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3,36

sur 556 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En 1986, le jury du Prix du roman policier du festival de Cognac a eu un coup de génie : deviner que derrière ce petit polar somme toute bien classique, se cachait le talent de celle qui allait devenir notre Agatha Christie nationale.

Pour faire enfin reconnaître sa peinture boudée par toutes les galeries, Tom, jeune artiste sans succès, a décidé d'entrer en contact avec le célèbre peintre Gaylor. Par l'intermédiaire d'une vague connaissance, il se fait inviter à une soirée parisienne donnée par celui-ci. N'osant l'aborder, il choisit de laisser discrètement quelques photos de ses tableaux dans le bureau de l' artiste, mais le bureau est déjà occupé... par un cadavre. S'enfuyant sans demander son reste, Tom devient le principal suspect aux yeux de l'inspecteur Galtier chargé de l'enquête.

C'est le duo (ou duel) formé par les deux hommes qui est la colonne vertébrale du roman. J'avoue que le personnage de Tom m'a quelque peu agacée par sa naïveté et sa maladresse. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, habituée sans doute aux autres productions de l'auteure plus aiguisées, mes préférées restant les enquêtes menées par Adamsberg et son équipe ou par les déroutants Evangélistes. Et puis, petit à petit la persévérance faisant son oeuvre, j'ai trouvé que l'auteure s'en était bien sortie avec une façon de confondre le coupable assez originale. A travers l'écriture, on parvient tout juste à voir poindre le phrasé qui deviendra la signature de Fred Vargas, aussi reconnaissable que l'est un dialogue d'Audiard.
Pour moi, cet essai qui se transformera par la suite mérite un 11/20.
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Un très court roman qui fut le premier de Fred Vargas, publié en 1986 – couronné au festival de Cognac la même année - et où se retrouvent les prémices de son talent. Une écriture précise et limpide, des personnages décrits avec précision, voire tendresse, un scénario complexe à souhait.

Les canons du polar classique sont respectés, avec une mise en abîme sur plusieurs plans, plusieurs théâtres, plusieurs périodes. Un aller et retour entre les Etats-Unis et Paris, les années 60 et les années 80, une plongée dans le milieu artistique que l'auteur connaît bien puisque sa soeur est peintre.

Evidemment, la chute surprend tout le monde … et l'on s'interroge sur la culpabilité du personnage principal jusqu'aux dernières pages, c'est la loi du genre. Et la personnalité de l'inspecteur Galtier n'a pas encore la profondeur d'un Jean-Baptiste Adamsberg … ni son adjoint la découpe de Danglars, ces personnages-clés si attachants qui jalonnent l'oeuvre de Fred Vargas par la suite.

Cependant, je suis heureuse d'avoir découvert a posteriori cet opus ramassé, qui ne recourt à aucune technique autre que la déduction logique – la vogue des experts de l'identité judiciaire n'ayant pas encore atteint le monde du polar à l'époque de la parution.

Un bémol cependant : je n'ai pas vraiment compris le sens du titre … ni sa couverture ... mais quelle importance ?

A lire en une après-midi, un concentré de littérature policière à emporter dans une poche.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Tom, un peintre français pas encore reconnu dans le milieu, assiste à une soirée d'un peintre renommé. Durand cette soirée, la personne qu'il accompagnée est assassinée. Tom est soupçonné par la police...
Les premiers chapitres passés, on rentre dans l'histoire. Celle-ci est bien construites, les pistes se croisent et se recroisent pour dérouter le lecteur et l'amener à se perdre parmi les suspects. On pense le deviner jusqu'à ce qu'un nouvel élément vienne mettre en doute ce que l'on pensait.
Le suspense reste jusqu'au bout.
A découvrir, même s'il n'est pas le roman que je préfère de Fred Vargas.
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Dès le début de cet ouvrage on sait que c'est du Vargas. Les personnages sont attachants mais complexes; l'inspecteur chargé de l'enquête a des relents d'Adamsberg et le suspect numéro un n'a vraiment rien d'un caïd puisqu'il pleure dès son arrestation. Une histoire prenante sans être vraiment passionnante qui constituera pour vous, j'en suis persuadé, un très bon moment de lecture.
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Un roman de F.Vargas qui ne me semble pas à la hauteur des autres que j'ai pu lire. Des personnages peu sympathiques, une histoire d'un intérêt modéré, .... Bof .. F.Vargas a fait beaucoup mieux après.
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Un peintre en mal de reconnaissance, Tom, va s'inviter à une réception donnée par une gloire de la peinture, Gaylor. En s'introduisant dans le bureau du grand homme, il tombe sur un cadavre. En s'enfuyant précipitamment, le voilà soupçonner de ce meurtre.

Je n'ai jamais été attiré par les livres de Fred Vargas. J'ai choisi celui-ci, le premier de l'auteur, pour le sujet.
Un policier classique. Je n'ai pas compris l'attitude de Galtier, le policier, envers Tom. Je me suis ennuyé jusqu'au dénouement qui est plutôt pas mal.
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Un bon petit roman policier, agréable à lire, mais j'ai été un rien déçue, car il est moins "grandiose" que les autres titres plus tardifs de l'auteur.

Le mot de l'énigme est assez facilement trouvable, surtout quand on a lu pas mal de classique (Agatha Christie, Steeman...)

Mais la plume est plaisante, le suspense maîtrisé et on passe un bon moment.
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Les lecteurs sont drôlement exigeants, quand on lit certaines critiques.
Moi j'ai bien aimé. On retrouve vraiment la touche de Vargas, son empreinte, sa signature, ce truc qui fait qu'on aime la lire.
L'histoire n'est pas un fleuron de l'originalité, c'est sûr, mais son traitement, lui, l'est.
Les dialogues (dignes d'Audiard, pour reprendre le commentaire de ladesiderienne) sont piquants, épicés, truffés de jeux de mots. Les personnages sont bien dessinés, bien en chair.
C'est son premier roman : il m'a fait la même impression que quand on regarde une photo de son amoureux bébé pour la première fois, et qu'on reconnait son charmant dans chaque trait juvénile.
Le hic est le titre ; il y a de l'amour et de la mort oui, mais l'appel à Marivaux (s'il existe), je ne l'ai pas compris.



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Il y a quelque chose d'étrange à découvrir le premier ouvrage d'un auteur dont on a lu toutes les parutions ultérieures. Je suis un inconditionnel de Fred Vargas, de son univers décalé et original, de ses personnages uniques depuis "l'homme aux cercles bleus" en 1996.

Ici l'intrigue et surtout les personnages sont de factures plus "classiques" et surtout moins riches, dans le sens où ils ont tendance à être moulés d'une pièce. On ne retrouve pas, pas encore, la complexité et l'originalité "Adamsbergienne" des futurs romans, malgré quelques incursions, quelques dérapages dans le caractère et le comportement de l'inspecteur Galtier, en deuxième partie du livre comme les prémices de la suite de l'oeuvre et du style unique de Fred Vargas.

On suit donc l'enquête de l'inspecteur Galtier, qui poursuit de ses assiduités un jeune peintre sans renom, Tom au caractère fragile, admirateur du grand artiste adulé Gaylor, chez qui il est soupçonné d'avoir commis un meurtre.
J'ai eu l'impression tangible d'une certaine influence de Patricia Highsmith dans ce premier polar à l'intrigue agréable. le dénouement, qui peut paraitre déroutant, réussit à être à la fois prévisible et surprenant.

Si on s'intéresse à l'auteur, on ne manquera pas de noter les similitudes avec sa vie familiale personnelle.
Sa soeur, jumelle, est artiste peintre.
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Le premier Vargas que j'ai lu. Je l'ai trouvé pas mal, mais sans plus. Je n'ai pas paniqué quand j'ai perdu ma page, j'ai juste attendu deux semaines pour la chercher. J'ai trouvé les personnages faux (après, par définition, la fiction ce n'est pas vrai, mais bon). Je n'ai pas fait travailler mon cerveau pour essayer de deviner l'identité du coupable, je me suis contentée de lire, sans hâte, sans enthousiasme, sans mauvaise volonté non plus. le résultat reste tout de même plutôt pas trop mal mené.
Je me demande d'où vient le titre.
J'en lirai sûrement d'autres (un jour).

Bonjour/au revoir.
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