Dans cette nouvelle enquête, le juge Ti prend ses fonctions dans la ville de Pou-yang, et les voleurs, meurtriers et compagnie n'ont qu'à bien se tenir !
Ce roman est très dense avec diverses enquêtes, toutes menées avec brio par notre juge favori, comme d'habitude.
Ce roman-ci ne fait pas exception, nous continuons à en apprendre plus sur les coutumes de l'époque, sur les religions ainsi que sur le système judiciaire.
Van Gulik fait par exemple référence au mariage posthume, à la montée du bouddhisme notamment dans les plus hautes sphères de l'Etat, à la corruption déjà présente, mais aussi aux châtiments.
Petite différence, dans ce roman nous assistons de A à Z aux enquêtes : de la collecte d'indices juqqu'au dénouement, c'est à dire la mise à mort, et pas simplement le procès.
Dans les autres romans de van Gulik, le juge Ti mène également plusieurs enquêtes de front, mais j'ai trouvé ici qu'elles étaient particulièrement denses et touchaient à divers domaines.
Il n'y a aucun temps mort dans la narration et les péripéties s'enchainent avec efficacité. Quel plaisir !
Autre point intéressant, c'est pour le moment la première fois où nous voyons le juge Ti douter de ce qu'il représente , même si le laps de temps a été très court.
J'ai également beaucoup aimé la façon dont
Van Gulik nous a amené cette histoire, le prologue était intriguant et nous apporte un petit côté fantadtique.
Une fois encore, je tiens à souligner la grande érudition de l'auteur, qui insère parfaitement des caractéristiques chinoises dans ses romans. Ce Monsieur était une source inépuisable de connaissances ! Sa postface est d'autant plus précieuse. Il nous y indique toutes ses sources d'inspiration, ce qui nous donne envie d'aller les lire égalemenr.