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Citations sur La maison du commandant (35)

- Maintenant, tu sais pourquoi je me suis retiré ici, en dehors de tout, poursuivit gravement Nocio. Et pourquoi je me sens bien quand le fleuve grossit et qu'il me soulève avec lui. J'ai l'impression qu'il emporte toute la merde, comme la crue quand elle racle les berges et les fonds. Personne ne peut me rejoindre, je me sens inattaquable, à dix mètres au dessus de la plaine, à la hauteur du clocher, avec Verdi qui m'accompagne dans mes nuits sans sommeil.
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... j'ai de la sympathie pour ceux qui marchent hors du troupeau.
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- Le vin fait rêver, tu sais. Il nettoie toute la merde qu'on nous fait avaler...
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De leur point de vue, ils sont du bon côté : foutre en l'air ce monde dégueulasse. On n'en voudrait pas un autre toi et moi ? Tu l'aimes, toi, cette société où les arrogants et les malhonnêtes dirigent les gens bien ? Où les pires gouvernent les meilleurs ? Où la méchanceté est toujours victorieuse ? Tu l'aimes, ce monde où tout s'achète ? La justice, la respectabilité, le droit d'être aux commandes ? Pourquoi on n'aurait pas le droit de prendre un flingue quand il y a des gouvernants qui peuvent décider de condamner à mort des milliers d'enfants par une simple opération monétaire, ou qui choisissent de planter du maïs pour produire du gas-oil au lieu de produire à bouffer ? Essaye de te mettre dans la peau du père d'un gosse condamné à mourir de faim, et pose-toi la question : tu n'épaulerais pas un fusil ? T'as déjà vu les yeux d'un môme qui crève de faim ?
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-- On vit avec la rage, l'interrompit Carega avec urgence. La rage est un luxe que seuls les jeunes peuvent se permettre. À mon âge, il vaut mieux laisser tomber, comme on laisse tomber bien d'autres choses qui font trop danser le coeur, ricana-t-il.
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Tu l’aimes, toi, cette société où les arrogants et les malhonnêtes dirigent les gens bien ? où les pires gouvernent les meilleurs ? où la méchanceté est toujours victorieuse ? Tu l’aimes, ce monde où tout s’achète ? La justice, la respectabilité, le droit d’être aux commandes ? Pourquoi on n’aurait pas le droit de prendre un flingue quand y a des gouvernants qui peuvent décider de condamner à mort des milliers d’enfants par une simple opération monétaire, ou qui choisissent de planter du maïs pour produire du gas-oil au lieu de produire à bouffer ? Essaye de te mettre dans la peau du père d’un gosse condamné à crever de faim, et pose-toi la question : tu n’épaulerais pas un fusil ? T’as déjà vu les yeux d’un môme qui crève de faim ?
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.. la logique inhumaine du profit dans la phase finale du capitalisme pourrissant favorise l'affrontement entre les civilisations et pousse des milliers d'hommes au sacrifice pour une guerre du contrôle des ressources énergétiques, tandis que les masses de salariés sont renvoyées à une condition d'esclaves au service d'un patronat mondialement globalisé....
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- Parfois, ce sont les choses qui ne veulent rien dire qui comptent le plus. On n'est pas qu'un cerveau, on a aussi des émotions, murmura-t-il.
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- Tu écoutes encore ce couillon ? s'emporta le commissaire. Dans l'administration, plus ils sont bêtes et disciplinés, plus ils font carrière.
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Ils s'arrêtèrent sur le pas de la porte et regardèrent le brouillard voguer lentement au fil de l'eau. A l'arrière-plan, l'ombre massive de la digue principale éclairée par l'usine donnait à croire que l'univers s'arrêtait là. Ils s'embrassèrent au bord de cette limite plus rêvée que réelle, et le commissaire aimait qu'Angela soit capable de réveiller ce qu'il gardait pour lui, ou bien qu'il exprimait avec trop de retenue: son imagination, sa fantaisie, le geste symbolique.
La nourriture aussi lui faisait cet effet, et l'occasion de réunir avec son unique rivale était rare. Cette soirée pouvait être la bonne.
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