Mal de siècle
J'interroge les bruits
De la nuit et des arbres
Décidément l'ancêtre
Prend les fourmis de sa forêt
Pour les chevaux de ma fenêtre
C'est encore le mal du siècle
Qui recommence
Tout doucement
Je m'apprivoise
Voyez-vous
Tout doucement je m'apprivoise
À voir ce que je vois
Dans le peloton de laine grise
Dont se joue mon chat
Mon doux chat que je nomme
En hommage à tous les oiseaux qu'il mange
Mésange.