"je suis belle, je le vois dans ses yeux"
P.120 : "C'est aussi pour prélever des échantillons sanguins que l'armée tire sur des adolescents".
Les deux types sont entrés dans l’appartement. Ils parlent à voix basse. Je me glisse dans la dernière pièce. Dans ce noir complet, j’ai une chance.
Je prends son visage dans mes mains, plonge mes yeux dans les siens qui brillent
Quand je reviens, Yannis est en train de frictionner Koridwen pour la réchauffer. Elle grelotte. Et Yannis a l'air de préférer s'occuper d'elle que de Jules - ou de moi.
- Mon père les a mis à l'abri. Il travaille avec l'armée. C'est un des médecins qui combattent l'épidémie...
Il me regarde avec stupeur.
- Et toi tu es... ?
- "Terroriste", oui. C'est une histoire de fous.
Pour l'instant, je ne vois que la nuit et la flamme dans tes yeux.
– Putain, c’est une fille ! Il a crié comme s’il venait de découvrir son cadeau de Noël, sous le sapin.Je cligne des yeux, éblouie. Ils ont quinze ans à peine.
Toute les existences n'ont pas le même poids.
Seul compte le but de la route, pas les obstacles.
Moi,j'en ai tué un.Chez mon père.Parce qu'il voulait me violer.Ça faIt de moi une salope?