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3,96

sur 4759 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mon 3ème Jules Verne et plutôt déçu pour le coup.

C'était le roman de Verne que je souhaitais le plus lire car le monde aquatique m'a toujours beaucoup attiré, surtout dans la fiction. Malheureusement, je n'ai ressenti que de l'indifférence pendant une grande partie de l'histoire. Alors que le Tour du Monde en 80 jours et Cinq semaines en ballon étaient des aventures mouvementées qui m'ont donné le sourire, Vingt mille lieues sous les mers est un long voyage tranquille de 600 pages.
Certes, l'auteur nous décrit des environnements magnifiques et on a droit à un peu d'action et de suspens vers la fin. Mais il ne se passe pas grand chose et le roman est rempli de listes et d'anecdotes qui ont handicapés ma "lecture" plus qu'autre chose. On voit bien que Verne a du faire des recherches de malade pour nous sortir autant de détails, mais il y a trop de détails justement. Trop d'informations encyclopédiques inutiles qui rallongent le récit pour rien. 600 pages je rappelle.
Et à part le capitaine Nemo, aucun personnage n'est intéressant ou attachant. le protagoniste et son servant Conseil (aucun effort sur le nom d'ailleurs) sont des plots. Je ne suis déjà pas passionné par les histoires de voyages, si en plus les personnages sont vides, ça ne m'aide pas à accrocher. Même si je vois très bien pourquoi ce livre a marqué son temps (clairement, ce genre de récit était nouveau à l'époque), je suis content de l'avoir écouté en livre audio (je n'aurai pas pu supporté une lecture par moi-même sur ce roman).

J'aurais voulu mettre 3 sur 5 (ce qui équivaut à un "sympa" pour moi), mais je ne peux pas mettre au-delà que 2,5 étoiles (moyen) et encore je pense être trop gentil.
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Lecture marquante (car un peu laborieuse, tout de même) de mes années collège, d'autant que c'est le seul roman de Jules Verne que j'ai lu.
Cet auteur de la littérature classique remporte toujours autant de succès auprès de nos élèves aujourd'hui !
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Difficile de "critiquer" les livres de Jules Verne, et tous les livres considérés comme des "classiques" d'ailleurs (je penserai toujours à ma prof de 1ère quand j'ai parlé de livres classiques, dans une dissertation, en pensant à tous les livres que l'on peut étudier en cours et qui a noté sur ma feuilles que les auteurs dits classiques étaient les auteur du 17ème siècle... mais je digresse :-))

J'ai repris la lecture des Jules Verne, il y a peu (bien qu'on me les ait tous offerts à mon adolescence, je n'ai pas eu envie de les lire à ce moment là...), j'ai donc remédié à cette lacune... mais ils m'en reste encore ;)

Revenons à 20 000 lieues sous les mers...
Autant le tour du monde en 80 jours m'a enthousiasmée, autant je me suis ennuyée à lire 20 000 lieues sous les mers.
Dans mon imaginaire, et surement à cause des films, le capitaine Némo était le héros et j'allais découvrir ses aventures... Que Nenni... le héros c'est le professeur Aronnax, un biologiste qui va nous décrire en dans les moindre détails, la faune et la flore des mers... d'où mon ennui (je ne suis pas une grande fan De Balzac :-))

Ce livre reste magnifique mais je m'attendais tellement à autre chose, que j'ai été déçue.

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Ne me lynchez pas : je me suis ennuyée à mourir avec ce pilastre de la production de Vernes!
Je devais avoir à peine dix ans quand ma grand-mère, après avoir rencontré un franc succès en m'offrant Voyage au centre de la terre, redoubla sa mise en me faisant don de cette autre grande Oeuvre du génial écrivain français du XIX. le livre était beau, bleu (!), relié en dur et avec quelques belles images à l'encre: des nouvelles heures de passionnantes aventures se profilaient devant moi! Sauf que… non! Je n'ai jamais commencé à le lire…Je le prenais, je l'ouvrais, je le feuilletais et...je le refermais et je le remettais sur l'étagère. Presque 40 ans après, j'ai pris le courage à deux mains, j'ai rempli mes poumons et je me suis enfin jetée à l'eau! Bon, l'instinct d'une fillette de dix a eu raison de la logique d'une femme apreciant jusque à là toutes les ouvres lues de Jules Vernes! Quelle tirade de mots savants en listes infinies d'êtres marins!!! Tout y est répertorié :les plantes, les mollusques, les bivalves, les poissons et d'autres encore! du coup, je trouve que tout ça l'emporte sur l'histoire, en l'allourdant inutilement! A croire que Jules a copié des pages et des pages de noms trouvés dans l'encyclopédie : mais on le sait que tu est fort et savant, Vernes! Pourquoi ne t'es tu pas concentré plutôt sur l'histoire? Elle est géniale et ludique, comme tu sais si bien faire, pourquoi nous souligner que tu as fait des recherches sur les êtres sous marins, tu t'es pris au jeu des noms latins? Mais pas que. Tu nous tannes des pages entières en nous parlant de rivets et des vis et toute autre pièce composante le Nautilus; en étant pas encore fier de toi, tu nous fais subir des délires de cartographe en analysant chaque degré de latitude ou longitude traversée par le sous marin, ensuite tu nous assommes définitivement avec l'historique des découverte de chaque lopin de terre que la machine effleure! N'aurait pas été mieux de se concentrer sur les personnages? Hormis Nemo que t'as doté d'un minimum d'épaisseur psychologique, Conseil, Ned Land et le docteur lui même, sont des grosses caricatures d'eux même mal tailladées… Je suis extrêmement déçue : pour Vernes, pour la littérature française du XIX, pour moi même et le temps perdu à lire 610 pages de pur ennui.
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Avec le Tour du Monde en 80 jours et Voyage au centre de la Terre, celui-ci compte sans aucun doute parmi les romans les plus connus de l'auteur. Je l'avais acheté il y a fort longtemps après une visite au musée Jules Verne à Nantes et l'avait laissé dans ma PAL depuis plus de six-sept ans. le nombre impressionnant de pages me laissait songeuse et j'ai souvent pensé le lire, souvent mis dans des PAL et jamais lu. Chose faite avec le PAL en déraoût d'Alex bouquine en prada.

On est loin du coup de coeur, j'ai même préféré Voyage au centre de la Terre qui n'était déjà pas un coup de coeur. Je suis contente d'avoir lu ce classique, il a du charme, bien des éléments sont intéressants et globalement je suis loin de l'avoir détestée. Seulement, je reste sur ma faim, je suis mi-figue mi-raisin et peut-être qu'une version abrégée ou adaptée m'aurait davantage séduite ou peut-être aurais-je dû le lire sur du long terme et pas en rush final d'un challenge où presque 5000 pages avait été engloutie auparavant.

Je trouve le récit fascinant ; le voyage sous les diverses eaux du monde est incroyable. Entre ruines et épaves, faune et flore, légendes et sciences, impossible de dire que le récit est terne. Il se passe toujours quelque chose, il existe toujours un petit quelque chose sur lequel reposer son attention. Et le voyage, le concept même de ce voyage à bord du Nautilus fut intéressant à suivre. Malheureusement, tout est en trop. Trop de descriptions, trop de lenteurs et de circonvolutions, de détours et de sciences infusées à toutes les sauces avec des noms à rallonge. Je me suis souvent surprise à sauter des lignes, voire des paragraphes entiers, les classifications de Conseil ont fini par être indigeste. J'avais l'impression de lire une encyclopédie et plus un roman d'aventure.

J'aurais aimé une vraie histoire en plus de ce voyage, parce qu'aussi captivant soit-il, ce fil rouge est souffrant. Finalement, tant de temps à voguer avec le Nautilus pour une fin qui retombe comme un soufflé. J'aurais tellement aimé avoir un peu plus de tension, plus de dynamique entre les protagonistes, avoir la vérité ou des révélations croustillantes sur Nemo et les siens. Finalement, ce n'est que fumée – alors certes, c'est audacieux et pas si mauvaise idée – mais j'avais cette naïve idée de croire que je serai récompensée, avoir une vraie fin et pas ces chapitres un peu abrupts qui me font plus l'effet d'un « Ah bon ? Plus de place pour continuer, zut… Voilà, ils sortent du navire par un tourbillon enchanté et ils rentrent chez eux ! » C'est beau, mais je me demande qui étaient toutes ces personnes qui les ont enfermés pendant DES MOIS ?

Quant aux personnages, Conseil et Ned Land ne m'ont pas réellement marqué, j'ai davantage apprécié le personnage principal, mais c'est en grande partie parce que le récit est écrit à la première personne du singulier. Parce qu'autrement, je l'ai trouvé un brin passif et très complaisant à l'égard du commandant Nemo. Ce dernier est sans nul doute passionnant à décrypter, mystérieux et bourru, sans pour autant être néfaste ou grincheux. Ses répliques sont très intéressantes à lire et même si je ne me suis pas attachée aux personnages, j'ai tout de même apprécié suivre leurs aventures.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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C'est dans le cadre de mon abonnement Audible, que j'ai pu découvrir (enfin!) Jules Verne. Gros pavé de 600 pages, ce format me paraissait idéal pour embellir mes journées de travail à l'usine (telles les Temps Modernes..). Je privilégie donc les romans d'aventures, de fantasy, de préférence longs, pour me cultiver et rêver !

Je suis ravie, enfin, de découvrir Jules Verne. Et pourtant, ce fut une écoute en demi-teinte.

Nous suivons ici l'histoire de Pierre Aronnax, professeur au Muséum national d'Histoire Naturelle à Paris. Celui-ci vient de partir en expédition pour étudier un monstre marin qui perturbe les voies navales. Pourtant, bien vite, le professeur va se retrouver à bord du Nautilus, un curieux sous marin avant-gardiste... Il va se retrouver propulsé dans le monde marin, va faire des découvertes, et va vivre une expérience palpitante.

Pour ce qui est des personnages, ceux-ci sont très peu nombreux dans cet ouvrage.
Nous avons d'abord Pierre Aronnax, professeur curieux, avenant, très doux. Il s'émerveille de tout.
Il est accompagné de Conseil, son domestique. Ce dernier est très serviable, loyal, un peu loufoque sur les bords.
Le trio d'explorateurs est complété par Ned Land, un rustre chasseur des mers Québécois. Impulsif, très colérique, il est assez imprévisible et persévérant.
Enfin, la vedette cachée du livre est bien évidemment le mystérieux Capitaine Nemo. Solitaire, glacial, très intelligent, ce personnage demeure difficile à cerner. Et pourtant on s'y attache, on attend ses rares apparitions avec impatience.

D'un avis global, je dirais que ce fut une écoute un peu en demi-teinte. D'un côté, je suis ravie d'avoir découvert ce classique. Mais j'attendais en réalité plus d'actions, d'aventures rocambolesques, de personnages passionnés et passionnants. Il n'en est rien. Ou plutôt, " Vingt mille lieues sous les mers" est un ouvrage, qui, pour moi, est très abordable. Néanmoins, si vous n'aimez pas les termes techniques, la classification des animaux marins, les descriptions de paysages incessantes, passez votre chemin. C'est un roman très visuel qui se veut pédagogique, au détriment du côté aventures. le narrateur de l'histoire, Pierre, se perd dans ses découvertes. On assiste à un catalogue des animaux sous-marins et à la description des mers du globe, à un étalage de coordonnées marines ou encore à foule de détails concernant l'alimentation à bord du Nautilus. Et pourtant, à côté de cela, remis dans son contexte historique, "Vingt mille lieues sous les mers" peut passionner pour son côté avant-gardiste. On s'émerveille, au même titre que les personnages, du Nautilus et de ses mystères, de la flore sous-marine, des secrets que renferment les fonds marins. Bien que le trio des personnages de l'histoire ne soit pas plus passionnant que cela, on remarque le charisme et la complexité du Capitaine Nemo. Je dois dire que ces deux points m'ont permis de tenir bon dans cette histoire un peu brouillonne, sans réel fil conducteur ni finalité. Je ne resterais pas sur mes positions, et lirait un autre ouvrage de Jules Verne, qui sera, je l'espère, un peu plus dynamique.

En conclusion, j'ai été ravie d'enfin découvrir Jules Verne. Ce fut pourtant une lecture en demi-teinte, avec d'un côté le plaisir d'avoir pu découvrir le Capitaine Nemo avec son côté avant-gardiste et son incroyable Nautilus. A l'inverse, les autres personnages peu attachants et les nombreuses longueurs durant le récit cassent un peu l'intérêt de l'histoire et son rythme. A voir pour une autre aventure.
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C'est un classique qui nous fait voyager dans les profondeurs des abysses, les paysages sont décrit avec une telle précision qu'on s'y croirait presque. Au-delà de l'aventure palpitante, le roman aborde aussi des thèmes plus profonds tels que la relation de l'homme avec la nature, l'exploitation des ressources marines, et les conséquences de la quête éternelle de la connaissance scientifique.
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Vingt mille lieues sous les mers est un kaléidoscope. On peut déceler dans ce classique plusieurs niveaux de lecture. Autant la description du Nautilus et de l'écosystème marin me paraissaient féeriques plus jeune, autant je vois maintenant ce roman comme un feuilleton destiné pour un public extrêmement mercantile et porté sur des sujets matériels. C'est tout à fait compréhensible puisque nous sommes sous le Second empire. Pour valoriser une description et montrer la beauté d'un objet, d'une peinture ou d'un animal, Jules Verne réalise à chaque fois une estimation financière de son sujet.
C'est systématique et devient particulièrement fatiguant à la longue. Est-ce à dessein?
J'ai cru même déceler une certaine forme d'ironie de l'auteur. Rappelons que ce dernier déplore la disparition des sciences humaines au profit des sciences techniques et de la finance dans Paris au XXe siècle (interdit de publication par Hetzel et publié à titre posthume).
Le rapport au règne animal est absolument abject à travers les massacres massifs de la faune marine.
Mais c'était sans doute une vision du progrès et de la supériorité humaine sur les autres espèces de l'époque ou est-ce encore de l'ironie dissimulée?
Cette vision peut-être très incisive de Verne par effet d'accumulation des estimations des biens, d'oeuvres d'art, de matières premières naturelles, me rappelle les techniques de Flaubert qui manifeste son propre ennui dans Madame Bovary à travers l'épisode de Rouen. Tandis qu'Emma fait l'amour dans un fiacre, les noms des rues à travers lesquelles déambule le cocher font allusion au sexe de bas niveau et de fait, à la médiocrité de l'héroïne. Une telle démarche pour critiquer de manière indirecte un sujet tel que les moeurs, semble plausible également avecJules Verne. A l'époque Hetzel fait respecter une ligne éditoriale particulièrement conforme aux attentes de la bourgeoisie. Un roman à lire et à relire pour voir les choses en grand...et parfois en plus petit.
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Vingt mille lieues sous les mers. Mon père, qui était un plongeur sous-marin amateur et passionné, nous avait acheté ce livre de Jules Verne, que toute la famille avait lu, chacun à son tour. Il me semble que c'était une version allégée. Ces aventures me faisaient très peur, en particulier les épisodes avec le calmar ou le narval géant, mais aussi la manière de parler des personnages, dure et violente.
Le seul très bon souvenir de cette histoire, c'est l'enthousiasme familial communicatif pour les lectures de Jules Verne.
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J'ai enfin pu m'atteler a ce grand classique de Jules Verne ! Et j'ai été quelques peu rebutée par les longueurs inutiles du roman et dois je le dire? Je me suis ennuyée à certains moments et je trouve ça dommage que le roman soit gaché par ces pages en trop. Il y a cependant une telle beauté au fond des mers que l'on ne peut se permettre de lacher ce livre
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