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3,39

sur 117 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Etant fan de Jane Austen, j'ai été très intriguée par ce roman et sa suite, à savoir l'échange de deux corps, celui de Jane (XIXe s) avec celui de Courtney ( XXIe s). En achevant ce 1er tome, j'avoue avoir apprécié mais sans plus. I est vrai que j'ai toujours le tort d'attendre beaucoup avant de voir réellement ce que le livre me réserve...

Pour ses plus :
- le roman est très clairement chick-lit. C'est donc une lecture agréable, sans prise de tête et très prévisible...
- les chapitres sont courts, comme le roman, ce qui promet une lecture rapide comme fluide.
- l'héroïne est réellement fan de Jane Austen. Cette lecture m'a donné envie de relire un des livres de l'illustre auteure sauf que je n'en ai pas sous la main. Les parallèles avec les oeuvres sont nombreuses, volontairement, ou subtilement.

Pour ses bémols :
- l'auteure a choisi une narration interne, ce qui peut se comprendre. On est donc dans un esprit XXI ( Courtney) mais l'époque de Jane (XIXe s). Or, j'avoue avoir été agacée par les anachronismes réguliers de l'héroïne : ses choix, son langage font que l'on était clairement pas à cette époque et surtout l'entourage n'est que peu réactif à cette discordance.
- la fin est également un peu précipitée.

Par conséquent, sans pour autant être un coup de coeur, ça reste une lecture agréable. Je lirai certainement l'autre tome, même si ce ne sera pas dans la foulée.

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Y a-t-il encore besoin de présenter la série connue outre-Atlantique sous le nom « Jane Austen Addict », ayant également rencontré son petit succès ici-bas ? le seul concept de cette duologie composée de tomes complémentaires suffit à la faire sortir du lot. D'un côté, il y a Courtney qui se retrouve dans la peau de Jane ; de l'autre, Jane dans celle de Courtney. Deux siècles, un océan et un continent entier les séparent. Leurs points communs ? Leurs vies sentimentales sont un merdier complet et elles sont fans de Jane Austen.

« Confessions d'une fan de Jane Austen » peut être considéré comme le tome 1, étant donné qu'il est sorti deux ans avant l'autre, et se focalise sur Courtney, qui se réveille en 1813 au lendemain d'une soirée pourrie dont elle ne garde que des souvenirs confus. Impossible de le classer « romance historique » pour autant puisque d'une part, la narration à la première personne est bien celle d'une femme d'aujourd'hui, avec ses souvenirs du 21e siècle et un mode de pensée qui tranche quelque peu avec les moeurs de son époque d'adoption ; d'autre part, parce que la romance ne constitue en fin de compte qu'une partie de l'intrigue.

Point commun entre les histoires de type « time travel » et les isekai : le choc culturel du personnage principal. Ici, ça ne rate pas : si Courtney, en bonne férue des romans de Jane Austen, ne se retrouve pas larguée en terre totalement inconnue, se plier aux injonctions d'une société où la femme n'a aucune prise sur sa propre vie va à l'encontre de ses principes. Mis à part ça, l'accent est surtout mis sur l'hygiène toute relative de l'époque. Et c'est à peu près tout pour le côté « dépaysement ». Les descriptions, qu'il s'agisse de celles des décors, des tenues ou tout simplement des activités de Courtney sont assez sommaires ; l'on ne se retrouve pas vraiment immergés au 19e siècle à ses côtés. Ceci dit, ce n'est en fin de compte pas vraiment gênant tant la narration se révèle fluide. « Confessions d'une fan de Jane Austen » fait partie de ces bouquins qui se lisent tout seuls et très vite, portés par une plume certes légère, mais pas simpliste. On est loin de la pauvreté stylistique d'un Calendar Girl et c'est tant mieux.

Autre indispensable des récits où le protagoniste se retrouve catapulté dans une autre réalité : le « qu'est-ce-que-je-fais-là-comment-rentrer-chez-moi ». Et là où Laurie Viera Rigler tire son épingle du jeu, c'est que jamais Courtney n'oublie totalement son objectif, à savoir retourner d'où elle vient, même si elle se plie au jeu et s'intègre de mieux en mieux dans cette vie qui n'est pas la sienne.

Et s'intégrer, pour Courtney, ça revient à gérer une mère acariâtre et des sentiments confus envers le beau gosse du coin. Mais la romance n'est clairement pas le point fort du livre. Si l'on appréciera de ne pas savoir, jusqu'au bout, si Edgeworth est honnête ou pas, le fait que Courtney n'aie pas l'intention de s'éterniser dans la peau de Jane pèse lourdement sur ses décisions à son égard. En un mot comme en cent : je n'ai pas du tout eu le sentiment de lire une romance, plutôt « Courtney fait du tourisme au 19e siècle ». Tantôt elle flirte avec lui, tantôt elle s'en méfie, mais en fin de compte, on ne peut pas dire qu'ils échangent beaucoup tout au long des 415 pages du roman.

Ce qui n'aide franchement pas à digérer la fin, aussi abrupte que confuse.
Alors que le récit garde plus ou moins le même rythme d'un bout à l'autre, tout à coup, paf, c'est fini. Sans explication ou presque. Et là, je parle non seulement de la romance, mais aussi de tout le reste : on ne sait pas vraiment ce qu'il se passe, on ne comprendra probablement jamais le pourquoi du comment, ce qui est arrivé à Courtney, à Jane... Tout au plus nous donne-t-on des éléments d'interprétation, mais aucune piste concrète. Bref, en l'espace de quelques pages seulement, ce qui était jusque-là une lecture agréable se retrouve complètement torpillé par une conclusion ô combien bâclée. de quoi qualifier l'aventure de Courtney/Jane, au final ? Fantastique ? SF ? Rêve prémonitoire ou télépathie à deux siècles d'écart ? Un peu de tout ça ? Fiction totale ? On n'en sait foutrement RIEN.
Alors d'accord, le chemin compte plus que la destination, tout ça, mais pas quand la destination en question nous est sans cesse rappelée tout au long du livre et influe à ce point sur les actions de l'héroïne.
Ceci dit, il ne faut pas oublier que « Confessions d'une fan de Jane Austen » n'est pas vraiment un one-shot, mais seulement la moitié d'un tout. Peut-être le tome compagnon apportera-t-il des réponses plus concrètes...

En l'état, et en faisant abstraction de cette fin, on passe quand même un bon moment. le 19e siècle vécu à travers un regard moderne et critique est une expérience littéraire des plus intéressantes et Laurie Viera Rigler sait assurément maintenir éveillé l'intérêt du lecteur d'un chapitre à l'autre.
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Le rêve de toute fan de Jane Austen ou de lectrice de romances historiques : se retrouver dans la peau d'un personnage de l'époque victorienne.

C'est ce qui arrive à Courtney Stone catapultée dans le corps et une partie de l'esprit de Jane Mansfield, fille d'un hobereau de campagne.
Ce roman est le pendant de « Tribulations d'une fan de Jane Austen » et je pense que ce dernier devait être avant l'autre. Je les ai lus dans le désordre ; c'est peut-être la raison pour laquelle j'ai moins aimé celui-ci par rapport à celui narrant les aventures de Jane au XXIème siècle qui avait tout à redécouvrir, alors que pour Courtney le « choc culturel » est moins important.
Cependant, elle découvre l'envers des images d'Epinal victoriennes : l'odeur et le manque d'hygiène.
le personnage insiste beaucoup là-dessus pour faire réaliste mais comme cela reste une fiction plaisante et non un roman historique réaliste, ce sont presque les seuls aspects mis en avant.
On a ainsi le pittoresque d'une journée à broder, des repas aux chandelles (on ne devait pas voir grand-chose ou s'il y en avait beaucoup pour bien éclairer, je ne vous dis pas l'odeur et la chaleur! Et l'impact d'un régime alimentaire essentiellement carné!), la lecture des éditions originales des deux oeuvres de Austen parues (que l'héroïne lit et relit).

En fait, on se dit que le personnage est bien content de son sort, semblant montrer que la vie au XIXème siècle est moins compliquée que celle du XIXème siècle.
C'est ce que pense probablement le public-cible de la série dans une sorte de nostalgie (« c'était mieux avant ») que je ne partage pas, même si je n'ai pas boudé mon plaisir à ces aventures victoriennes.
Le canevas est celui des romans de Austen : vie tranquille à la campagne, un voisin qui se révèle être un soupirant, l'importance des rumeurs et du qu'en-dira-t-on, l'amie généreuse, le séjour à Bath, celui à Londres (et cerise sur le gâteau, une rencontre avec Jane Austen elle-même).

L'auteur a très bien recyclé tous les éléments austéniens mais on ne peut pas dire que son personnage fasse grand chose de son bagage XXIème siècle, de son mode de pensée notamment. Mon féminisme a frémis à l'acceptation passive de sa situation par Courtney ; c'est sûr que c'est plus confortable et que c'est surtout sa romance avec Edgeworth qui est au coeur du roman mais quand même...
Tout cela pour dire que j'ai préféré le tome deux à celui-ci.
Deux étoiles et demie.
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Fan de romans historiques et surtout régence, une propulsion d'une jeune femme de son temps en plein 19ème siècle ne pouvait que m'attirer.
Une plume assez fluide, des situations un peu cocasses. Une faille temporelle exploitée pour expliquer un changement de corps à une autre époque. Mais Courtney reste très 21ème siècle. OK la vie quotidienne au 19ème est moins glamour que ce qu'on peut nous présenter au cinéma ou imaginer avec des romans de l'époque. Mais on reste avec une vision assez élitiste. Pour une fan de Jane Austen on aurait pu s'attendre à une plus grande compréhension du monde qui l'entoure, une curiosité pour cette époque devenue réalité. Un peu trop egocentré sur Courtney, sans souvent penser aux répercussions qui pourraient avoir son comportement. Ce n'est absolument pas les mêmes moeurs et en tant que fan de Jane Austen elle aurait dû avoir un minimum de connaissances sur les attitudes à avoir en société.

Une lecture néanmoins agréable, ayant beaucoup de pensées sur sa propre vie j'enchaîne avec son pendant comme je sais maintenant la vie de Courtney pour voir comment Jane va s'adapter au 21ème siècle.
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Me voilà, presque sans surprise, une nouvelle fois déçue par une adaptation de l'oeuvre de Jane Austen

En très très résumé, Courtney se retrouve catapultée et prisonnière de
la vie d'une jeune femme de la gentry britannique. Elle devra s'adapter à ce nouveau quotidien tout en devant composer avec des relations parfois difficiles son entourage. Tout ça avec une histoire d'amour en toile de fond (bien sûr!)
J'ai trouvé les personnages de ce roman peu attachants, l'histoire vraiment tirée par les cheveux et plate en même temps. L'écriture ne m'a pas convaincue non plus et il y a beaucoup de longueurs (que l'on apprécie peut-être si le roman nous plait!).

Je finis quand même sur une note positive: j'ai en effet aimé les scènes de la vie quotidienne.
Sont décrits par exemple la manière de prendre un bain ou de se brosser les dents à l'époque, l'hygiène douteuse de certain.e.s, les odeurs, l'insalubrité de Bath, la pollution de Londres, etc! Positif aussi le fait de décrire les inégalités entre les domestiques et les nobles et la place de la femme dans cette société.

Bref… Si vous avez des exemples d'une adaptation qui nous replonge dans l'univers de Jane Austen (que vous avez aimées!), je suis preneuse!


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Je continue à acheter une bonne partie des parutions para-austeniennes de Milady, même si plusieurs ont été décevantes voire carrément insoutenables (Cher Mr Darcy n'était pas extraordinaire et je n'ai pas du tout aimé les Elizabeth Aston). Il y a quelques temps j'avais donc acheté les deux romans de Laura Viera Rigler, Confessions d'une fan de Jane Austen et Tribulations d'une fan de Jane Austen. J'ai hésité par lequel commencer, et finalement je me suis décidé pour celui où une jeune femme du XXIème siècle est transportée dans le corps d'une femme vivant au XIXè.

Courtney se réveille un matin dans un lit qui n'est pas le sien, à une époque qui n'est pas la sienne, et même dans un corps qui ne ressemble pas au sien. D'abord persuadée qu'elle rêve, elle va bientôt se rendre compte qu'il n'en est rien et qu'elle vit à présent la vie d'une certaine Jane Mansfield, en 1813. Les deux jeunes femmes semblent avoir en commun leurs problèmes avec les hommes : Frank et Wes pour Courtney, Mr Edgeworth et James pour Jane. Existe-t-il un moyen pour Courtney de retrouver son XXIème siècle ?

Le roman commence alors que Courtney se réveille dans le corps de Jane. On ne la voit pas dans notre présent autrement qu'à travers certains souvenirs qu'elle nous raconte, à commencer par la trahison de son fiancé Frank qui l'a trompée avec la femme chargée de faire leur gâteau de mariage, trahison doublée par le silence que Wes, le meilleur ami de Courtney, a gardé pour couvrir Frank. le fait que sa vie normale ne soit pas au beau fixe n'empêche par Courtney de sérieusement baliser à son réveil dans le corps d'une autre. On lui parle d'une « chute à cheval » qui l'a fait dormir plusieurs jours, et pour s'assurer du retour de sa bonne santé, un « médecin » crasseux au possible ne trouve pas mieux que de lui faire une petite saignée, à laquelle elle doit consentir sous peine d'être envoyée à l'asile par Mrs Mansfield, plus démon que mère. Ça commence donc très fort... Et généralement, ça m'a bien fait rire. Il y a des passages assez triviaux, car Courtney s'aperçoit avec une certaine horreur que Jane Austen, dont elle ne cesse de relire les romans, a tu de nombreuses choses sur son époque : le manque d'hygiène, l'exploitation des domestiques, l'inconfort des vêtements... Auxquels il faut ajouter les joyeusetés sociales de rigueur, et notamment le statut de vieille fille pour une femme de trente ans non célibataire et son état quasiment sous tutelle. La messe dominicale est une épreuve toute particulière : impossible de bouger (et donc d'examiner les autres paroissiens), sermon abrutissant et moralisateur, et surtout auditoire qui se lâche allègrement. Vive les odeurs. Je le confesse de nouveau, j'ai ri plusieurs fois de bon coeur devant les comparaisons que fait Courtney (par exemple, elle comprend mieux pourquoi Mary Crawford est horrifée qu'Edmund Bertram veuille entrer dans l'Église !).

Les références aux romans de Jane Austen sont très nombreuses, on voit que l'auteure connaît le canon par coeur, et elle ne se prive pas de se faire plaisir et de nous faire rire en tordant le cou aux convenances et en faisant agir son héroïne de façon pour le moins étonnante parfois ! C'est une lecture faite pour nous détendre et qui ne prétend pas écrire du Jane Austen. C'est écrit pour ses fans, ce qui est tout différent. de ce point de vue, je trouve que c'est plutôt réussi, car on peut se retrouver dans certaines pensées ou mésaventures de Courtney, et les réflexions sur nos limites en tant que fan, quoique seulement effleurées, sont intéressantes.

Personnellement, je ne me suis pas vraiment attachée à Courtney mais je l'ai bien aimée, ce n'est pas une héroïne insupportable. Les autres personnages m'ont laissée assez indifférente en revanche, exception faite de Mr Mansfield. Je regrette de ne pas l'avoir vu davantage. Son passe-temps très particulier me l'a rendu immédiatement sympathique (et un peu comme pour Mr Bennet, on le plaint d'avoir une telle femme et donc on l'apprécie). Quant aux divers mâles de l'histoire, je n'ai pas été plus embarquée que ça. Un peu indifférente. J'ai rapidement vu où l'auteure voulait en venir, mais je dois dire que la fin, si je l'ai bien comprise, tout en étant conforme à mon idée, est surprenante dans le tour qu'elle prend. Il faudra que je papote avec des copines qui l'ont lu parce que je ne suis pas sûre d'avoir saisi ce qu'il faut !

Ce livre est le pendant de Tribulations d'une fan de Jane Austen, où l'on suit Jane dans le corps de Courtney. Je suis curieuse de le lire pour terminer de remettre l'histoire en ordre, parce qu'il manque quelques bouts. L'auteure a joué finement son coup en ne donnant pas toutes les réponses et en nous intriguant suffisamment sur le personnage de Jane pour qu'on veuille avoir sa version des choses. Confessions étant raconté par Courtney à la première personne, j'imagine que Tribulations en fera de même avec Jane.

Ça n'a rien d'extraordinaire, il faut se l'avouer. Les explications sont plutôt faciles, les péripéties aussi, mais ça se lit facilement, ça ne m'a pas ennuyée, et ça change des dernières austeneries que j'ai lues. Certains passages m'ont moins plu (notamment celui à Londres). Je pense lire Tribulations bientôt, en espérant y trouver la même détente, mais sans grandes attentes. Je pense qu'ensuite je repartirai sur une austenerie plus proche des romans originaux, maintenant que j'ai vraiment lu toutes les oeuvres de fiction de Jane Austen.
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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Courtney Stone, jeune femme moderne typique de L.A., se réveille un matin dans le corps et la vie de Jane Mansfield, dans l'Angleterre Regency de Jane Austen.

Si je lui ai plutôt mis une bonne note, c'est que l'histoire est divertissante, les situations cocasses nous rappellent évidement la série Lost in Austen et le parallèle avec Jane Austen est assez présent pour être agréable tout en étant assez éloigné pour éviter les comparaisons. Et tous ces éléments réunis en font une bonne lecture.

L'histoire d'amour également m'a plue. En fait, je ne sais pas si on peut vraiment la considérer comme telle mais se retrouver face à un homme sans savoir qu'elle est la nature exacte de notre relation, j'ai trouvé cela amusant; et ça nous permet de nous poser les mêmes questions que l'héroïne.

On y retrouve aussi des petits défauts assez communs dans ce genre d'histoire, des petites incohérences: l'héroïne semble s'étonner des règles de l'époque alors qu'elle est censée être une inconditionnelle des romans de Jane Austen, et également quelques longueurs parfois mais ce n'est pas insurmontable.

Après, je dois dire que ça reste très léger et que cela s'oublie assez facilement. Je l'ai d'ailleurs lu il y a quelques temps maintenant et sans mes notes, j'aurais bien été incapable d'écrire ma chronique. du coup, alors qu'en le refermant, je pensais lire la suite, je n'en suis plus aussi sûre aujourd'hui. Non seulement, je pense que j'aurais du mal à me remémorer les éléments indispensables à ma compréhension mais selon les chroniques que j'ai parcouru, ce ne serait pas le meilleur des deux.

Un dernier mot pour dire que je l'ai lu en anglais mais que les deux tomes sont sortis et disponibles chez Milady.
Lien : http://janeausten.hautetfort..
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Je cherchais un livre léger pour agrémenter mes soirées et c'est chose faite. J'ai trouvé ce roman sympathique. J'aime beaucoup l'époque à laquelle il se passe. J'avoue cependant que je n'ai jamais lu de Jane Austin et je me demande si je ne suis pas passée à côté de quelque chose lors de ma lecture à cause de cette lacune. Ce roman m'a donné envie de lire "Orgueil et Préjugés" que j'ai tout de suite téléchargé sur ma liseuse après ma lecture.
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Courtney, une jeune femme bien dans son temps, se réveille dans le corps de Jane Mansfield, une femme vivant à l'époque de son auteure favorite, Jane Austen!
Courtney pense au départ se trouver dans un rêve puis quand elle réalise que tout est réel, il lui faut s'habituer aux règles de l'époque: salutations, hygiène, comportements par rapport à l'autre sexe, ...
Elle se fait une amie, Maria, un soupirant potentiel Mr Edgeworth et essaie par la même occasion de comprendre comment rentrer chez elle. Mais le veut-elle vraiment? Et réussira-t-elle à démêler ses sentiments de ceux de Jane?

Une petite lecture agréable mais par moments trop légère. J'ai aimé l'humour, les références à l'oeuvre de Jane Austen et même sa petite apparition :p. Par contre, Courtney m'a semblé trop centrée sur elle-même, un peu superficielle.
Les moments où elle découvre toutes les façons de vivre de l'époque sont intéressantes et souvent drôles. "Quoi, il n'y a pas de tampons ni de serviettes hygiéniques?".
Mr Edgeworth maintient un petit suspens. Est-il un gentilhomme digne de ce nom ou un homme aux moeurs dissolues?

Un roman sympathique, léger parfois trop mais réservant de bonnes surprises.
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Fans de Jane Austen, ce livre est pour vous. Sa lecture est facile, délassante et amusante. L'intrigue se met en place rapidement et Courtney, bien qu'américaine et indépendante, comprend vite comment fonctionne cette société régie par des codes très stricts de bienséance; sa lecture de Jane Austen l'a grandement préparée à se mouvoir dans ce milieu fait de chaperons, de thés et de corsets trop serrés. Par contre vivre dans l'inconfort et une hygiène parfois douteuse n'est pas aussi glamour qu'elle le pensait: la scène où Courtney s'arrête dans une auberge pour y dormir vaut le détour. La description de de l'Angleterre à l'époque de la Régence est donc son point fort. Par contre, j'ai été un peu déçue par l'aspect sentimental de ce roman. Quand Courtney se réveille dans la peau de Jane, elle en a les souvenirs et notamment ceux qui sont liés à un voisin quadragénaire et veuf- Charles Edgeworth - qu'elle aime et qui, apprend -on plus tard, l'aurait trahie. L' a-t-il vraiment trahie et dans quelles circonstances? On ne le sait que dans les dernières pages, après que Courtney a passé son temps à le fuir (pratique pour savoir si Edgeworth est coupable ou innocent de ce dont on l'accuse!). Et on ne sent pas de courant ou de tension entre eux; j'ai eu l'impression d'une copie fade d'Elizabeth Bennett et de Darcy. Mais cette petite faiblesse ne doit pas vous détourner de cet auteur agréable à lire.
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