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3,73

sur 1298 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quelle lecture! Je découvre ici le premier pan de la vie de cet auteur. Quelle enfance malheureuse! A travers le récit de ses malheurs, il présente une réflexion évolutive sur l'éducation par la famille. Grandir sous l'autorité d'un père enseignant semble lui avoir donné une vision négative de ce métier au point de vouloir devenir l'inverse... Cela donne à réfléchir!
L'auteur a eu la finesse d'intégrer beaucoup d'ironie afin d'alléger ce récit.
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Deux étoiles, une pour l'auteur, une pour l'enfant, par compassion posthume parce que quatre cent pages de souffrance, d'humiliation, de maltraitance, de tristesse même dans la joie, c'est dur ! Souvenirs et anecdotes s'enchainent sans jamais que l'on puisse trouver de répit car même lorsque l'enfant ne subit pas, il culpabilise et s'autoflagelle ! Seules les toutes dernières pages laissent entrevoir une trêve qui permettra peut-être la lecture du Bachelier. Il s'agit là d'une lecture couteuse et frustrante, chagrine où seule l'ironie austère, preuve du recul de l'auteur devenu adulte, permet de tenir la distance.

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J'ai arrêté cette lecture vers la 80 ème page (sur plus de 400) parce que je n'en pouvais plus de supporter la mère cruelle, méchante, violente (fouet..) , perverse, castratrice (etc) du personnage narrateur qui, semble-t-il, est très proche de l'auteur. J'ai même pensé que ce récit - en quelques sorte un livre d'horreur - aurait dû ne jamais être édité. A quoi bon mettre des réalités pareilles dans nos esprits ?
J'étais allé jusqu'à ce point du livre car je trouvais - contrairement à un a priori que j'avais - une certaine modernité, un certain humour ironique "après-coup" (ou plutôt "après coups") et sens de la dérision malgré les insupportables scènes racontées.
J'ai repris cette lecture qui m'était pénible - pour le fond, pas pour la forme - car je répugne à ne pas finir un livre connu qui reste somme toute lisible et parce que, après avoir lu les avis ici, je restais curieux de savoir comment tout cela tournerait, c'est-à-dire quand il fuirait ses parents ou se rebellerait pour de bon.
Cette vie insupportable d'enfant puis d'adolescent (comme on ne disait pas à l'époque) continue ainsi jusqu'à la fin de ce 1er tome d'une trilogie, puisque sa mère et son père ne changent globalement pas d'attitude à son égard (un p'tit mieux pour sa mère mais un fort pire du côté de son père).
Quels "parents" ! Issus de milieux paysan et ouvrier (ou artisan je ne sais plus), ils ont semblent-ils voulu quitter ce milieu pour "s'élever" vers un milieu plus bourgeois, citadin (la mère semble maladivement obsédée par cela). Mais le père, pion puis professeur, s'usait à beaucoup endurer pour être "bien vu" alors qu'il était humilié et méprisé par son épouse, les enfants, les autres professeurs et la hiérarchie.. bref, par tout le monde. Des arrivistes ? Ou des malheureux ayant espéré et ne se donnant pas le droit de renoncer à leurs espoirs ?
Ce que j'ai trouvé assez incompréhensible et disons-le pénible c'est ce qui ressemble à une incroyable tolérance du narrateur (Jules Vallès écrivant) pour sa mère. Page 256 (!) : " Ah je commence à croire qu'elle [sa mère] ne m'a jamais aimé !". Restitution de l'aveuglement à l'époque ou, plus probablement, réflexion ironique de l'adulte qui écrit ?
Il doit s'agir d'une sorte de processus de survie mentale : l'humour salvateur.
Ce récit laisse rêveur : voir quelles réalités très intimes peuvent en vérité être à l'otigine d'un engagement politique ( car J.Vallès a eu un engagement politique) s'habillant a postriori d'une idéologie ou des arguments soi-disant rationnels.. (cf un certain Adolf H ..)
Ce que ne dit pas dans ces "mémoires" J. Vallès, c'est que ses parents ont eu plusieurs enfants nés avant et après lui, qui sont tous morts en bas-âge, et qu'il avait une soeur qui elle a vécu, comme lui. le cas de la mère - qui a sûrement souffert de la mort de tous ces bébés - relevait pour moi de la psychiatrie. Mais pourquoi J.Vallès occulte ainsi cette soeur réelle ?
Je n'aime pas me faire de mal. Je ne lirai les suites (le Bachelier et l'Insurgé) que si j'ai vraiment rien d'autre à me mettre devant les yeux..
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J'étais ado lorsque j'ai lu ce titre. Je me souviens d'une lecture pénible où je me suis terriblement ennuyée. Naturellement, j'aurais peut-être plus adulgente si je l'aurais lu aujourd'hui. Un livre au programme, pas très joyeux, et trop classique à mon goût.
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