Les tribulations d'un Chinois en Chine

Merveilleux voyage extraordinaire mené tambour battant par Jules Verne à partir de l'histoire d'un Chinois ruiné qui veut en finir avec la vie.
Le philosophe chargé d'accomplir la décision de Kin-Fo lui fera découvrir la vraie valeur de la vie et le fera renoncer à son funeste projet par lui-même.
Au-delà de cette réflexion sur le sens de la vie, Jules Verne saisit l'opportunité de nous offrir un magnifique périple dans l'Empire du milieu et il nous tient en haleine jusqu'au bout de son histoire.
Un des plus beaux voyages extraordinaires.

Ce roman est très plaisant, mais tellement prévisible. Je n'en connaissais que le titre, pas une ligne d'intrigue et pourtant, j'ai tout vu venir à des kilomètres, qu'il s'agisse de rebondissements ou de la philosophie hédoniste développée par les personnages. « C'est qu'il en est du bonheur comme de la santé. Pour en bien jouir, il faut en avoir été privé quelquefois. » (p. 44) L'intrigue est un excellent voyage à la sauce Jules Verne, mais sans grande surprise pour moi.

Jules Verne m'a entièrement séduite avec cette aventure rocambolesque publié en 1879 intitulée « Les tribulations d'un Chinois en Chine ». En fait je connaissais ce titre pour son adaptation cinématographique avec Jean-Paul Belmondo. Je ne me doutais pas qu'il s'agissait d'un roman de jules Verne car il n'est pas des plus connus de l'auteur.
J'ai adoré l'histoire de Kin-Fo dans la Chine impériale et même si la fin est prévisible je me suis régalée de cette lecture.
Kin-Fo est un chinois d'une trentaine d'année qui a tout pour être heureux mais qui ne l'est pas. Il a pourtant beaucoup d'argent, des amis sur qui compter, un fidèle domestique et une fiancée qu'il doit épouser. Mais Kin-Fo n'est pas heureux car il ne ressent aucune émotion et sa vie l'ennuie profondément.
Alors, lorsqu'il apprend qu'il est subitement ruiné, il décide de quitter ce monde en espérant ressentir quelque chose avant de mourir. Il demande donc à son ami philosophe et ancien bandit, Wang, de le tuer sous deux mois afin de que sa fiancée touche la prime d'assurance et surtout afin de connaître ne serait-ce que la peur et l'attente d'être frappé à tout instant. Wang va disparaitre pour honorer sa promesse mais, entre-temps, Kin-Fo apprend qu'il n'a jamais été ruiné, et compte alors bien vivre. Il va donc falloir retrouver Wang. Kin-Fo accompagné de son serviteur et de deux garde-du-corps envoyés par les assurances, vont former une petite troupe qui va voyager à travers la Chine à la recherche du philosophe, ce qui sera l'occasion de voir du pays et de connaître de nombreux dangers sous la menace d'un assassinat.
Cette traversée des terres, des mers sans oublier la grande muraille, nous offre un beau voyage. On y retrouve aussi des éléments de science-fiction comme les combinaisons étanches permettant à la petite troupe de flotter pour survivre en mer. Et surtout, l'humour n'est pas en reste.

Il faut avoir connu le malheur, la peur et les soucis pour pouvoir connaître et apprécier le bonheur, tel peut se résumer facilement l'idée de base du roman Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Jules Verne. Petit joyau des Voyages Extraordinaires, écrit par Jules Verne alors qu'il n'avait jamais mis les pieds en Chine, ce récit marche à merveille, il est plein de rebondissements et nous tient en haleine d'un bout à l'autre. Certes, vous trouverez des considérations qui prêtent à énervement, mais en général c'est assez bien réussi. Un cheminement dans une Chine imaginée du 19ème siècle. A découvrir !

Les tribulations d'un chinois en Chine n'est pas le roman le plus connu de Jules Verne, et pourtant il vaut le détour. La plume de l'auteur est facilement reconnaissable, son style restant inchangé d'un ouvrage à l'autre.
Nous suivons un chinois (comme c'est étrange avec un titre pareil) qui se prénomme King-fo, il est richissime, ayant hérité de la fortune de son père, et ne connait donc pas la misère. Mais est-il vraiment heureux ? A-t-il déjà eu la sensation d'être triste ou gai ?
Un jour, sa banque américaine le contacte pour lui annoncer qu'il est ruiné, King-Fo décide donc de ne plus vivre et demande à son meilleur confident de lui ôter la vie, mais il veut au moins pouvoir connaître la peur, il lui demande donc de le tuer par surprise et ce, sur un délai de 2 mois. Cet homme qui est également chinois (le hasard fait bien les choses) ne peut refuser (tradition chinoise oblige) mais décide de disparaître et de ne plus rentrer en contact avec King-Fo avant l'échéance fatidique.
Entre temps, la situation financière de King-Fo s'améliore de façon considérable, et l'envie de mourir disparaît par la même occasion, oui mais comment prévenir Wang, puisque celui-ci ne se montre guère.
Voilà comment commence Les tribulations d'un chinois en Chine, qui se lit vraiment très bien, sans jamais lasser le lecteur et surtout en permettant d'en apprendre un peu plus sur les étranges traditions de ce peuple, Jules Verne ayant été une source inépuisable de connaissances (j'imagine comment cet homme devait être passionnant).

J'ai sans doute lu "les tribulations" durant ma jeunesse avec bon nombre de Jules Verne dégustés à cette époque, mais n'en ai pas gardé le souvenir.
L'ayant retrouvé dans ma bibliothèque en ces temps de relectures (agréablement) forcées, j'en ai compris la raison. Ce n'est pas un livre qu'un jeune adolescent garde en mémoire très longtemps.
L'intrigue est cousue de fil blanc et les rebondissements prévisibles, quant à l'argument, il n'est pas vraiment passionnant, surtout pour un jeune lecteur.
En vérité, l'intérêt de ce roman est dans le détail.
Dans le volume que je viens de lire les gravures sont riches et, je me souviens d'elles à présent, passionnantes à parcourir. le texte est aussi une mine de détails sur la vie et les coutumes du Céleste Empire et convoque l'imaginaire. On y voit la Chine du 19ème siècle certes, mais c'est surtout l'image qu'avait la société de cette époque de cette chine fantasmée qui est intéressante.
Je doute que dans cinquante ans je me souvienne encore de cette relecture, mais à défaut de m'avoir réellement passionnée, elle m'a permis de mesurer le chemin parcouru depuis la première.

(...)
Mes dernières expériences avec Jules Verne n'avaient pas été des plus concluantes, alors j'appréhendais un peu de me lancer dans cette lecture, je dois l'avouer. Finalement, ce roman, assez court, m'aurait presque réconciliée avec l'auteur.

Il faut dire que l'histoire est globalement plutôt amusante, racontée assez souvent sur le ton de l'ironie. L'auteur raille gentiment ses personnages, à commencer par son héros, qui se retrouve dans une situation pour le moins ridicule. Ses mésaventures prêtent à sourire, tout comme celles vécues par ses compagnons d'infortune. Il se passe pas mal de choses et on voyage beaucoup. La fin est assez prévisible, par contre, Verne le reconnaît d'ailleurs lui-même dans le titre du dernier chapitre.

C'est également l'occasion pour l'auteur de décrire la Chine, ses paysages, ses coutumes. Version clichés vu par un Occidental colonialiste et condescendant, bien sûr, n'oublions pas que nous sommes en 1879 et que les « chinoiseries » sont à la mode, tout comme le paternalisme auto-satisfait de bon ton à l'époque. Donc c'est plutôt la vision que pouvait avoir un Européen de la Chine que la vraie Chine, même si on a sûrement fait pire que la description de Verne.

Le problème de ce livre, c'est que son auteur ne peut pas s'empêcher d'énumérer les éléments les plus divers et de décrire dans le détail tout un tas de choses, tic qui m'avait déjà gênée dans 20 000 Lieues sous les Mers ou Les Enfants du Capitaine Grant. Avait-on besoin de connaître aussi précisément les différentes embarcations croisées par le personnages tout au long de leur périple, par exemple? de tout savoir sur le genre de carriole empruntée par le héros pour se déplacer? J'aurais tendance à penser que non. Les personnages seraient probablement arrivés à bon port, même si je n'avais pas su exactement à quoi ressemblait et comment fonctionnait le scaphandre de « plongée » utilisé à un moment crucial de l'histoire…

En résumé, une histoire plutôt amusante de par l'absurdité de la situation et ce qui en découle, mais un peu plombée par les énumérations et descriptions, trop présentes pour mon goût.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

Lectrices, lecteurs, bonjour !
📗📘📙
#lectureterminée : "Les Tribulations d'un Chinois en Chine", de Jules Verne.

Ce fut pour moi un voyage littéraire avec des hauts et des bas. "Les Tribulations" nous emmène dans une aventure exotique avec Kin-Fo, un personnage qui cherche à échapper à sa richesse ennuyeuse, mais l'histoire, bien que divertissante, reste assez prévisible. On visite 🌏 la Chine, mais sans la puissance d'un "Michel Strogoff", ni les péripéties d'un "Tour du monde en 80 jours" ou d'un "20.000 lieues sous les mers". Bref, le récit n'atteint pas le niveau d'autres classiques de Jules Verne, on est plutôt sur "Le guide du routard en Chine", mais il se lit tout de même assez bien, en raison notamment de sa courte longueur (200 pages).
📖 Si vous êtes un passionné de l'auteur, c'est une lecture à considérer, mais il peut ne pas être le choix le plus judicieux pour ceux qui découvrent Jules Verne pour la première fois.

Edouard Jhil.
"Lisez ce que vous voulez, mais lisez."
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Les tribulations d'un chinois en Chine raconte les aventure de Kin-Fo, jeune rentier chinois insatisfait par sa vie qui se lance, suite à un malentendu et quelques rebondissements (plus ou moins inattendus), à la poursuite du bonheur.

J'ai été emportée par se roman mêlant philosophie, aventures, humour et découverte de la Chine imaginée du XIXème siècle.
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Plaisir de la relecture, Les tribulations d'un Chinois en Chine s'est révélé assez conforme à mes souvenirs.
Je ne me prononcerai pas sur la vision de la Chine dixit Jules Verne, je n'y connais rien, encore moins sur la Chine de cette époque, juste sur la joie de voir ce pauvre loustic cavaler aux quatre coins du pays sur les traces de son philosophe préféré et peut-être assassin d'abord, puis sur celle de la lettre imprudemment confiée... Cela se lit facilement, cela fait rire ou sourire, et le relire permet aussi de le faire en sachant que tout finira bien et que notre héros aura, enfin, appris à apprécier la vie à sa juste valeur. (Et tout de même, il était temps: riche, en forme, aimé de la femme qu'il aime et monsieur se plaignait....)