L'homme à l'envers

Des loups dans le Mercantour, des troupeaux attaqués puis un premier meurtre... est-ce un loup, un loup-garrou,... ? Une enquête à un rythme assez lent où Adamsberg prend le temps de tout analyser et de se préoccuper des gens qui l'entourent. le lecteur que je suis prend donc son temps aussi pour suivre cette affaire sans vouloir en connaître trop vite la fin. A savourer.

Second polar de Fred Vargas que je lis mais première rencontre avec Jean-Baptiste Adamsberg, son célèbre enquêteur.

Je suis loin d'être emballée. le roman se lit bien et vite. le style est fluide et sympa et ce n'est pas ce que je considère comme le plus grand compliment à faire à un auteur, quel qu'il soit.

J'ai d'abord été surprise du peu de place que l'enquêteur occupe dans le récit, ne déployant véritablement son envergure qu'en seconde partie de roman. Les descriptions des personnages et leur psychologie m'ont paru assez cliché et manquant de finesse.

J'ai apprécié l'immersion dans le parc national du Mercantour même si, à lire l'autrice, en plus de vivre dans un pays de désolation et de pleine nature, les habitants étaient tous archaïques et dégénérés, violents et peu recommandables. L'ambiance manque de nuances, de mon point de vue.

Le dénouement ne m'a pas prise par surprise et le périple routier entrepris par les protagonistes pour courir sus à l'assassin fut pour moi aussi long et ennuyeux qu'un trajet sur autoroute.


Challenge PLUMES FEMININES 2023
Challenge ENTRE DEUX 2023
Challenge MULTI-DEFIS 2023

Oh je l'ai fait durer celui là. J'ai savouré chaque partie. Camille a capturé mon coeur autant que celui du commissaire Adamsberg. .. Dans les précédents son personnage est intriguant mais là elle est centrale dans ce livre et m'a littéralement subjuguée.
Camille est donc dans le Mercantour avec son amoureux du moment Lawrence, cinéaste animalier canadien. C'est alors que des massacres de brebis sont imputés aux loups. Mais Lawrence trouve étrange la taille des blessures et le loup auquel elles correspondent doit être énorme. le drame survient lorsqu'une femme est égorgée à son tour. Cela lance Camille sur les traces du loup en compagnie du fils adoptif de la femme Soliman, et d'un vieux berger taciturne le Veilleux. C'est l'occasion d'un road movie assez étrange à la poursuite d'un suspect sur fond de superstitions réveillées par la peur ancestrale du loup. Adamsberg viendra se joindre à cette étrange équipée. ..

J'ai trouvé étrange cet acharnement superstitieux sur le suspect mais à aucun moment je n'ai imaginé ce dénouement. Il fallait vraiment la tournure de pensées d'Adamsberg pour dénouer ce mystère.
Bref, un régal!

SUPER ! J'ai adoré l'histoire qui est vraiment originale, je me suis beaucoup attachée aux personnages qui sont haut en couleurs, et j'étais tellement prise dans ce road movie que je n'ai même pas pensé à essayer de découvrir l'assassin avant la scène finale. C'est dire...
Bref, un formidable 2e volet aux aventures de JB Adamsberg, qui en profite pour prendre un peu plus d'épaisseur et qui est décidément très sympathique et attirant.
C'est un livre que je conseille, bien loin des polars américains formatés.
Et toujours une très belle écriture.

A quelle époque sommes-nous pour croire encore au loup-garou ?
Avec ses relents de croyance moyenâgeuse « L'homme à l'envers » est un polar pastoral qui se passe pourtant au 20ème siècle.
Comme jadis dans le Gévaudan, une bête, probablement un loup dont la taille est hors du commun, attaque et tue des brebis puis une femme dans le Mercantour. Et ce n'est que le début des meurtres…
Le pays est en émoi et des battues sont organisées dans la montagne. Si le conflit entre la présence des loups dans les réserves et les bergers protégeant leurs cheptels est toujours d'actualité, la mort d'êtres humains donne une autre dimension à l'affaire.
Alors pour venger la mort de Suzanne, trois personnages pittoresques vont se lancer dans un « roade-mouvie » comme ils disent, pour aller à la chasse au loup-garou, un homme du village qui n'a pas de poils puisqu'ils sont à l'intérieur (un homme à l'envers en quelques sortes) : il y a Camille la plombière musicienne, Soliman le jeune noir qui interprète la vie à travers des contes inventés et les définitions du dictionnaire, et le Veilleux vieux berger à l'oeil de Lynx.
C'est cette bande qui est au centre de l'histoire puisque le commissaire Adamsberg n'interviendra qu'au chapitre 25 (au 2/3 du livre) à la demande de Camille son ex petite amie dont il est toujours amoureux mais qui vit désormais avec le beau canadien Lawrence en mission de reportages et d'études dans le parc du Mercantour.
Adamsberg, toujours aussi sympathique, va poursuivre le voyage avec les trois compères et trouver le coupable bien sûr. Mais, au-delà de l'évidence, c'est l'ambiance pastorale et parfois drôle de ce voyage (malgré le contexte dramatique) qui est vraiment plaisante. Encore un bon polar de Fred Vargas.


Challenge XXème siècle 2022
Challenge ABC 2022-2023

Je n'avais jamais lu de romans de cette auteure et j'ai été conquise. Tout d'abord par l'intrigue policière, bien construite, apportant au lecteur de petits indices qui m'ont permis de trouver le coupable. Mais j'ai surtout apprécié le texte pour ses qualités littéraires. L'auteure associe un personnage à un style d'écriture bien particulier. Ce procédé permet de cerner le personnage et de dresser progressivement son portrait. C'est vraiment très original et la lecture en devient passionnante. Un coup de coeur pour le commissaire , perspicace, respectueux, tolérant, sensible et amoureux .

A Saint-Victor, des brebis sont retrouvées mortes. Les loups du Mercantour dit-on! Mais très vite se répand la nouvelle qu'il s'agirait d'un loup-garou.
Les victimes se font de plus en plus nombreuses. Camille, Soliman et le Veilleux, un trio atypique, vont suivre les traces du loup-garou pour le coincer.
A Paris, le commissaire Adamsberg suit les nouvelles, et très vite le destin va le mener au trio.
J'ai aimé ce roman puisqu'il m'a permis d'en savoir plus sur Adamsberg, son caractère, ses relations. C'est ce qui m'avait manqué dans le premier roman de Fred Vargas que j'ai lu « Pars vite et reviens tard ».
L'histoire est bien menée et la fin totalement inattendue!! Comme toujours, j'aime la plume de l'auteure, j'aime comment elle fait dialoguer ses antihéros, un vrai plaisir à lire.

J'adore toujours :-)

Et pourtant, j'ai eu l'impression au début que l'auteure avait oublié mon commissaire préféré car s'il apparaît, c'est presqu'en filigrane ;-) Et ouf, il revient, il est le seul à pouvoir démêler les fils du temps et la réalité du loup-garou et surtout, il est le seul à pouvoir protéger sa petite, sa chérie qui s'est un peu fourvoyée pour le coup.

Cette plume m'enchante, haute en couleur et en tonalité, elle rythme une aventure où les loups ont la part pas vraiment belle et où les bergers veillent et protègent le troupeau quel qu'il soit. Où l'on découvre que la vengeance est un plat qui peut se manger très froid et où l'Amour est une longue histoire qui se rapproche de l'écoulement d'un fleuve aux méandres compliqués ;-)

J'ai juste envie maintenant de commencer un nouveau Fred Vargas, l'univers de cette auteure est carrément addictant :-p

Fred Vargas aime et sait raconter des histoires. Celle-ci nous emmène dans le Mercantour. Sa montagne, ses loups, son terroir, ses traditions, et Camille, amour d'Adamsberg mais amoureuse d'un pisteur de grizzlys... Tout débute par des brebis égorgées. C'est un grand loup. Un costaud. Puis les rumeurs d'un loup-garou se font jour. Et il tue une femme dans le Mercantour. L'enquête démarre.

Adamsberg est à Paris, mais il suit l'affaire. Parce que les trucs sordides, il aime ça. Il a un contrat sur sa tête, Adamsberg. Il faut qu'il se la joue incognito.

Dans le Mercantour, Camille est enrôlée pour suivre le loup-garou en compagnie du Veilleux et de Sol, fils adoptif de la première victime. Et démarre le roade-mouvie dans une bétaillère aménagée. Humour, amour et mort, trois ingrédients essentiels.

Fred Vargas m'a régalé. Adamsberg prend de la consistance. Il a des valeurs. Des lignes de conduite. Il est sensible, humain, mais gauche avec les sentiments aussi. Il y a un amour de la montagne, des liens d'amitié dans ce récit qui ressemble (du moins dans sa première moitié) à un conte que l'on se confierait à la veillée, le soir, pour repousser l'obscurité et le vent neigeux qui siffle dehors. L'Homme à l'Envers, ce sont aussi des "tronches", bien brossées, bien mises en place. C'est un beau suspense final. Même si l'esentiel ne me semble pas résider dans le dénouement, mais dans la traque.

Fred Vargas est un des auteurs français de polar les plus lus en France. le genre littéraire étant assez récent, pour moi, impossible de passer à côté. J'avais déjà lu un de ses romans Ceux qui vont mourir te saluent et je n'avais pas aimé. Une de mes collègues m'avait alors conseillé de ne pas abandonner et de poursuivre avec L'homme à l'envers. Malheureusement, le constat reste le même et j'abandonne définitivement cette auteure.

L'intrigue de ce roman se déroule dans le Mercantour où des brebis sont retrouvées égorgées par ce qui paraît être un loup. Les choses vont de mal en pis lorsque la fameuse bête s'attaque à une femme et la tue : les vieilles superstitions refont alors surface.

Lire (et surtout finir !) ce livre a été un supplice : pourtant composé seulement de 320 pages, j'ai mis plus de dix jours à l'achever. J'y ai retrouvé tout ce que j'avais détesté dans l'opus précédent : le style littéraire. Je n'accroche pas du tout. Il est souvent composé de litanies de dialogues qui n'apportent pas forcément grand-chose à l'intrigue (l'avantage, c'est que les pages défilent !) et certains paragraphes parlent pour ne rien dire (du coup, je les sautais systématiquement).

En ce qui concerne l'intrigue, elle est très longue à se mettre en place : le meurtre de Suzanne arrive au bout de cinquante interminables pages. Les rebondissements sont relativement peu nombreux : seule la chute a éveillé mon intérêt car je ne l'avais pas vu venir (au lieu de 2/5, je mettrai donc 2.5/5).

Enfin, les personnages me sont apparus bien insipides : je ne me suis pas spécialement attachée à l'un d'entre eux. Au contraire, Soliman m'a paru insupportable avec ses définitions : je crois que si j'avais été en face de lui, je lui aurais jeté son dictionnaire à la figure.

Bref, vous l'aurez compris, les romans de Fred Vargas ne sont vraiment pas ma tasse de thé et je suis vraiment désolée si j'ai pu heurter ceux qui ont apprécié ce roman. Mais j'abandonne définitivement : le genre littéraire englobe tellement de nombreux autres auteurs prometteurs que je ressens pas de culpabilité à l'idée de découvrir d'autres contrées.

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