Le fleuve des brumes

Autre titre sélectionné dans le cadre du Prix du meilleur polar des éditions Points. Initialement publié chez Agullo, une maison que j'aime beaucoup, ce polar m'a néanmoins laissé sur ma faim. le rythme est lent, très lent, trop lent. On est plus dans du Simenon que dans du thriller haletant évidemment, le commissaire Soneri prend son temps, mais Simenon excelle dans l'art de portraiturer tous ses personnages, Valerio Varesi y parvient moins bien. Certes, l'ambiance est particulière : les pluies qui ne s'arrêtent pas et les paysages qui apparaissent comme dans un tableau de Turner, dans la brume. J'avoue aussi m'être un peu perdu dans la multitude des noms propres, entre ceux des protagonistes et ceux des pays et régions traversés. Et puis, le romancier répète pas mal les indices, les détails qui font avancer -lentement- son commissaire, c'est un peu agaçant.

Voilà, je n'ai pas réussi à entrer dans ce polar à l'atmosphère très particulière, je m'y suis même ennuyé quelque peu. La longueur des chapitres, sans pause possible m'a gêné, oppressé, j'aurais aimé pouvoir y respirer plus aisément. Aurais-je l'honnêteté de dire que j'ai même passé des pages pour arriver au dénouement plus rapidement tant je ne parvenais pas à m'intéresser aux détails ? Ah, oui, je viens de le faire.

Pas mon favori pour le Prix, vous l'aurez compris.
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Le Pô comme héros de roman pourquoi pas ? Rien de plus romanesque qu'un fleuve surtout quand il joue les divas. Crue, brouillard, boue, gel tout participe à faire du Pô l'acteur principal de ce polar qui hélas se révèle plutôt faible et qui voit un commissaire réfractaire à la modernité enquêter sur la mort de deux vieillards, deux frères au lourd passé durant la période fasciste.

S'il suffisait de fumer, de manger des bons petits plats, de flâner et d'interroger mollement toujours les mêmes protagonistes pour faire un bon polar ça se saurait, n'est pas Maigret qui veux. Sublime trouvaille de l'auteur, le policier est affublé d'une amoureuse qui n'aime que s'envoyer en l'air sur les scènes de crime.
Tout ça nous donne un polar idéal pour un téléfilm des samedi soir de FR3. Quant à l'énigme elle est cousue de câbles blancs qui n'échappent pas à un lecteur un peu attentif.

Le Pô monte, deux frères se font descendre, sur fond de règlement de compte entre anciens fachos et vieux cocos. le Commissaire Soneri fonctionne à l'intuition, bien servi pas la chance qui lui sert des indices lorsqu'il fait l'amour à sa belle. L'ambiance est brumeuse. Les riverains du fleuves taiseux.
L'intrigue avance à la vitesse d'un péniche lourdement chargée: lentement. Il ne se passe pas grand chose.
J'ai été déçu par ce premier roman de Varesi que je lis. L'intention de l'auteur est bonne, mais lorsque l'on secoue le livre, que reste-il?

ABANDON !!! Ici, nous sommes en Italie, sur le Pô ... le fleuve bien évidemment.

Deux frères retrouvés morts dans des endroits différents. le commissaire Soneri mène l'enquête.
Quel secret cache les frères Tonna?
J'ai arrêté ma lecture à la centième page.
C'est lent, vraiment trop lent.
Je me suis ennuyé.
J'ai trouvé les chapitres trop longs.
Peut-être que les polars ne sont pas pour moi !?!
Mais comme je l'ai toujours dit, cet avis n'engage que moi !
Dommage, premier roman que je reçois de la kube, mais pas concluant.
À voir pour les prochains envois.
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lent, trop lent.