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3,36

sur 556 notes
Appréciant d'ordinaire Fred Vargas, je me suis retrouvé très déçu tout au cours de cette lecture. On ne reconnaît absolument pas la plume et l'écriture de l'auteure.
Apparemment, c'est son premier roman et ça se voit. Les situations, les dialogues, les personnages, tellement loin de ce à quoi on a droit habituellement de sa part.
Je ne comprends même pas comment ce livre a pu obtenir le prix du roman policier du festival de Cognac en 1986, mais il faut remercier tout de même le jury car aurait-elle continué sans cela ?
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Grande fan de Fred Vargas depuis l'adolescence, j'avais dévoré tous ses romans, à l'exception du premier « Les jeux de l'amour et de la mort ». Avec quelques années de retard, j'ai enfin rattrapé cet oubli et c'est avec un franc soupir de soulagement que j'ai terminé ma lecture. Heureusement que je n'ai pas commencé ma découverte de Vargas par ce roman, car, si cela avait été le cas, j'aurais probablement boudé le reste de son oeuvre et n'aurais jamais fait la connaissance du charmant Jean-Baptiste Adamsberg et de l'hilarant trio des évangélistes historiens ! Non que ce premier livre soit franchement médiocre, mais il ne se démarque en rien des milliers de polars de base qui encombrent chaque année un peu plus les rayons des librairies. A l'exception de quelques passages un peu perchés, nulle trace de la fantaisie et de l'humour décalé qui ont fait le charme des romans plus récents de Vargas. On sent bien que celle-ci tâtonne encore stylistiquement : quelques dialogues sont réussis, mais l'ensemble est assez lourdaud et l'abus de phrases courtes et saccadées m'ont rapidement lassée.

Quant à l'histoire et aux personnages… Bof, pas grand-chose à retenir de ce côté-là. L'intrigue – une obscure histoire de vengeance et de chantage dans l'univers de l'Art moderne – m'a paru sans queue, ni tête avec un dénouement sorti de nulle part. Les personnages, trop nombreux, se sont révélés plus agaçants que sympathiques, particulièrement le protagoniste principal Tom, jeune peintre accusé de meurtre dont l'idiotie et l'imprudence congénitales m'ont vite tapé sur les nerfs. Je me suis globalement ennuyée et j'ai lu la deuxième partie du roman aussi rapidement que possible pour en être débarrassée. M'enfin, personne n'est parfait. Je vous aime toujours, madame Vargas, et j'attends avec impatience la sortie de votre prochain roman « Temps glaciaires » !

(Deux questions demeurent : pourquoi diable un roman aussi moyen a-t-il reçu le Prix Cognac et où est le rapport avec Marivaux ? J'ai beau cherché je ne vois pas du tout où la romancière a pu pêcher un tel titre, sachant que le roman ne parle ni d'amour, ni de théâtre, ni de mariage.)
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Le moins que je puisse dire c'est que je n'ai pas été saisie par le suspense de ce roman que je juge à peine digne d'être classé dans la catégorie des romans policiers.

Je me suis plutôt ennuyée ; ce qui est ennuyeux dans la mesure où c'est par cette oeuvre que j'entrais "en relations" avec son auteur. Cet insuccès est-il dû au fait que l'intrigue se déroule dans le milieu de l'art c'est-à-dire dans un milieu qui m'indiffère totalement ? Je pourrais le croire si au moins j'avais été séduite par la plume de Fred Vargas mais ça n'a malheureusement pas été le cas non plus. En refermant le bouquin qui heureusement se lit très vite je me suis dit simplement : "eh bien, ça ne vaut pas un bon Agatha Christie !".
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Ni bon, ni mauvais. Bien écrit sans aucun doute mais une intrigue dont le dénouement m'a paru si improbable que j'ai perdu l'intérêt pour cette lecture vers la fin...
Je n'ai rien à ajouter sur ce roman assez insignifiant mais, puisque Babelio m'impose un minimum de 250 caractères, je précise que les romans policiers ne son pas « ma tasse de thé » et que donc mon avis est sans doute très subjectif.
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Le titre ne correspond pas vraiment au roman. Prix Cognac 1986, ce premier roman de l'auteur se dévore en une soirée et avec grand plaisir.
Le style est impeccable, l'intrigue intéressante, les rebondissements et les questionnements se succèdent jusqu'aux dernières pages.
Et il y a surtout cet incontestable talent de Fred Vargas pour donner à ses personnages des caractères si particuliers et si attachants, comme elle saura le faire plus tard avec Adamsberg et son équipe.
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En 1986, le jury du Prix du roman policier du festival de Cognac a eu un coup de génie : deviner que derrière ce petit polar somme toute bien classique, se cachait le talent de celle qui allait devenir notre Agatha Christie nationale.

Pour faire enfin reconnaître sa peinture boudée par toutes les galeries, Tom, jeune artiste sans succès, a décidé d'entrer en contact avec le célèbre peintre Gaylor. Par l'intermédiaire d'une vague connaissance, il se fait inviter à une soirée parisienne donnée par celui-ci. N'osant l'aborder, il choisit de laisser discrètement quelques photos de ses tableaux dans le bureau de l' artiste, mais le bureau est déjà occupé... par un cadavre. S'enfuyant sans demander son reste, Tom devient le principal suspect aux yeux de l'inspecteur Galtier chargé de l'enquête.

C'est le duo (ou duel) formé par les deux hommes qui est la colonne vertébrale du roman. J'avoue que le personnage de Tom m'a quelque peu agacée par sa naïveté et sa maladresse. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, habituée sans doute aux autres productions de l'auteure plus aiguisées, mes préférées restant les enquêtes menées par Adamsberg et son équipe ou par les déroutants Evangélistes. Et puis, petit à petit la persévérance faisant son oeuvre, j'ai trouvé que l'auteure s'en était bien sortie avec une façon de confondre le coupable assez originale. A travers l'écriture, on parvient tout juste à voir poindre le phrasé qui deviendra la signature de Fred Vargas, aussi reconnaissable que l'est un dialogue d'Audiard.
Pour moi, cet essai qui se transformera par la suite mérite un 11/20.
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Alors on ne le dirait pas comme ça, mais normalement, j'aime beaucoup Fred Vargas. A tel point que j'ai donné mes exemplaires à des amis pour leur faire découvrir cet auteur (ne comptez pas sur moi pour mettre un “e” à auteur, je grince des dents à chaque fois que je tombe sur ce mot féminisé). Or, inscrite à un resto littéraire organisé sur le thème Vargas, je me précipite à la Fnac pour racheter un de ses livres. Et là, je tombe sur le premier roman qu'elle a écrit, dans les années 80, et qui en plus, a récolté un prix au Festival de Cognac. Ô joie, ô bonheur, vite, précipitons nous sur cette pépite !



Sauf que… Si j'avais découvert Vargas à ses débuts, je n'aurais probablement jamais fait connaissance avec Adamsberg.



L'histoire rapidement : Tom, peintre sans renom, décide que rencontrer le grand Gaylor, le peintre chéri de cette fin de 20ème siècle, assurera sa notoriété. Il arrive à se faire plus ou moins inviter dans une soirée organisée par le grand homme, mais un meurtre est commis, et tout désigne le pauvre Tom comme coupable.



D'accord, il s'agit d'un premier roman, je devrais être indulgente. Mais on sent tellement, dans les premiers chapitres, que l'auteur s'est donné du mal pour faire « du polar », que ça en devient pénible à lire. le style s'améliore heureusement ensuite, mais il me reste de la lecture de ce livre une impression d'hystérie collective, avec des personnages qui passent leur temps à crier ou à hurler. J'ai trouvé l'histoire globalement inintéressante, sans vrai ligne directrice, les personnages désagréables et le dénouement franchement décevant.
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Jeune peintre ambitieux, Tom s'incruste à une soirée organisée par le célèbre artiste américain R.S. Gaylor. Mais un meurtre est commis et il se retrouve principal suspect. Les jeux de l'amour et de la mort est le premier roman policier de Fred Vargas. L'intrigue, tortueuse à souhait, est plutôt bien pensée mais les personnages sont trop caricaturaux et leurs réactions pas toujours vraisemblables.
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Bon comme d'habitude j'ai bien aimé pour l'intrigue, la manière d'écrire et le suspens. Je me demande vraiment comment l'auteure avance dans ses romans, si elle connaît tout le chemin dès le début ou si elle avance en même temps que l'histoire. En tout cas, chapeau!
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Un très court roman qui fut le premier de Fred Vargas, publié en 1986 – couronné au festival de Cognac la même année - et où se retrouvent les prémices de son talent. Une écriture précise et limpide, des personnages décrits avec précision, voire tendresse, un scénario complexe à souhait.

Les canons du polar classique sont respectés, avec une mise en abîme sur plusieurs plans, plusieurs théâtres, plusieurs périodes. Un aller et retour entre les Etats-Unis et Paris, les années 60 et les années 80, une plongée dans le milieu artistique que l'auteur connaît bien puisque sa soeur est peintre.

Evidemment, la chute surprend tout le monde … et l'on s'interroge sur la culpabilité du personnage principal jusqu'aux dernières pages, c'est la loi du genre. Et la personnalité de l'inspecteur Galtier n'a pas encore la profondeur d'un Jean-Baptiste Adamsberg … ni son adjoint la découpe de Danglars, ces personnages-clés si attachants qui jalonnent l'oeuvre de Fred Vargas par la suite.

Cependant, je suis heureuse d'avoir découvert a posteriori cet opus ramassé, qui ne recourt à aucune technique autre que la déduction logique – la vogue des experts de l'identité judiciaire n'ayant pas encore atteint le monde du polar à l'époque de la parution.

Un bémol cependant : je n'ai pas vraiment compris le sens du titre … ni sa couverture ... mais quelle importance ?

A lire en une après-midi, un concentré de littérature policière à emporter dans une poche.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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