La Vie interdite

Après avoir adoré "Les témoins de la mariée" ou encore "L'éducation d'une fée", j'étais impatiente de retrouver la plume de Didier van Cauwelaert. Mais malheureusement ici le charme n'a pas opéré.

J'ai d'abord trouvé la narration confuse. le personnage principal est mort et son esprit rode. Il voit donc les réactions de ses proches mais il se remémore aussi des souvenirs et c'est la que j'ai perdu pied. J'avais beaucoup de mal a discerner le passé et le présent.

Ensuite, j'ai trouvé qu'aucun des personnages ne sort vraiment du lot. Aucun n'a fait que je m'attache au récit, me donne envie de poursuivre la lecture.

Bref, je crois que pour ce livre les avis seront forcement très enthousiastes ou au contraire vraiment négatif, on aime ou on aime pas. Je fais partie de la seconde catégorie. En tout cas pour ceux qui ne connaissent pas encore l'auteur, je vous invite vraiment a le lire.

Pourquoi ai-je voulu lire ce roman? Parce que j'en avais entendu ou lu une bonne critique? Parce que j'avais un bon souvenir de ma découverte de l'auteur avec "L'éducation d'une fée"? Cependant Didier van Cauwelaert je le trouve assez inégal dans l'écriture, et certains de ses romans ne m'ont pas vraiment emballée... Mais là, c'est le coup de grâce, je me suis accrochée jusqu'à la page 83, mais c'est sans espoir, je renonce ce livre m'ennuie et je ne veux pas me punir inutilement... Je jette l'éponge. J'abandonne!

J'ai beaucoup aimé le principe : le héros meurt et voit ce qui se passe et entend ce qui se dit ! Sujet qui m'intéresse.
Mais je suis restée sur ma faim, et plus j'avançais dans ma lecture plus je décrochais.

Un des rares livres que je n'ai pas pu (ou voulu) finir...

Van Cauwelaert est un auteur que j'ai découvert et apprécié il y a de nombreuses années. En tombant par hasard sur ce roman, la quatrième de couverture m'a fait espérer un roman rythmé, drôle, un peu satirique, parfait pour une lecture de vacances ! Au final, j'ai été déçue et me suis plutôt ennuyée pendant cette lecture que j'ai failli interrompre…J'ai continué dans l'attente de plus d'émotions, de plus d'humour…mais je suis restée sur ma faim. Je crois pouvoir dire que je suis totalement passée à côté de ce roman qui ne me laissera pas grand souvenir…Pourtant je me souviens d'avoir vraiment apprécier de nombreux autres livres : Jules, La demi-pensionnaire, Un aller simple, L'éducation d'une fée, Hors de moi…

L'idée de départ du roman est surprenante : un homme de 35 ans meurt et raconte ce qui se passe après son décès : les réactions de sa famille, de ses amis…Il a la faculté de se déplacer pour suivre leurs vies, connaître leurs pensées et états d'âme. Il essaie de trouver comment intervenir sur leurs vies et manifester sa présence. Il partage aussi des souvenir de sa vie passée, ses regrets…

Je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage somme toute assez banal, ni à retrouver le ton décalé ou l'humour dont l'auteur a fait preuve dans d'autres oeuvres…Déception en ce qui me concerne !

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Il est vrai que ce roman est bien loin de mes styles de prédilections cependant il est rare que je rame autant pour finir un livre.
On suit l'histoire de Jean-Jacques qui vient de mourir et assiste à la réaction de ses proches.
Le fil conducteur est difficile à suivre, l'histoire est lente il n'y a pas de grands sentiments... enfin bref je me suis ennuyé malheureusement...

Le thème choisi par l'auteur... c'est ça qui m'a attirée. Un défunt qui sort de son corps pour aller se promener ici et là au gré des gens qui pensent à lui . Quelques passages étaient amusants comme l'extrait ci-dessous, quelques passages étaient ennuyants d'autres quelque peu émouvants. On pourrait même y décéler une part de suspense, qui est donc ce Guillaume ?

Toutes les questions de la vie, le quotidien, relations parents/enfants, couple, adultère, maladie sont annoncées, énoncées mais rarement élucidées....C'est ce que je regrette le plus en refermant ce roman, un petit, un grand air d'inachevé, de non élucidé...


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Un nouveau van Cau, je fonce ! J'apprends que « la vie absolue », puisqu'il s'agit de lui, est la suite d'un plus ancien du même : « la vie interdite ». Donc conscient de mon sérieux littéraire j'ai senti qu'il fallait lire le premier avant de lire le second. Bon, légère déception. Cette vie m'a parue bien fade et j'avoue m'être ennuyé. Mourir et observer ce qui se passe autour de mon cadavre, apprendre à voyager dans le temps et l'espace, me former à ma nouvelle fonction de fantôme et découvrir des aspects de ma vie de vivant après être mort j'avoue que tout ça ne m'intéresse pas beaucoup. Mais en bon soldat de la lecture je lirai le dernier Van Cauwelaert, un de mes écrivains belges préféré.