Le paradis des vauriens

Deux jeunes enfants se rencontrent et forment une amitié qui les aident à affronter un destin de pauvreté et de misère sociale pendant que Sans-nom se cherche une place pour fuir un passé trop lourd, trop encombrant et plein de souvenirs.
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J'ai découvert Wendall Utroi à l'époque de "La tête du lapin bleu", devenu "Les yeux d'Ava" lorsqu'il a été republié chez @lelivredepoche (ce qui était largement mérité). Il était temps qu'on sorte enfin cet auteur de la pile et qu'on lui laisse la possibilité de montrer son talent car je savais qu'il y avait quelque chose.
Merci @thebooktrotteuses d'avoir mis sur mon chemin ce nouveau roman qui nous montre toute la mesure du talent que j'avais perçu dans La tête du lapin bleu (on ne m'enlevera pas ce titre d'ailleurs, je le trouve bien mieux choisi !). L'écriture est ici encore plus complexe, plus aboutie, plus intéressante. le récit est entraînant, notamment grâce à l'alternance entre le présent du personnage principal et son histoire, le contexte de sa naissance puis son enfance. On évolue ici dans un univers sombre, très marqué par la violence et les difficultés, la solitude et la manière dont elle affecte la misère. Wendall Utroi nous fait découvrir un monde de noirceur, jusqu'à l'intérieur d'une secte (à la fois intriguant et horrifiant). C'est vraiment très bien écrit, un vrai page turner qui nous embarque pour comprendre ce qu'est devenue Kalya, ce que va devenir la secte. Et quant à la fin... Mon dieu ! Je ne l'ai pas vu venir, elle a su me cueillir et c'est une conclusion absolument parfaite pour un roman aussi puissant.

Je suis déçue, je suis passée à côté d'une belle histoire.

Le paradis des vauriens, c'est comme ça qu'ils nomment ce lieu où ils passent beaucoup de temps. Qui ça ils ? mais Keyla et Hugo.

Alors je dois vous dire que je suis déçue car je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. J'ai cru au fil des pages que j'allais réussir à me plonger dedans mais non pas moyen. Tout me paraissait du coup trop long. J'aurais dû lâcher le livre et en prendre un autre en attendant des jours meilleurs mais j'ai persisté. C'est vraiment dommage car tout y est dans ce roman. Des êtres sensibles, déchirés tels que je les aime, des histoires d'amour, d'amitié, une histoire pas banale du tout avec beaucoup de rebondissements.

J'aime beaucoup ce qu'écrit cet auteur, sa sensibilité me touche, je m'en veux d'avoir continué ma lecture alors que ce n'était clairement pas le moment.

J'ai malgré tout survolé ce qui me semblait "long" et vraiment l'histoire est vraiment très bien.

J'aurais pu m'attacher encore plus aux personnages de Kélia et Hugo, vraiment d'ailleurs j'ai eu par moment des pincements au coeur.

je suis passée à côté d'un chouette roman, dommage.

"Aimer le destin, c'est le forcer à vous écouter, pour qu'un jour à son tour il vous aime un peu."

Pour un livre de littérature blanche, je l'ai trouvé très noir. Mais comme dans la vie, on s'en fout du genre ou de la couleur. Je n'aime pas les cases non plus, alors blanc ou noir, ce livre est un petit bijou !

Deux destins, deux temporalités.
Je me suis régalée avec cette saga qui s'étire sur plusieurs décennies. le talent de conteur de Wendall n'est plus à démontrer. Il vous happe comme ça, de but en blanc, dès les premières pages et vous tient sous sa plume jusqu'à la fin. On ne lit pas l'histoire, on vit l'histoire ! À la manière de Luca di Fulvio, il m'y fait penser. Et vous, pauvre lecteur, vous êtes là à essayer de suivre la cadence avec vos émotions qui s'entrechoquent, votre petit coeur qui s'emballe tout en tâchant de retenir les larmes qui vous brûlent les yeux après certaines scènes. Parce que c'est pas facile de lire les yeux embués de larmes. Faut que ça cesse, je ne vais pas chialer à chaque roman !

Les thèmes abordés sont durs, violents, mais tout est raconté avec délicatesse, sans pathos. C'est juste et tellement réaliste. Et puis, l'auteur ne manque jamais de distiller un peu d'espoir. Un peu de baume pour ce coeur bien malmené.

Et les personnages... Kayla, Sans-Nom, quelle force, quelle présence ! Je l'ai ai adorés ! Wendall voulait qu'ils entrent dans nos vies, ils sont bien entrés dans la mienne, tout doucement, au fil des pages et des aventures vécues à leurs côtés. Je me suis prise d'affection pour Kayla, tellement courageuse et forte et pourtant si fragile. Même pour Sans-Nom. Je n'ai pas toujours été d'accord avec ses actes ou ses choix mais j'avoue que le bougre m'a aussi beaucoup touchée par moments. Leur amitié, leur complicité, leur amour, ce qu'ils sont capables de faire l'un pour l'autre, leurs rêves d'enfant, les blessures et les secrets. Des moments forts, intenses, très émouvants.

Ce livre a été un vrai coup de coeur. J'en ai eu peu cette année et ce sera probablement le dernier, ou pas, mais je suis ravie que ça soit celui-là. Une plume et un auteur que j'affectionne particulièrement et que j'ai toujours du plaisir à lire.

Un livre sombre, émouvant, bouleversant, que ces merveilleux personnages viennent éclairer de leur force et leur amour. À peine le livre terminé, ils me manquaient déjà.
N'hésitez pas, lisez-le, offrez-le, je vous le conseille fortement !

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Dès le tout début du roman, on est embarqués dans l'aventure et j'ai vibré jusqu'à la dernière ligne. Un roman qui se déroule sur deux périodes ; quelques repères historiques pour remettre en mémoire le contexte politique et historique de l'époque mais nous ne sommes pas noyés dans les informations ; la bonne dose pour être dans un roman et non dans un roman historique.
J'ai une préférence pour l'époque 60 et ses personnages …
J'apprécie le soin du détail dans la description des lieux et des personnages – tant principaux que secondaires - qui est permet de faire partie du paysage, d'avoir l'impression de vivre avec eux.
Une rencontre. Celle de deux solitaires, deux abimés par leur courte vie, deux « différents » . J'ai été me renseigner sur le prénom de Kalya : comme il est dit dans le roman c'est un prénom gitan qui vient de Roumanie, qui veut dire sainte. Mais pas que… En plus de l'idée de pureté et de sagesse, ce prénom signifie « gardienne des clés » et est une variante de « Katherine » ce qui ne peut que me plaire (!) Au vu de la réaction de « Sans-Nom» dans ses rapports aux filles, je soupçonne fortement que Kalya est la gardienne des clés du coeur de « Sans-Nom » mais c'est juste mon intuition. J'aime beaucoup l'importance donnée au rapport entre les deux enfants et leur prénom. Les proches de Kalya s'adressent à elle en l'appelant Kaly, ce qui pour moi crée une distance entre le monde dans lequel elle vit et l'importance qu'elle accorde à sa personnalité car c'est à peu de choses près la première information qu'elle donne sur elle. Ce prénom ne lui correspond pas, tout comme « Sans-Nom » ne se reconnait pas dans le prénom qui a été donné à la naissance.
La relation Hugo- Kalya est juste magique. J'ai beaucoup aimé la partie qui parle de la lecture, le lien qui va se créer grâce aux mots et le partage qui en résulte Cette amitié et cet amour fusionnel, la description de la manipulation exercée dans l'univers clos des sectes menant à la décérébration des membres
Les problèmes de société et les idées sociales sont aussi au coeur du roman : la violence envers les femmes, l'alcoolisme, les mensonges et dénonciations calomnieuses, la discrimination sociale, le racisme l'affrontement entre bandes, la peur et donc l'agressivité envers ceux qui sont différents, l'établissement de communautés (voire de sectes qui vivent plus pu moins en autarcie) dans lesquelles le gourou a certaines prérogatives. Et le courage des femmes et jeunes filles qui n'hésitent pas à se dresser face à l'injustice.
L'émotion est bien présente tout au long du roman et surtout dès que Kayla pointe le bout du nez... parce qu'elle est vraie, naturelle et spontanée ; elle rayonne de bonheur quand elle se fait belle pour faire honneur à son amoureux …
Tout comme je suis emportée par les romans de di Fulvio, j'ai été emportée par ce roman qui met en scène des adolescents principalement (mais pas que) car il ne faut pas oublier Lucia, la mère, et les deux soeurs Sarah et Steph… Steph est un caractère plus intéressant que Sarah (qui est comme Lucia, plus passive et dans l'ombre de ceux qui les dominent). Il y a un parallèle entre les deux femmes de la vie de « sans nom », leur coté protecteur au moment de la rencontre… mais malgré toute la bonne volonté de Sarah, comment se montrer à la hauteur de Kayla. L'amour ne naît-il pas de l'amour ?
Merci pour cet amour fou et cette formidable rencontre avec des personnages qui vont continuer d'exister une fois le livre refermé.
Jamais je n'aurais imaginé que le Furet du Nord existe depuis si longtemps et j'ai adoré apprendre pourquoi il s'appelait ainsi. Ces informations ancrent l'écrit dans la réalité et c'est super.
J'aime aussi l'ancrage dans la mythologie et la religion du fait des noms choisis. Tous les membres de la secte portent des noms qui les définissent parfaitement : - Mitra, supposé représenter la souveraineté sur le plan terrestre, dont le nom signifie "contrat", était le garant de l'amitié et des accords entre les hommes, de l'honnêteté ; les disciples … Isaac, Joel, Amos. Toujours sur mon obsession des prénoms, je trouve le prénom Thalion (que je ne connaissais pas) qui signifie « inébranlable » ou « fort » très bien trouvé !
Au final, la violence est partout dans le monde, mais l'amour et l'espoir sont des étoiles auxquelles il faut s'accrocher pour aller de l'avant …
A la deuxième lecture du roman, je me suis encore plus attachée à Kayla… La scène dans laquelle on découvre que Kayla ne sait pas lire prend à la gorge ; j'ai ressenti la détresse de la petite qui tente de faire semblant pour cacher ce dont elle a honte et la raison pour laquelle elle avait fui l'école, ostracisée à cause de sa « différence »

Que d émotions !!!!
Voici le nouveau roman de Wendall Utroi "le Paradis des Vauriens" l auteur nous transporte entre deux époques, et nous faisons connaissance avec Hugo et Kalhia . Deux jeunes défavorisés par la société se rencontrant dans " leur paradis" , s apprivoisent, font les 400 coups ensembles et deviennent inséparables. Mais la vie en a décidé autrement.
Que se soit dans les années 30 où plus tard, nos héros suivent des chemins différents. d'embûches en violences, d Amour en haine, coups bas rien n est laissé au hasard. Wendall Utroi a su nous décrire les scènes avec une telle précision que le lecteur est happé dans le tourbillon des aventures et mésaventures d Hugo et de Kalhia.
Jusqu'au bout du livre il y a des rebondissements, beaucoup d émotions. Malgré les aléas de la vie Il faut croire en son destin, ne jamais baisser les bras.
Merci à Wendall Utroi pour ce beau voyage

Le choix d'alterner narrateur intérieur et narrateur extérieur a été pour moi, je l'avoue, perturbant. J'ai d'abord détesté Mr Sans Nom. Sa froideur, sa cruauté même... Puis tout s'explique, avec la narration de blessures antérieures. Je n'ai accroché que vers la moitié du roman. Lorsque, finalement, j'ai commencé à comprendre les personnages et à m'attacher à eux. Néanmoins, mon enthousiasme est encore retombé à la fin, avec une grande impression de "Tout ça pour ça", Je ne sais pas si je réitèrerai avec cet auteur...

En un seul mot : touchant.
N'ayons pas peur des mots, ce bijou rayonnant de délicatesse est d'une beauté remarquable.
Une maitrise parfaite des sentiments et une belle exploration du comportement humain et notamment de l'enfance abîmée.
C'est l'histoire de deux gamins qui portent déjà sur leurs épaules un lourd passé. La vie ne leur a pas fait de cadeaux mais ils s'accrochent comment ils peuvent. Pour contrer la tragédie ils se protègent derrière des distractions dans leur paradis des vauriens.
Ce roman nous fait réfléchir à la vie et la naissance de la violence chez l'humain, qu'elles peuvent être les causes. L'auteur traite de sujets tabous, difficiles à aborder et il le fait avec délicatesse et beaucoup de tendresse.
Un roman noir, triste et la fois très beau, écrit et raconté de manière somptueuse. Comment ne pas tomber sous le charme ?

Drôme - 1962. Un jeune homme de 25 ans dont on ne connait pas le nom vagabonde à la recherche d'un coin où se restaurer et boire. Il atterrit dans une ferme où les propriétaires, un homme et sa mère, lui proposent du boulot afin de les aider pour quelques temps. Il accepte avec plaisir, il a de quoi manger et boire de l'alcool, il est logé et se trouve plutôt bien ici. Il va pouvoir récupérer un peu d'argent pour continuer sa route. Mais un jour, tout dérape et il s'enfuit. Après quelques jours d'errance, il arrive dans une communauté un peu particulière...

Anvers - 1936. Lucia est belle et vit du sexe. Mais lorsqu'elle tombe enceinte, elle retourne chez ses parents près de Valenciennes se faisant passer pour la victime d'un viol. Hugo naît un jour d'hiver, dans un lugubre couloir d'hôpital. En mai 1940, après l'attaque de la Belgique sur les allemands, Lucia décide de fuir avec son fils et s'installe à Paris. Commence pour elle une vie faite d'hommes de passage... Nous suivons ensuite l'histoire d'Hugo.

Chapitre après chapitre, nous passons de l'un à l'autre. le jeune homme sans nom se fait une nouvelle vie dans cette communauté tandis qu'Hugo et sa mère tentent, tant bien que mal, de survivre. Mais là où l'auteur est très bon, c'est que les histoires ont des similitudes, elles se reflètent parfois et nous comprenons petit à petit ce qui a fait du personnage principal l'homme qu'il est aujourd'hui.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, j'ai vraiment passé un super moment. Hugo est un jeune garçon plein de ressources qui en devient très attachant. Sa maman me fait beaucoup de peine, mais on sent qu'elle fait de son mieux pour vivre, et même survivre à cette vie compliquée. Elle se bat chaque jour pour le bien de son fils. Quant à cet homme sans nom, je l'ai énormément apprécié, il est torturé, il est détruit par quelque chose qu'on ne comprend que bien plus tard, mais il essaie lui aussi de se sortir de tout ça. Il mérite vraiment le meilleur et se bat chaque jour pour se construire une vie.

Une belle histoire, un très bon roman, parfaitement bien orchestré. Une lecture agréable du début à la fin. Je recommande chaudement ce roman noir.
Lien : http://leslecturesdemaryline..

Je termine l'année 2021 en beauté avec ce titre pour lequel j'ai eu un énorme coup de coeur 💓

L'histoire commence dans les années 30 dans les plaines du Nord et se poursuit jusqu'aux années 80 dans le sud-est de la France. On y suit le destin tragique d'Hugo, un enfant élevé seul par sa mère, qui se bat pour travailler et l'élever, et de Kalya, une jeune tsigane qui a été recueillie par un ferrailleur, un homme pas très recommandable. Leur rencontre va sceller leur destin et ils vont se promettre de ne plus jamais se quitter.

D'un chapitre à l'autre on traverse deux lieux, deux époques à travers ces deux destins. J'ai trouvé cette construction complètement addictive.

Je me suis tellement attachée à Hugo… et pourtant au départ ce n'était pas gagné. Kalya m'a attendrie et brisé le coeur 💔… Que j'étais bien auprès de ces deux enfants blessés… j'aurais voulu ne jamais les quitter…

Un roman sombre et noir, cruel parfois, mais tellement lumineux aussi, où deux enfants vont subir les affres de la vie, et réagir quelque fois de manière assez brutale et litigieuse. C'est un récit aux multiples rebondissements, et aux multiples facettes, où j'ai été touchée, parfois secouée, révoltée et qui se termine sur un final qui m'a complètement surprise ! C'est une histoire dont je me souviendrai longtemps…
Et c'est donc un roman que je vous recommande absolument ! Terminer l'année sur un coup de ♥️, que demander de mieux ?

« Une saga comme on les aime, avec de la haine et de la colère, un peu de violence, beaucoup de joie et l'amour, toujours. »

🔶Tout comme dans le roman « La loi des hommes », l'auteur jongle entre deux temps. Et c'est ainsi qu'on rentre dans la vie de d'Hugo. On le rencontre enfant, puis adulte.
Le lecteur avance avec un Hugo adulte, en se demandant comment il en est arrivé à ce point de désarroi. Et parallèlement, le lecteur a ses réponses en découvrant son enfance. On ne peut qu'être touché par cette histoire qu'on décortique au fil de la lecture.

🔶L'histoire de deux destins celui de Hugo et de Kalya. Leurs enfances n'ont pas été faciles, de terribles drames se jouent devant nos yeux étonnés. Comment vivre après de telles situations ? Et pourtant, Hugo et Kalya auront des moments de bonheur qui réchaufferont nos coeurs.

🔶Le roman est complètement décousu. On passe d'une époque à une autre mais également d'une narration à une autre. J'ai adoré cette manière de raconter cette aventure. La déconstruction de la chronologie est géniale.

🔶L'auteur est un vrai conteur d'histoires.
Ses personnages sont justes, réalistes et caractériels. Ils prennent vie et animent le roman. Ce qui fait qu'on a du mal à lâcher le livre. Je me suis laissé attendrir par le personnage principal aux noms si différents et au destin si particulier.

🔶Je félicite l'auteur pour sa capacité à m'embarquer dans de telles histoires. C'est une belle histoire d'amour et une merveilleuse leçon de vie « dans nos jours moins bons, il y a toujours l'espoir d'être vivant et de mener à mieux notre existence ».
Je suis heureuse d'avoir laissé entrer dans ma vie ses deux écorchés.
Ce roman restera à jamais dans mon coeur.