Et on tuera tous les affreux

Roman noir de science-fiction, Et on tuera tous les affreux nous entraîne aux côtés de Rocky dans une aventure hors norme où l'on croise une copie étrange du docteur Mengele.
Tout commence lorsque Rocky, bel homme ayant la vingtaine, ayant été élu Mister Los Angeles et souhaitant garder son pucelage jusqu'à sa majorité, sors en boite de nuit avec des amis et se fait kidnapper. Il se réveille alors, nu dans une pièce avec une charmante femme voulant son corps à tout prix. Malheureusement, sa décision d'abstinence tient le coup et il arrive à s'enfuir de ce bourbier. Retournant après une multitude de péripéties, en boîte de nuit, il découvre avec stupeur un cadavre dans une cabine téléphonique avec des clichés de vivisection et d'opérations assez trash. Débute alors une grande aventure, une chasse à l'Homme (et à la Femme), plus spécialement ceux qui sont sublimes, pleine de rebondissements et extrêmement drôle.
J'ai adoré ce roman noir où les dialogues et les situations sont bien définies et hilarantes. C'est plein de sexe, c'est drôle, y'a du sang mais aussi une certaine approche philosophique de la beauté. Et on tuera tous les affreux est définitivement un grand roman de Vian / Sullivan. À lire urgemment !

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Comme je l'avais note lors d'une precedente critique Boris Vian est un artiste doue dans de multiples domaines:musique litterature.Grand trompettiste il nous a offert aussi de tres beaux livres dont celui-ci qui merite le detour.Le titre a attire mon attention et la lecture s'est averee tres enrichissante et interressante.

:Un autre Vernon Sullivan mais là aucun doute on est dans du polar parodique :jugez-en , le héros bellâtre bodybuildé a peur de perdre son pucelage . Quant au scénario c'est du James Bond (savant fou, eugénisme) mâtiné de Marx (Brothers) et de Max (Pécas) …oui je sais mes références datent mais c'est pour les assonances ...ça finit par un assaut naval et le viol d'un commando de marine . Qu'est-ce qu'on rigole !

Très bon mais attention très dur : âmes sensibles s'abstenir

Roman policier érotique d'anticipation ou roman érotique d'anticipation policière ou érotisme policier romancé anticipatif ? Peu importe, ce Vernon Sullivan est tout aussi bénéfique à la énième relecture qu'à la toute première. Bondisssant et rebondissant, ludique et lubrique, à la fois complètement délirant et très organisé, irrévérencieux mais respectueux des codes du genre (et même de tous les genres cités plus haut) il fait sourire, rire mais aussi réfléchir, et tout ça avec le style unique, vif, inventif, fin, pétillant, détonant, swinguant de Vian. Une merveille.
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Voilà un polar qui transpire son époque d'écriture en faisant croire à un polar américain, un faux écrit par Boris Vian. Mais un univers avec un très jeune détective allié avec des agents du FBI pour découvrir l'origine de plusieurs meurtres de jeunes et jolies femmes. Et vous voilà parti dans un road movie drôle et cynique à la fois, avec des jolies femmes partout, des policiers bien gaulés, des nymphomanes un peu partout car derrière tout cela, il y a un savant fou ... et près de deux heures de lecture qui vous tireront des des sourires. C'est gai et très machiste, mais c'est une parodie probablement écrite en quelques jours, un divertissement à la Vian !

Un drôle de mélange entre PULP de Charles Bukowski, COULEZ MES LARMES, DIT LE POLICIER de Phillip K. Dick et LE MEILLEUR DES MONDES d'Aldous Huxley.

Une enquête de détective amateur rocambolesque pour trouver qui a voulu abuser ou dépuceler (si on peut le décrire ainsi) Rock Bailey, un corps et une stature parfaites à seulement 19 ans.

Le roman le plus différent de Vernon Sullivan mais qui traite toujours des mêmes sujets (n'incluant pas le racisme dans celui-ci). C'est peut-être son meilleur à mon avis!

Mettre quatre étoiles pour mon auteur préféré, ça fait mal. Mais décidément je ne peux pas me résoudre à donner le maximum à un livre qui n'a pas libérer son total potentiel. Sous le nom de Vernon Sullivan, Boris Vian devient une bête assoiffée de sang, de corps nus et de testostérone. Ca fonctionne grâce à sa plume de génie, sans laquelle les frontières entre le cru et le vulgaire serait brouillées. Tout ce que nous raconte ce livre provient des fantasmes de son créateur mais par moment, le sujet tourne en rond. Moi qui d'habitude aime énormément les descriptions que nous fait Boris Vian des relations charnelles, là, quelques fois, c'en était trop. Trop souvent, pas assez détaillées, moins sauvages, moins ressenties aussi peut être.
Mais revenons à l'histoire. Elle est bien ficelée, le sujet est justifiée et nous touche tous plus au moins par un aspect. Malgré tout, certaines fois les noms se mélangent et on pourrait reprocher à son auteur de s'être peut-être dispersé.
J'ai beaucoup apprécié ce livre mais il ne m'a pas laissé la même impression que "J'irai cracher sur vos tombes", celle d'un roman spectaculaire, noir mais juste.

relu dans le train, toujours aussi cooooool

J'ai beaucoup aimé la fin de ce roman. Avec son ton dérangeant et son cynisme final, la morale qui est donnée à l'histoire est vraiment amusante.