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EAN : 9782351220573
333 pages
Editions Sulliver (12/05/2009)
3/5   1 notes
Résumé :
Nous sommes en 2091. La caste dominante jouit des « libertés ouvertes », la masse de la population étant assujettie aux « libertés fermées ». Après un cataclysme écologique et deux guerres révolutionnaires avortées, la mondialisation est enfin achevée, les règles clairement affichées : « Toute communauté se partage entre l’élite et la multitude. La première se compose des créateurs de richesses et gens éclairés, la seconde de la masse du peuple ».

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
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La collection Littératures actuelles des éditions Sulliver ne cesse d'étonner par ses récits fort imaginatifs d'auteurs divers comme entre autres Louis Mandler ou FP Mény, récits qui frappent par leur originalité et la richesse de leur langue.
Avec La seconde chance d'Anne Vernet, metteur en scène et auteur de nombreux articles en philosophie politique, histoire de l'art et dramaturgie, c'est un premier roman de science-fiction, étonnant d'un bout à l'autre, qui plaira tant aux amateurs du genre ainsi qu'à ceux plus intéressés par la politique fiction. de nombreux thèmes actuels sont abordés et 'auteur met en valeur l'impact sur le futur des actions présentes et futures. Les codes du genre de la science-fiction sont revus, réinventés, pour en faire un roman unique et toujours impressionnant.
Mais comme souvent dans cette collection, ce texte est aussi assez difficile et exigeant, le lecteur s'y perdant assez souvent.
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Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Krop et Bakou dévoraient les pages. C’était la seule étude au monde qui chiffrât, du strict point de vue de ses référents mêmes, le coût du capitalisme. Au fil de l’histoire, ce coût augmentait régulièrement – pour une progression de plus en plus ridicule, en regard de l’accumulation. Celle-ci, à son tour, ne profitait qu’à une minorité de plus en plus étroite d’individus. À l’époque, c’est-à-dire vers 2040, après la Révolution Noire et l’effondrement de la Première Organisation Capitale par les ECV, le coût du système était vingt-cinq fois supérieur aux profits générés – alors que la plus modeste des plus grosses fortunes représentait soixante cinq mille fois le revenu minimal. Les deux courbes se séparaient nettement, celle des profits progressant de plus en plus péniblement (d’à peine un point par an) alors que l’autre s’envolait.
Les conclusions de Sankara étaient hallucinantes – mais ses chiffres étaient là : le modèle capitaliste était un mécanisme dévorant à lui seul l’évolution, à commencer par celle de la technologie elle-même.
Selon elle, les sources archaïques du mode capitaliste remontaient aux sociétés dites du désespoir, au modèle chrono-ouranien de ce qu’on appelle aussi la « loi de la horde ». Ce modèle d’organisation sociale avait été généré, selon quelques archéohistoriens, par les traumas subis lors des désastres cataclysmiques survenus à l’aube des civilisations.
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