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sur 180 notes
A Bari y'a des pâtes… Il y a même des grands-mères qui fabriquent des orecchiettes fraîches dans la rue. Grand connaisseur, j'ai demandé s'ils n'avaient pas de cuisines dans les Pouilles ? Bide.
Il conto per favore, terminadas las vacaciones y la glandouilla et é necessario que rentro al boulot en Francia. Voilà le travail quand on part en vacances la valise pleine de romans et sans dictionnaire bilangue. Moi, ma (mauvaise) langue, je l'ai réservé aux glaces italiennes.
J'ai quand même fait l'effort entre deux portions de stracciatella (je veux adopter une bufflone) des auteurs du cru dont Rosa Ventrella, mais du bout des tongs, car j'avais peur de tomber sur la cousine éloignée d'une amie que j'avais trouvé, honte à moi, prodigieusement ennuyeuse.
Dans le Bari des années 80, la petite Maria grandit dans un quartier pauvre auprès d'un père pêcheur aussi loquace qu'un requin blanc, d'une mère dévote ancienne sirène prise dans les filets de la résignation, d'un premier frère modèle et d'un second qui l'est beaucoup moins. La petite Maria est surnommée « Malacarne », la mauvaise chair. C'est plus original que choupinette ou ma puce mais moins flatteur. Elle se lie d'amitié avec le fils du truand local et le roman raconte de façon très âpre sans capres cette enfance sans dorures qui collectionne plutôt les blessures.
La petite s'endurcit au fil des épreuves et tente de semer son destin en suivant des études brillantes. Un apprentissage à la dure comme les aime les écrivains.
Guère amateur du genre, j'ai été séduit par la finesse des dialogues et la profondeur des personnages qui compensent une histoire qui n'est pas d'une grande originalité même si le dénouement ne manque pas de panache. Roman sur l'amitié et le déchirement entre la volonté de s'affranchir de ce monde brutal et des racines qui ligotent l'âme. Déterminée contre le déterminisme mais loyauté du sang qui coule dans les rigoles des petites rues malfamées de son quartier et dans ses veines.
Rosa Ventrella décrit très bien les silences du père, les plaintes de la mère, les jeux de moins en moins innocents des enfants, les superstitions discounts et les rancoeurs qui se perpétuent de générations en générations au sein de ce quartier impitoyable.
Les exclus de la Dolce Vita.
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D'abord , il y a eu pour moi , cette sublime couverture en noir et blanc , assez énigmatique avec ces trois personnages dont le regard n'est pas dirigé dans la même direction .Qui sont cette si belle jeune femme et ces deux hommes ? Comme quoi une couverture peut avoir un impact , donner une première impression , pour ma part , tout au moins . Et puis la quatrième qui aiguise ma curiosité . le cadre , c'est Bari , dans les Pouilles , région d'Italie réputée " très pauvre et vieillissante " , région dans laquelle nous avions prévu d'aller voyager en septembre ....et puis la Covid .....Vous le voyez , une rencontre ou un rendez - vous manqué, ça tient souvent à bien peu . Et ce rendez- vous , s'il avait été manqué , et bien je l'aurais regretté . Commencée hier matin , cette lecture m'a tenu en haleine jusqu'au soir ....
Nous sommes dans un quartier pauvre , très pauvre de Bari , un quartier où tout le monde scrute vos faits et gestes , où le moindre élément de fierté se partage avec toutes et tous , où l'on compte les sous , le soir , où les enfants rapportent leur écot dés qu'ils sont en mesure de le faire , c'est à dire dès que l'on peut tourner le dos à l'école....Chez les De Santis , le père se comporte en despote , le mère est effacée , faible , soumise , aimante , certes , mais ...résignée . Trois enfants , Giuseppe , le " fils modèle " , Vincenzo , son opposé au destin tragique et Maria , la " Malacrane " celle dont nous allons suivre l'enfance et l'adolescence , un chemin initiatique bien compliqué quand votre famille transfère sur vous ses propres frustrations , vous délègue une mission qu'elle même n'a pas eu la force de remplir , s'élever socialement . Et si les 50 mètres séparant les quartiers de Bari s'avéraient infranchissables ? Et si la belle société ne souhaitait pas ouvrir ses portes ? Et si la société des pauvres refermait les siennes ? Maria va sans cesse errer entre deux mondes qui ne veulent pas ou plus d'elle ....Et si une " île " miraculeuse surgissait ?
J'avoue être passé par des tas d'émotions en lisant ce roman et c'est ce que je recherche à travers les mots , les phrases , une écriture très belle pour moi , même si le fait que ce soit une traduction nous incite à la prudence . Les personnages essentiels , peu nombreux , sont attachants ou détestables, bien " campés " et " jouent " juste . Un roman qui possède de nombreux atouts pour décrire cette vie pauvre dans les Pouilles en ....1980 !!! Oui , incroyable , 1980 ....hier , à la fin du XXème siécle ......La misére et ...l'espoir ?
Un sacré bon premier roman prometteur , j'ai hâte de retrouver cette auteure , moi , le vrai - faux voyageur pour Bari .....
Et parce que " comparaison n'est pas raison " , laissons vivre Rosa Ventrella et parlons , ailleurs , de Ferrante , deux femmes talentueuses dont l'objectif commun n'est pas " de se faire de l'ombre " , mais de nous donner de bien beaux moments de lecture .
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C'est l'histoire d'une famille pauvre, dans un quartier tout aussi pauvre de Bari. le père, pêcheur est violent, la mère effacée, alors qu'elle a été autrefois une belle femme.

Le fils aîné, Guiseppe trouve un équilibre en restant à distance, alors que Viccenzo, le deuxième fils, rebelle va mal tourner, frappé par son père qui désire le « redresser », comme il dit.

La fille la plus jeune, Maria, brillante à l'école, que l'on surnomme Malacarna (mauvaise graine) ; c'est sa grand-mère qui l'a affublée de ce surnom alors qu'elle n'avait que neuf ans et personne n'a rien dit ; son père était plus chanceux, on l'appelait « Tony Curtis », lui trouvant une vague ressemblance avec l'acteur !

L'instituteur est sans pitié avec ces gamins, surlignant leurs surnoms pendant la classe, se moquant d'eux, de leurs travers… Maria va se lier à Michele, moqué aussi par cet instituteur, devant tous ses camarades, et ce lien va leur permettre à tous les deux d'avancer.

Le thème abordé par l'auteur est : comment se sortir de la pauvreté, de sa condition d'origine, ou tout est-il déjà écrit d'avance, alors que les maffieux règnent sans partage ? et pour s'en sortir, faut-il partir, trahir ?

Rosa Ventrella n'est pas tendre avec ses personnages, les affublant de surnoms plutôt terribles, dès l'enfance. Elle ne l'est pas non plus quand elle raconte la violence et l'intolérance, notamment le comportement des autres vis-à-vis de Mezzafemmna » jeune travesti insulté, maltraité, pour le seul fait qu'il s'estime sexuellement différent.

Ce qui frappe, ce sont les secrets, les non-dits dans la famille, les surnoms terribles qui collent à la peau dès l'enfance, au point d'en oublier les noms de famille.

Enlisant ce roman, j'ai beaucoup pensé à Eléna Ferrante et « L'amie prodigieuse » : même contexte social, mafia, mais l'époque est différente Maria alias Malacarna est beaucoup plus de rebelle que Lenù, et c'est ce qui lui permet de s'opposer, de s'affirmer quand il le faut.

Finalement, je me suis laissée porter par l'écriture, bien plus tonique, et par la puissance des personnages de Rosa Ventrella.

Une belle découverte

#UneFamilleCommeIlFaut #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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A Bari, 1985, dans les Pouilles, la petite Maria de Santis vit avec sa famille dans le quartier pauvre. le père, violent, la mère soumise, un frère ainé Giuseppe sérieux et raisonnable et le plus jeune Vincenzo, enfant terrible. La gamine a son caractère - sa grand mère l'a surnommée Malacarne, mauvaise graine - et a pour ami Michele Senzasagne, dont le père Nicola est le chef de la pègre locale. Grâce à l'école, la petite fille a bien compris que c'était grâce à l'étude qu'elle pourrait quitter le quartier et son milieu mais difficile de laisser un quartier dans lequel tant de passé et de liens se sont tissés.

Au travers de ses souvenirs, la narratrice évoque son enfance dans un quartier pauvre où solidarité et envie entre voisins étaient monnaie courante, la violence aussi avec quelques chefs locaux maintenant le quartier sous leur coupe mais c'est également l'instituteur sévère et exigeant qui la prend sous son aile et la pousse lui montrant l'intérêt d'étudier et lui donnant l'envie de devenir écrivaine, c'est aussi l'apprentissage des premières amours enfantines et adolescentes, des jalousies, des déceptions, des départs, vécus comme une trahison.
Une famille comme il faut est un roman d'apprentissage où l'on suit une petite fille jusqu'à son émancipation. Un contexte qui évoque l'amie prodigieuse mais, alors que le récit d'Elena Ferrante se concentre sur la rivalité entre les deux amies et l'hostilité d'une des deux héroïnes, le roman de Rosa Ventrella lui, aborde le point de vue d'une petite fille sur le monde qui l'entoure, avec beaucoup moins de tensions affectives.
Une famille comme il faut s'est révélé une bonne surprise, un roman d'apprentissage bien écrit.
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J'ai mis un peu de temps avant d'être conquise par l'histoire d'"une famille comme il faut" mais une fois que j'ai trouvé mes repères, j'ai cessé de m'ennuyer et ai suivi avec un vif intérêt Maria.
Il est vrai que pendant une trentaine de pages et même un peu plus, j'ai trouvé l'histoire un peu fade car trop de similitudes avec d'autres romans se déroulant en Italie et en particulier avec "l'amie prodigieuse".
Cependant le caractère bien trempé de Maria a su m'emmener avec elle et me faire oublier pendant quelques temps Elena Ferrante. J'ai aimé vivre à ses côtés même si sa famille est loin d'être la famille Ricoré et que son quartier n'est pas celui qu'on a envie de visiter. Donc oui, j'ai aimé voir Maria se battre contre le déterminisme social et j'ai aimé son histoire avec Michele. La vie dans ce quartier est très bien décrite mais il est très difficile toutefois de ne pas faire un parallèle avec "l'amie prodigieuse" qui a, il faut bien le reconnaître pris beaucoup de place.
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Nous sommes à Bari au Sud de l'Italie. La vie d'une famille pauvre dans un quartier pauvre. Maria neuf ans, petite fille vive et impulsive observe le monde et sa famille. Son père, un pêcheur qui peine à les faire vivre, une mère qui doit arrondir les angles pour tout, un frère adoré, un autre possédé par le mal. Nous avons beau être au début des années 80, dans cette région des Pouilles on vit comme au début du XXe siècle.

Patriarcat, haines familiales ancestrales, présence pesante de la religion, heureusement Maria peut compter sur la douceur de sa grand-mère et la tendre complicité du gentil Michele, un gros garçon, qui a pourtant la mauvaise idée d'appartenir à la famille la plus détestée de tout le quartier. La vie dans un quartier pauvre dans une ville portuaire du sud de l'Italie. Une petite fille trop intelligente pour sa triste famille et ses tristes voisins. Tiens ! se dit-on, on dirait que certains écrivains ont très envie de surfer sur le succès de « L'amie prodigieuse » d'Elena Ferrante.

Mais les craintes sont vite oubliées, l'écriture simple et limpide de Rosa Ventrella emporte le lecteur, nous marchons dans les pas de Maria. le style volontairement classique et très accessible donne un petit côté roman photo du meilleur effet. Nous sommes en Italie au bord de l'Adriatique et alors pour le lecteur conquis, rien n'est plus important que le destin de Maria et Michele.

Une vraie réussite de cet hiver littéraire 2019.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un petit coup de coeur pour Rosa Ventrella et son quartier de San Nicola dans les Pouilles.
Je me suis rapidement attachée à Maria et à sa volonté farouche de sortir de sa condition sociale.
Le regard sans conession qu'elle pose sur le milieu dans lequel elle a grandi lui a valu le surnom de "malacarne", mauvaise graine.
Une capacité à capter la misère, la laideur et de s'ériger en juge qui l'isole, la rend différente, et la fait souffrir.
Les études seules lui permettent de s'échapper et d'espérer trouver ailleurs un meilleur destin.
Victime de la suprématie paternelle et des haines ancestrales du village, elle doit renoncer à l'amour qu'elle porte à Michele, l'ami d'enfance.

Les détracteurs de ce roman lui reprochent une trop grande similitude avec L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante ....que je n'ai pas (encore) lu.
Je ne peux donc pas juger mais je suis encline à minimiser ce détail et, au contraire, à me hâter de découvrir cette saga tant vantée.

On retrouve ici le sang chaud des Italiens, la mentalité villageoise toujours prompte à cracher son venin, les préjugés vieux comme le monde mais aussi la puissance de l'identité sociale contre laquelle on est bien peu de chose.
À la fois aimée et haïe, prison dorée du coeur, à l'image d'Antonio le père, elle est impossible à quitter, à abandonner.

Je me souviendrai de Rosa Ventrella....
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Bari vecchia, au début des années 80. La famille De Santis s'en sort comme elle peut. le père pêche, la mère coud et prie, les garçons font ce qu'ils peuvent à l'école quand ils y vont. Maria, la petite dernière , surnommée Malacarne semble plus douée.

C'est inévitable , si vous avez mis le nez dans l'ami prodigieuse, cette lecture vous y aura fait penser. Car les similitudes sont nombreuses: le sud de l'Italie, le quartier pauvre refermé sur lui même, la violence familiale ou de rue, les destins qui se lient ou se défont et l'école comme aiguilleuse de destinée .
Pourtant, ce livre se démarque quand même , déjà par son époque plus contemporaine. Si le quartier de Bari se rapproche de celui de Naples, Maria se distingue en étant un mix de Lina et d'Héléna : Sanguine, prête à se battre mais convaincue que son salut passe par l'école.
Ce genre de livres, qui vient après un gros succès, pourrait ne faire qu'illusion, comme une pale copie au gout de ressassé.
Pourtant, j'ai adoré. Sans doute , le manque de l'Italie mais aussi la qualité de l'histoire livrée et cette facilité que l'auteur a eu à me renvoyer à mes propres souvenirs ou à évoquer des actes, des sentiments que l'on a connus et qui reviennent avec plaisir
J'en ai retenu deux : L'amour tout d'abord et ce sentiment d'invincibilité qu'il, procure , au delà des sexes, ages, couleurs, csp :). Ce sentiment d'avoir le monde à portée de doigts qui déboulonne le rationnel et procure une sensation que je ne suis pas apte à décrire mais que l'auteur a bien exploitée.
Et puis, l'intimité de la famille, ces gestes d'amour que la pudeur peut interdire à certains , quitte à nourrir des regrets infinis.
N'hésitez pas , venez partager la vie de De Santis sous le soleil des Pouilles , une famille aux personnages moins binaires qu'à première vue , autour d'une belle histoire.
Je rajoute un petit mot car j'avais oublié ce qui m'a le plus ému en dépoussiérant des souvenirs; ce moment où tout bascule, où l'enfance se perd et s'échappe avec la candeur qui lui est inhérente pour laisser place à un autre être, celui qui va nous habiter pour le restant de nos jours . Lorsque les livres vous projettent dans ces moments clés, je les estime peut être plus que ce qu'ils valent vraiment, bien que tout cela soit très très relatif, mais j'ai tellement de gratitude que je suis généreux!
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Une famille comme il faut de Rosa Ventrella

Maria de Santis est une petite italienne qui habite un quartier populaire de Bari dans les Pouilles.

Sa grand mère lui a donné le surnom de Malacarne à cause de son côté rebelle.

Maria grandit et grâce à ses capacités intellectuelles, elle peut prétendre à étudier et échapper au milieu pauvre d’où elle vient.

Son père est tyrannique, dictateur, sa mère soumise, effacée.

J𠆚i été en totale immersion en Italie dans cette famille que l’on suit avec grand intérêt.

Nous sommes en Italie en 1980 avec sa culture, traditions, superstitions, l’importance de la famille, du rôle à y tenir.

On découvre une délicieuse histoire d𠆚mour contrarié, romantique et passionné un peu avec des notes de Roméo et Juliette.

Un excellent roman coup de cœur féministe que je recommande.

Impossible de ne pas s𠆚ttacher à Maria qui va essayer de s�ranchir de ce milieu machiste où tout est tracé d𠆚vance dans la continuité des parents, le père pécheur, la mère au foyer.

Bravo Rosa Ventrella !
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Maria de Santis vit dans une famille très modeste du quartier pauvre du vieux Bari dans les Pouilles. La famille dans laquelle ce personnage évolue répond à des schémas très traditionnels des familles pauvres du sud de l'Italie. Toutefois, ses parents ont d'autres espoirs pour leur fille, qu'importe ce que cela devra lui coûter sur un plan personnel : elle fera des études pour devenir quelqu'un et tournera le dos à cette vie.

A l'heure qu'il est je n'ai toujours pas de certitude quant à la manière dont je formulerai cette critique.
C'est un premier roman traduit en français (et troisième de l'auteure) qui est bien écrit à n'en pas douter, même si, maladresses de premier roman obligent, l'intrigue est parfois dissoute dans des intrigues secondaires liées à des personnages secondaires ce qui nuit au rythme du récit.
L'écriture est très visuelle, ce qui permet d'imaginer très rapidement les personnages et les décors dans lesquels ils évoluent - et de s'en sentir proche, ou de s'y attacher.

Pour ma part, ce qui m'a gênée, ce sont les trop nombreux points commun entre ce roman et l'amie prodigieuse d'Elena Ferrante.
Bien que l'auteure décrive effectivement des spécificités "régionales" des Pouilles et ne plaque pas du tout l'environement napolitain à son récit (sans avoir la mafia, on a des petits voyous de quartiers, mais qui ne sont spécifiques ni à Bari ni au seul sud de l'Italie), on a tout de même un schéma narratif extrêmement similaire et des motifs similaires.
Au lieu d'avoir deux amies le roman se concentre sur Maria, c'est aussi une femme adulte qui fait le récit de son enfance, mais bon... Elle aussi raconte comment elle a réussit, grâce à l'école, à sortir de son quartier et à s'émanciper. Maria aussi est tirallée entre les souvenirs et la fidélité à son quartier et l'envie de s'émanciper et fuir; de même que la place du dialecte dans le quotidien tient une place importante.

Je ne vais pas continuer cette liste, ces quelques points suffiront peut-être à expliquer ma réserve, ou du moins pourquoi je ne suis pas aussi enthousiaste que les autres lecteurs.
En résumé, je dirai que c'est un roman sympathique, mais pour quelqu'un qui a aimé la saga Ferrante autant que moi... Il manque plus d'originalité !

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Les Escales pour cet envoi.


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