Les jeux de l'amour et de la mort

Quel plaisir de retrouver l'écriture cinglante et les portraits au vitriol des personnages de Fred Vargas!
Ici une histoire sordide de peintres amoureux , ou d'artistes revenchards? Encore une enquête qui amène son lot de rebondissements et de révélations parsemée de dialogues à la limite parfois de l'absurde.
En bref ça détone, ça dépote, ça impacte , c'est à lire!

Un petit polar original très prenant dont on regrette qu'il ne soit pas plus long tellement son suspense est fort, ses personnages attachants et iconoclastes... Bref je me suis régalée
C'est avec ce premier roman que Fred Vargas s'est distinguée et fait reconnaître en remportant le prix du roman policier du festival de Cognac en 1986.

Le tout premier polar de la célébrissime Fred Vargas. Adamsberg n'est pas encore né (sous sa plume du moins) mais les ingrédients qui feront bientôt son succès sont déjà là. Humour décalé, regard désabusé sur le monde, les gens, la parole donnée, mais la petite touche de fantastique, qui a fait le succès de "L'Homme aux cercles bleus" et tous ceux qui ont suivi, n'est malheureusement pas encore présente. L'action se passe dans le milieu de la peinture, la "grande", l'artistique, un milieu où Tom, héros malgré lui de l'histoire, aimerait bien percer un jour. Sa rencontre avec Gaylor, un peintre de renom, va lui jouer un mauvais, très mauvais tour. Il va devoir affronter la vindicte du policier en charge de l'enquête sur un meurtre commis lors d'une réception donnée par le célèbre peintre. Une enquête pleine de rebondissements, chausse-trappes incluses, jusqu'à un dénouement final tout à fait inattendu. Un très bon Fred Vargas, mais le très très bon viendra après…

Prix Cognac 1986 - un de ses premiers livres mais déjà une plume prometteuse. Une intrigue bien ficelée telle que Fred Vargas sait nous les servir. À dévorer sans modération

Une enquête tordue dans le milieu de la peinture. le personnage principal, l'artiste paumé, comme l'enquêteur, le cinquantenaire blasé mais sensible sont traditionnels de son écriture et c'est ce que j'aime. Pas de héros, pas de super vilains, pas de drame infernal, un simple meurtre qui nous fait nous interroger longuement.