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Citations sur La part des nuages (101)

Les garçons fument et font les coqs. Les filles se moquent et mordillent les lèvres. Ils se foutent du monde et c'est beau. Joseph à faim. Le manque de sommeil adoucit les angles. ça commence pas trop mal tout ça...
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Ses yeux babillaient d'un reflet à l'autre et finissaient par rebondir dans le ciel gorgé d'eau. Il avait plu toute la journée. de ces vives pluies d'avril qui rincent l'horizon. Dans la lumière du soir, le soleil avait recommencé à briller - ce qui donnait à ce crépuscule de faux airs d'aurore.
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Le grand paon de nuit reste sur son pied de chaise. Au ralenti. Joseph sur la sienne. Au ralenti. Pas d'ouverture à l'horizon. Pas de respiration de secours. Attendre d'atteindre le printemps. Il faudrait entailler les nuages. Tailler une brèche dans le ciel. Une issue de secours. Un endroit par où filer en douce. Trouver la faille et la creuser, comme Steve McQueen dans Papillon.
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Il s'est levé avec le jour. Il a suivi l'ascension graduée de la lumière. Il a couru derrière. Il a fait ce qu'il avait à faire. Conservé ce qui pouvait être conservé. Protégé les siens. Fait les courses. Ravalé ses insultes. Mis un pied devant l'autre. Il a été un homme.
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« J'ai eu peur. J'avais peur de grandir. Peur de devenir comme tout le monde. Peur d'accepter cette drôle de farce. Peur de passer à côté. Peur de la médiocrité. Et puis j'ai un peu voyagé. J'ai eu deux trois amis. J'ai lu deux trois livres. J'ai rencontré deux trois femmes. Je me suis dis que ça valait la peine. De jouer le jeu. D'accepter la farce. Alors je m'y suis mis. J'ai trouvé une place. J'y ai fait mon trou. J'ai aimé quelqu'un. J'ai eu un fils. Alors j'ai eu peur pour lui. Peur de demain. Peur de la mort. »
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- On m'appelle Robin, dit le bonhomme
- Moi, on ne m'appelle pas mais je m'appelle Joseph, répond Joseph.
Robin comme le voleur des bois ?
- Non, c'est pour faire court, mon prénom c'est Robinson.
- Chouette, encore un naufrage sourit Joseph.
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Il en faut peu parfois pour se sentir libre. Il y a des instants, des éclats, qui vous sauvent en un quart de seconde de la putréfaction spontanée. Allumer un feu. Atteindre le sommet d'une colline. Libérer un cerf-volant. Les dernières minutes d'un marathon. Le fruit cueilli en haut d'un arbre. La première clope. toucher la main de celle qui. Une fuite effrénée dans les rues. Sécher les cours. Tenir tête à un gros bras. Esquiver la police. Galoper. Atteindre en apnée l'autre bout de la piscine. Frauder. Résister. Arriver en haut de l'arbre. L'aube après une nuit blanche. Pisser dans un jardin. Appuyer sur l'accélérateur en laissant dans son dos les lumières de la ville. Danser avec une fille. Lever le poing dans une manifestation. Sauter du pont de la rivière. Surprendre une bête sauvage. Explorer une maison abandonnée. Se perdre, drogué, la nuit. Marcher sur les mains. Aimer quelqu'un. Il en faut peu parfois pour se sentir libre.
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Puisque nous ne sommes pratiquement que de l'eau, il semble cohérent d'affirmer que chaque être humain porte en lui une dose considérable de buée.
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Les livres sont des magiciens qui peuvent faire disparaître les montres
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Les livres sont des magiciens qui peuvent faire disparaître les monstres p.79
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