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Citations sur Dans les bois éternels (160)

- Les curés, c'est un peu comme les flics. Pas le droit de ceci, pas le droit de cela, ça ne va jamais comme ils veulent.
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Dixième roman de Fred Vargas qui nous entraîne une nouvelle fois vers une drôle d'aventure. Pensez donc. Une ombre grise, à la face ridée comme une vieille noix, qui se promène dans les cimetières pour y repérer les tombes de vierges décédées récemment, trucidées par elle, surtout. Des cerfs eventrés au grand dam des habitants d'un petit village de Normandie qui crient au scandale tant le sacrilège est insoutenanble pour eux. Et puis, notre célèbre commissaire replonge dans les souvenirs de son village de montagne avec l'arrivée d'une nouvelle recrue dans sa brigade. Mais comme toujours, avec lui, la mémoire reste intacte...
Fred Vargas s'amuse beaucoup à détourner et retourner les pistes qu'elle-même sème. Et notre bonheur, à nous, est de nous y perdre...
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Quand, après ses cinq semaines de repos forçé ordonnés par le divisionnaire, il était descendu de ses sommets pyrénéens pour rejoindre la Brigade de Paris, il avait rapporté une trentaine de galets gris polis par la rivière, qu'il avait déposés sur chacune des tables de ses adjoints, en guise de presse-papiers ou de tout autre usage, à volonté. Offrande rustique que nul n'osa refuser, pas même ceux qui n'avaient aucune envie d'avoir un caillou sur leur table. Offrande qui n'aidait pas à comprendre pourquoi le commissaire avait également rapporté une alliance en or qui brillait à son doigt, allumant de porte en porte les étincelles de la curiosité. Si Adamsberg s'était marié, pourquoi n'avait-il pas prévenu son équipe ? Et surtout, marié à qui et pourquoi ? Résolument avec la mère de son fils ? Anormalement avec son frère ? Mythiquement avec un cygne ? Attendu qu'il s'agissait d'Adamsberg, toutes les solutions étaient envisagées en un murmure qui filait de bureau en bureau, de galet en presse-papiers. (p.44, ed. Viviane Hamy)
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Oswald lança un nouveau coup d'œil à Adamsberg.
- Robert dit que toi aussi, t'as vu l'Ombre.
- Je ne l'ai pas vue, j'y ai pensé seulement. C'est comme un voile, une nuée sombre, surtout quand je suis à la Brigade. Un médecin dirait que je me fais des idées. Ou bien que je remâche un mauvais souvenir.
Les docteurs ne veulent pas comprendre ça.
- Ils n'ont peut-être pas tort. Cela peut être une idée noire. Qui ne serait pas encore sortie de ma tête, qui serait encore dedans.
- Comme les bois de cerf avant qu'ils poussent.
- Exactement, dit Adamsberg en souriant soudainement.
Cette idée lui plaisait beaucoup, résolvant presque le mystère de son Ombre. Le poids d'une idée lourde, déjà formée dans son esprit, mais pas encore parvenue à l'extérieur. Un enfantement, en quelque sorte.
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― " Ô terre quand je t'implore tu restes silencieuse,
Me taisant le secret de cette nuit odieuse.
Est-ce toi qui te refuses ou ne suis-je plus capable
D'entendre les murmures des peines qui t'accablent ? "
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comme pour les polars du nord (Larsson ou Mankin..) je me suis laissée capturer pendant quelques nuits magiques !!! excellent et toujours bien écrit, précis, concis, laisse l'imagination faire le film...
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"...en homme averti, Danglard avait regardé le praticien réagir progressivement à la voix et aux manières d'Adamsberg, se faire happer par la persuasion qui s'écoulait de lui comme un souffle insidieux. Il avait vu le médecin céder, plier comme un arbre sous le vent, comme il en avait vu céder tant d'autres, homme d'airain, femmes d'acier,emmenés par cette séduction sans effet ni brillance sur laquelle on ne pouvait poser ni mot ni raison. Phénomène insolent qui laissait toujours Danglard satisfait en même temps que dépité, partagé entre son affection pour Adamsberg et sa compassion pour lui-même..."
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Le brusquerie d'une sensation n'est que le terme d'une progression cachée, qu'on n'a pas forcément perçue.
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Les Gascons ne sont pas des types faciles. Mélancoliques, solitaires, doux à l'âme, durs à l'ouvrage, ironiques et obstinés. C'est un naturel qui a son intérêt, si on peut le supporter. J'en connais qui ne le peuvent pas.
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Mais ce ne sont jamais les morts qui m’ont donné du mal. Ce sont leurs tueurs. (Page 15)
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