Thorgal, tome 6 : la chute de Brek Zarith

Décidément, les dieux ne sont guère cléments avec Thorgal et Aaricia. Alors que les deux amoureux ne demandent qu'une chose – pouvoir être tranquillement installés quelque part, tous les deux -, les divinités semblent toutes s'être passé le mot pour ne pas leur accorder le moindre répit.

Ainsi, au début de ce sixième opus, les voilà de nouveau séparés. Aaricia et Jolan ont été recueillis, soignés et hébergés par Shardar. Mais ce n'est pas bonté d'âme de sa part : il est visiblement bien décidé à tirer profit de la force psychique insoupçonnée de Jolan. Il emploie le jeune garçon pour percer les mystères de l'avenir.

Le dictateur – ou peu s'en faut – semble toujours avoir un coup d'avance. le seul élément qu'il a peut-être sous-estimé, c'est l'obstination farouche de Thorgal à retrouver sa compagne. Alors que Shardar se débarrasse aisément d'une flotte complète de drakkars, alors qu'il ne recule même pas lorsqu'il s'agit de laisser le royaume exsangue, comme un pied de nez à son successeur, un homme seul pourra-t-il le faire vaciller ?

Il ne s'agit peut-être pas de l'épisode le plus trépidant de la série, mais il reste très efficace et permet également de poser quelques jalons pour la suite. Toujours aussi plaisant, on accompagne avec plaisir Thorgal qui croise pour la première fois son fils…
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Ce sixième tome intitulé La chute de Brek Zarith (ce qui ne ménage pas vraiment le suspens) vient clore le cycle qui avait commencé avec La galère noire et s'était poursuivi avec Au-delà des ombres, et il le fait de fort belle manière puisque cet album est encore meilleur que les précédents.
En plus, on découvre le mystérieux personnage de Jolan, qui viendra sans nul doute enrichir les aventures de Thorgal et Aaricia.
En refusant de servir le prince Galathorn, j'ai aussi trouvé que Thorgal avait dans cet album une réflexion politique intéressante en plus de sa force physique, de son courage et de sa droiture qui ne sont plus à démontrer.

Après « la galère noire » et « au-delà des ombres », « la chute de Brek Zarith » vient conclure un très bon cycle. Ce tome est encore une fois excellent. Magie, action et atmosphère sont au rendez-vous dans ce solide récit. Et encore une fois, le dessin de Rosinski sert magnifiquement le scénario de van Hamme.
Dans la trilogie Brek-Zarith, mon préféré reste le 2ème volet, où l'émotion venait se mêler à l'action mais cette conclusion est une réussite très plaisante.

Retour à la réalité, et à la guerre meurtrière ! On est loin de l'onirisme de l'épisode précédent !
L'affrontement est sans merci, la magie réémerge tout juste avec le fils (Jolan), les méchants sont très méchants, les cupides sont très bêtes, le nombre de cadavres est énorme et on reste sur une impression mitigée. Vivement la suite !

Brek Zarith: le round final.

Nous voilà devant la forteresse de Brek Zarith, prise en tenaille par une flotte et une troupe débarquée à terre de vikings rameutés par Thorgal! Alors que la flotte est détruite par quelque ingénieuse arme du tyran Shardar et que la troupe débarquée tarde, Thorgal joue en solo et s'infiltre dans la citadelle.
Une fête s'y déroule rassemblant une cour bigarrée, dépravée, costumée en autant d'animaux fabuleux, annonçant que cette mini-société est mûre pour la déchéance finale. Il y découvre aussi un étrange petit garçon à l'aura étrange mais bénéfique: Jolan, son propre fils ! Après moult autres péripéties, Aaricia est retrouvée et le prince Galathorn retrouve le trône de Brek Zarith. Mais un trône vide de ses sujets, tous empoisonnés par le terrible Shardar! Après une discussion sur l'effet néfaste du pouvoir sur les Hommes qui tend à les avilir, Thorgal refuse la proposition de Galathorn de rester avec lui pour reconstituer son nouveau royaume. Il préfère la liberté, la liberté d'agir selon son propre coeur!

Enfin la bataille de Brek Zarith se prépare. Après l'enlèvement de Thorgal dans la Galère Noire, la disparition d'AAricia, la folie de Thorgal et son voyage dans le domaine des dieux pour sauver celle qu'il aime dans Au-delà des ombres, Thorgal s'apprete à attaquer la forteresse du tyran pour sauver sa femme. Les vikings de Jorund viennent aider Galathorn et Thorgal, c'est là que notre héros va rencontrer son fils Jolan, un bien étrange enfant, le dernier enfant des étoiles

Fin de l'arc de Brek Zarith. Pour moi, les longs arcs de cette saga sont vraiment les meilleures réussites de cette série (quelques rares one-shots présentent, pour moi, autant d'intérêt).
Ce tome, malgré un titre très clair, réserve quelques belles surprises.
L'histoire est très chouette, les personnages sont bien pensés et, même si on est un cran en dessous du tome précédent, on assiste à un très bon spectacle.
Certains passages sont un peu too-much (notamment le long cheminement dans les sous-bassements du château) mais, dans l'ensemble, c'est un excellent tome.
Le dessin est de plus en plus abouti, du très bon Rosinski au début de ce qu'il a fait de mieux.

Je continue la relecture de cette série fondamentale pour mon éducation littéraire mais aussi pour la fantasy franco-belge...

Ce numéro 6 est souvent bien côté auprès des spécialistes. Pour ma part, je suis un peu plus mitigé. Il faut bien être peu plus exigent avec ceux qu'on aime !

Dans les numéros précédents, Aaricia avait été enlevée et Thorgal avait réussi à lui sauver la vie en allant dans le deuxième monde. Accompagné d'un prince qui souhaite récupérer son trône, le voici en quête de sa belle et....
En effet, son fils Jolan, est né et commence déjà à poser son empreinte.

L'intérêt de l'album réside aussi dans la personnalité de Shardar, maître de Brek Zarith. Depuis le départ de la série, je trouvais les personnages, parfois un peu caricaturaux ou simplistes. Shardar semble plus travaillé, plus profond et cela le rend d'autant plus intéressant. La fin de l'album est aussi plus intéressante, en étant moins triomphante que d'habitude.
Le dessin de Rosinski est toujours aussi agréable, peut-être même un peu plus précis qu'au début.

Au final, tout cela fait beaucoup de compliments et on est en droit de se demander pourquoi j'émets quelques réserves... Je pense que justement, il y avait tous les ingrédients pour faire un très grand épisode et je suis un peu frustré, l'action passe très vite, trop vite. On en voudrait un peu plus....

Bonne lecture !

Dans la droite ligne du tome précédent, Thorgal retrouve les siens. Et au terme d'une lutte acharnée, il refonde sa famille.
De l'action , des rebondissements, de l'amour au programme.
Dommage que les couleurs soient ratées.

Fin d'un cycle celui où Thorgal recherche Aaracia et Jolan, son fils qu'il ne connait pas encore. Réfugies dans la forteresse de Brek Zarith où sévit un cruel tyran nommé Shardar, celui ci s'est aperçu que le petit garçon a des pouvoirs qui ne demandent qu'à être développés. Il n'a aucunement l'intention de laisser partir Jolan.
le dessin est magnifique, la légende est en route...