleine" et son univers. Un univers composé d'une mer de sable et d'un groupe de survivants dérivant sur une ville-bateau.

Peu de temps après avoir débuté ma lecture, j'ai malgré tout été un peu déçue par cet univers. J'ignore si c'est la manière dont l'auteur nous le présente, sans préambule ni explications précises, ou le graphisme, manquant de précision à mon goût. Je me suis sentie un peu frustrée car j'imaginais un univers beaucoup plus travaillé visuellement. Mais il ne s'agit que du premier tome donc j'espère que cet aspect sera approfondi.

Pour ce qui est des dessins, j'ajouterai que dans ce domaine, les personnages m'ont aussi un peu déçue. J'ai eu du mal à les "identifier", d'autant plus que l'on distingue à peine s'il s'agit de garçons ou de filles et cela, pour tous les personnages! En ce qui concerne le personnage principal de Maruko, j'ai dabord cru qu'il s'agissait d'une volonté de l'auteur de lui donner un air androgyne. Mais par la suite, je me suis rendue compte qu'il en était de même avec la plupart des autres personnages et qu'il s'agissait tout simplement du style de l'auteur. Dans certains mangas, le genre des personnages (masculin/féminin) est volontairement effacé et cela ne gêne pas pour autant la compréhension de l'histoire. Mais ici, cela m'a gênée.
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Un quasi coup de coeur pour cette série découverte sur la chaîne de la booktubeuse Lince Otaku !
L'histoire prend place à bord d'un vaisseau, où on suit Chakuro, jeune scribe, dans son quotidien. Alors qu'il explore une île, il découvre une jeune fille blessée....

Mon avis : ce manga est magnifique ! Il m'a juste manqué un petit quelque chose pour que le coup de coeur soit là. J'ai craqué d'abord pour la jaquette, l'illustration est magnifique, les dessins intérieurs, plein de détails, le sont également. L'histoire, l'ambiance si douce et poétique, les personnages sont intéressants et intrigants et on se demande quels sombres secrets conservent les anciens...
Une belle découverte, je ne suis pas déçue ! A suivre !!!
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Cela faisait un petit moment que je ne vous avais pas parlé de manga. Il était donc grand temps d'y remédier et pas avec n'importe quel manga qui plus est : Les Enfants de la Baleine, mon dernier coup de coeur !

Lorsque Glénat a annoncé que ce manga s'inscrivait dans le sillage de Nausicäa, autant dire que j'étais plus qu'impatiente de le découvrir. Nausicäa est l'un de mes premiers mangas et a marqué toute mon enfance. Première découverte toute petite d'Hayao Miyazaki, depuis je n'ai eu de cesse de regarder tous ses nouveaux animés. Sur ce point, Glénat ne s'est pas trompé, on retrouve bien l'esprit de Nausicäa dans Les Enfants de la Baleine, qui parvient également à imposer sa propre marque.

Les Enfants de la Baleine nous entraîne donc dans un monde post-apocalyptique, aux côtés de Chakuro, adolescent âgé de 14 ans, et scribe de la Baleine de Glaise, vaisseau voguant sur les mers de sables de ce monde étrange. Vivant en complète autarcie, les habitants de la Baleine de Glaise possèdent également un don : ils peuvent manipuler le saimia, un pouvoir venu de leurs émotions. Leurs capacités à ressentir et à en tirer un pouvoir font des habitants de la Baleine de Glaise des êtres exceptionnels. Les émotions, voilà le coeur du récit. Chakuro et ses amis coulent des jours heureux à bord du vaisseau, tout en s'interrogeant sur les mystères du monde extérieur. Jusqu'au jour où une mystérieuse jeune fille débarque, amenant avec elle bien plus que de simples questions. Avec elle, c'est tout leur monde qui va brusquement basculer. Appartenant à un peuple dénué de toute émotion, Chakuro va voir la fin du monde qu'il chérissait tant à cause de Lycos. Lycos va quant à elle voir toutes ses convictions bouleversées. Qui est vraiment l'ennemi ?

Visuellement, ce manga est un régal. J'adore les couvertures de chacun des tomes qui mettent chaque fois en avant un personnage de la série (dont mon préféré, au tome 3). Les planches sont très bien dessinées, aérées et bien fournies en même temps. Les traits sont harmonieux, chacun des personnages est aisément reconnaissable et les décors sont travaillés en détail. C'est d'ailleurs ce sens du détail du mangaka qui m'a captivé autant que l'histoire, à la touche écologique certaine.


Cela faisait un petit moment qu'un manga n'avait pas réussi à capter autant mon attention. Fort en émotions et mettant en scène des personnages particulièrement attachants, Les Enfants de la Baleine s'inscrit dans la droite lignée de Nausicäa et a su totalement gagner mon coeur.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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Loin de lire de la science-fiction au quotidien, j'ai tout eu envie de découvrir ce que cela pouvait donner dans un manga avec le premier tome des enfants de la baleine d'Ari Umeda. J'ai été agréablement surprise par la richesse de l'univers, mais aussi subjuguée par les magnifiques décors imaginés par la mangaka.

Dans les enfants de la baleine on suit Chakuro, un petit garçon de quatorze qui est le scribe de la "Baleine de glaise", un vaisseau voguant sur une mer de sable infinie. Quatre-vingt-dix pour cent des habitants du navire sont dotés de saimia, un pouvoir qui prend sa source des émotions des individus, mais qui les condamne a une courte durée de vie : ce sont les marqués. Avec eux, on a les non-marqués, qui sont à la tête du bateau. Les habitants du navire vivent à l'écart d'autres formes de vie jusqu'au jour où Chakuro fait une étrange découverte.


Au début, j'ai eu un peu de mal à suivre l'histoire. En effet, l'univers poétique imaginé par Umeda est déstabilisant au premier abord. On suit des personnages qui vivent sur un vaisseau qui vogue sur le sable. Ils doivent refouler leurs sentiments pour pouvoir utiliser au mieux le saimia et ne connaissent d'autres individus à l'exception de ceux sur le navire. L'univers est tellement éloigné de la réalité qu'il a été difficile pour moi de me projeter dedans. le caractère androgyne des personnages a aussi été un frein à la compréhension de l'histoire.

Finalement, au fur et à mesure que l'histoire avance, j'ai commencé à mieux saisir l'intrigue et les liens unissant les personnages. À partir de ce moment, j'ai réellement eu envie d'en connaître plus sur les personnages et l'origine du navire. Les mystères autour de son origine et de ses règles sont apparues avec la découverte de Chakuro, qui amène le lecteur à lui aussi se poser des questions. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la spontanéité du personnage qui contraste beaucoup avec le sérieux des autres habitants.

La richesse du dessin de Umeda transporte le lecteur dans son univers fantastique. La réflexion sur l'intrigue et le travail sur les dessins faits par la mangaka sont vraiment à souligner. Son trait poétique fait rêver et je ne me lasse pas de ces illustrations au style bien particulier qui correspondent parfaitement à ce qu'elle essaie de transmettre. On retrouve exactement la douceur et la poésie de la couverture à l'intérieur du manga, contrairement à d'autres oeuvres, comme Kasane de Daruma Matsuura.


En conclusion, si aimez les univers fantastiques et poétiques qui recèlent de véritables mystères, je pense que vous apprécierez cette oeuvre. Par contre, si vous n'êtes pas habitué à ce genre d'univers, il est possible que vous soyez un peu déstabilisé au début. Pour ma part, la fin percutante a soulevé beaucoup de questions et j'ai hâte de connaitre la suite.
Lien : http://lemondedenino.eklablo..
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Le récit se déroule dans une société restreinte qui vit sur une espèce de vaisseau des sables, une île en plein désert. Ses habitants sont divisés en deux catégories, ceux qui savent utiliser le pouvoir, le saimia, et les autres. Les "marqués" qui savent utiliser cette magie meurent jeunes car ils épuisent leurs forces avec le saimia ; les dirigeants sont donc choisis parmi les non-marqués.
Chakuro, le héros, est un garçon marqué mais peu assidu en cours il ne maîtrise pas bien son pouvoir et tient donc le rôle de scribe. C'est en accompagnant une expédition partie récupérer des débris sur une embarcation aperçue au loin dans le désert, qu'il rencontre une étrange fille...
Les dessins sont très beaux, le personnage de Chakuro attachant et celui de Lycos très intrigant.
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Beau manga, dans le style de Nausicaa et la vallée du vent. Une histoire qui parle des relations entre l'humain et la nature par le biais du pouvoir des émotions. le lecteur suit les aventures de Chakuro, scribe à bord de la Baleine, un "vaisseau de glaise". Il fait une rencontre qui va bouleverser l'équilibre de la vie des habitants du vaisseau...
Le cadre de l'histoire est bien posé ainsi que la présentation des personnages, ce qui permet au lecteur de se plonger dès les premières pages dans les aventures de Chakuro.
Je conseille ce livre classé en Seinen par Glénat, aux ados à partir de 14 ans.
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