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Ce livre est vraiment bon, beaucoup d'inventivités, un monde crédible et original mais malheureusement je ne peux lui mettre plus de 3 étoiles. Comme je lui reconnais beaucoup de qualités, je ne peux lui mettre moins non plus même si ma lecture fut très laborieuse.
J'ignore si la lecture en VO en fut la cause mais j'ai eu énormément de mal à pénétrer dans cette univers fait de Lenteurs, d'espèces transcendantes et de lois physiques très originale. Je pense surtout que trop d'originalité (ou d'étrangeté) crée une distance avec certains lecteurs (pourtant je suis fan de space opera).

J'ai du mal à adhérer à une histoire où les personnages me sont totalement étrangers. Or ce fut le cas pour les 3/4 des personnages de ce romans. Les humains sont quelconques et les nouvelles espèces sont trop étranges pour s'identifier. du coup, j'ai traversé ce livre en tant que spectateur sans être acteur et sans vraiment me soucier de la suite des évènements!
Donc pour conclure, beaucoup d'idées intéressantes mais trop froid pour y adhérer complétement!
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Petit tour du côté de la science-fiction avec le premier tome de cette trilogie. C'est un genre que je lis très peu, car souvent cela passe ou cela casse. Très peu d'ouvrages me plaisent et je ne sais pourquoi, je suis très difficile avec ce genre par rapport à d'autres.
Pour cette lecture, elle m'a plu dans son ensemble. Tout ce qui a trait au voyage spatial, comment fonctionne les vaisseaux, la politique des mondes, les différentes espèces qui peuplent les univers. Je n'ai rien à redire, c'est la partie la plus intéressante du livre avec en plus cette petite touche de menace intelligente activée comme toujours par l'humain, l'être le plus curieux mais aussi le plus égocentrique de l'univers quitte à mettre en péril les autres.
Concernant les personnages, il m'a fallu un peu de temps pour comprendre le fonctionnement de Pérégrin, le Sculpteur et les autres. Je ne sais pourquoi, au début je les voyais comme un amas de divers entités alors que c'est juste des meutes de loups humanoïdes qui fonctionnent en groupe. Chacun sert au groupe et les solitaires sont rares à survivre vu que le lien entre les différents membres de la meute est fort.
Pour conclure, ce fut une lecture agréable, mais malgré tout, je suis passé à côté. Je n'ai pas eu d'attachement pour les personnages, je suis resté à survoler l'histoire sans entrer complètement dedans. Cela reste un bon univers à découvrir, cependant je n'ai pas ressenti le déclic familier qui me donne envie de connaître la suite.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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Besoin d'évasion ? de grands espaces ? D'aventure ? Pas besoin d'acheter un billet d'avion, il suffit de se plonger dans Un feu sur l'abîme. Pourquoi ? Car il s'agit d'un tout grand livre de science fiction. Grand, il l'est d'abord par sa longueur. En effet, on peut légitiment ressentir une légère hésitation au moment de se lancer dans une telle brique. Pourtant, c'est parfois le prix à payer pour un roman épique, intelligent et vertigineux.

Je m'explique. le terrain de jeu de Vernor Vinge à travers ce bouquin n'est rien d'autre que notre galaxie. Classique, pour un space opera ? Oui, mais c'est oublier qu'un tel genre autorise toutes les idées farfelues. Et des idées, l'auteur n'en manque pas. Pour commencer, il fait très fort en concoctant pour notre Voie Lactée des lois de la physique bien à elle. Fantaisiste ? Bien sûr ! Et c'est tant mieux, car cela a un réel impact sur l'histoire. Une galaxie dans laquelle la localisation influe directement sur la vitesse de déplacement des objets et des données, c'est une excellente idée. Surtout si la narration est suffisamment bien maîtrisée pour permettre d'assimiler progressivement son fonctionnement.

Un bon roman, c'est aussi de bons personnages. Il y en a de toutes sortes, dans Un feu sur l'abîme. D'une part des êtres humains comme vous et moi, d'autre part des espèces tout à fait exotiques et inhumaines (au sens strict du terme). le lecteur a tout le temps d'apprendre à les connaître, à les apprécier, ou à les haïr. Toutes ces bestioles se débattent à travers deux intrigues distinctes quoiqu'intimement liées. L'histoire générale, grosso modo, ressemble à ceci : une entité absurdement puissante et gigantesque menace des milliers de civilisations, la faute à une expédition humaine (les sots, ne faites pas confiance à ces gens-là) bêtement tombée dans un piège. Heureusement, avant qu'il ne se referme, quelques survivants arrivent à fuir et à atterrir sur une petite planète difficilement accessible, médiévale, et ignorante de l'immense réseau qui connecte la galaxie. Toutefois, conscients de ce qu'ils ont déclenché, les fuyards emportent avec eux un éventuel remède à la catastrophe, ce qui ne servirait à rien s'il n'y avait pas une jeune humaine, très loin de là, pour avoir vent de cette rumeur et se retrouver embarquée dans une épopée presque désespérée.

Au-delà de l'histoire, qui se déroule donc sur deux échelles radicalement différentes (celle de la galaxie d'une part, celle d'une petite région sur une humble planète d'autre part), je retiens surtout de ce roman les nombreuses idées de génie qui le parsèment. Parmi elles, je note par exemple l'omniprésence du thème du réseau et l'utilisation parfois étonnante qui en est faite. Alors qu'à l'époque de parution de ce livre, en 1992, le web n'en était qu'à ses balbutiements, on dirait bien que Vernor Vinge avait déjà compris l'aspect capital qu'Internet acquerrait dans un avenir proche. Sur ce point, j'oserais presque le mot visionnaire. Enfin, comme pour la division de la galaxie en zones disparates, l'idée du réseau n'est pas simplement là pour faire joli mais s'intègre sans problème aux intrigues.

De grandes idées, une grande histoire, une grande maîtrise : voilà pourquoi Un feu sur l'abîme me semble être un grand roman de science-fiction, compagnon idéal de la morne monotonie de nos vies de rampants.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=1..
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Des idées grandioses (zones de pensée, races d'aliens, intrigue) mais je n'ai jamais ressenti le besoin de continuer à lire. C'est vrai en particulier de toute la partie hors planète où descriptions et expositions n'en finissent pas et d'un style quelque fois boiteux. Les Dards sont une des meilleures création d'extra-terrestres que j'ai pu lire et la structure de leur société est intéressante et complexe. le contraste entre les deux narrations (high tech et médiévale) est bien vu. Bref, il n'y a que de bonnes choses - qui m'ont laissée froide.
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Depuis plus de quarante que je lis de la science-fiction, voire que je lis tout court, je ne croyais pas possible d'être passé à côté d'un incontournable du genre, du moins antérieur au 21ème siècle. Quelle erreur ! Quelle présomption ! Parce que, je dois l'avouer, ce roman de Vernor Vinge (auteur que je ne connaissais même pas), publié en 1992, je n'en avais jamais entendu parler. D'où ma curiosité et ce, d'autant plus, qu'il avait reçu le prix Hugo. Non pas que je sois vraiment très impressionné par les prix ni que je sois persuadé que cela est synonyme de qualité. Que non ! Mais bon. Quand même.
Donc j'attaque la lecture avec une pointe d'espoir et un soupçon d'inquiétude. Espoir que le roman ait vraiment mérité son prix. Inquiétude que non.
Bon, eh bien je crois que mes espoirs ont été comblés. Ce roman est, de mon point de vue en tout cas, une complète réussite. Enfin, complète, pas tout à fait. Car j'émets un petit bémol cependant. On dit souvent que ce qui distingue les auteurs anglo-saxons de science-fiction des autres et notamment des auteurs français, c'est leur goût pour les détails scientifiques. Et ce roman-ci ne contredit pas le cliché. Et du coup, chaque fois que Vinge se lance dans telle ou telle explication un peu ardue (et souvent à propos de technologies purement spéculatives), je décroche. Je ne suis déjà pas au fait des dernières théories scientifiques et je n'ai pas le bagage nécessaire pour les comprendre. Alors quand j'ai affaire à des théories plus ou moins fantaisiste issues de l'imagination fertile d'un auteur, je n'y comprend rien. Voilà. C'est dit.
Mais fort heureusement, même si ces passages sont particulièrement agaçants, ils sont assez rares et le reste vaut (largement) le coup. Qu'on en juge.
Le roman, qu'on pourrait classer (si on aime classer mais ce n'est pas trop mon cas), qu'on pourrait classer donc dans la catégorie space-opera est peut-être à ranger dans celle de la science fantasy. Aussi. Car si on trouve les ingrédients de la première : planètes habitées, voyages inter-stellaires, races extraterrestres; une grande partie de l'intrigue se déroule sur une planète où le niveau technologique est moyenâgeux et d'où la magie n'est pas absente. Et c'est là l'un des premiers intérêts de l'histoire : la confrontation entre des gens qui n'ont pas inventé la poudre (c'est le cas de le dire) et des enfants débarqués d'un vaisseau spatial.
Un autre intérêt du ou des genres réside dans la création des peuples ou des races extraterrestres que l'on découvre au fil de la lecture. Et là encore, nous ne sommes pas déçus. Même si, et c'est un dernier bémol, j'ai trouvé les descriptions physiques des espèces rencontrées plutôt sommaires et incomplètes. Ou alors, j'ai loupé des phrases, ce qui est toujours possible. Toujours est-il que je n'ai compris que les Cavaliers des skrodes (l'une des races extraterrestres au coeur du roman) ressemblait à des pieuvres que grâce à l'une de leur caractéristique... intellectuelle. C'est dire. Et puis, en plus, si ça se trouve, j'ai tout faux. Bref, ces Cavaliers des skrodes (quel joli nom quand même) bien qu'intelligents, ont une mémoire de poisson rouge. Ceci serait à rapprocher de la pieuvre qui possède également une intelligence remarquable mais dont les mères meurent après avoir donné naissance à leur progéniture et se révèlent donc incapables de transmettre leurs connaissances.
Quant à la seconde race extraterrestre d'importance, les Dards, il semble qu'ils ressemblent à des chiens mais en fait, pas tout à fait. Bonjour la précision. En revanche, ce qui les rend uniques, tient davantage à leur psychique qu'à leur physique. Chaque Dard est en effet une meute dont les différents membres (jusqu'à huit au maximum) forment une intelligence unique et sont indissociables les uns des autres.
J'avoue que pour l'originalité, nous sommes servis et ce dont je vous ai parlé n'est qu'une partie de ce qu'il y a à découvrir dans le roman.
Pour le reste, nous assistons à une course contre la montre menée par une poignée d'aventuriers qui vont devoir secourir un jeune garçon à des milliers d'années lumières et accessoirement, sauver également la galaxie de la destruction. Excusez du peu.
J'avoue n'avoir pas boudé mon plaisir lors de ma lecture et je n'arrêtais de lire que pour satisfaire mon besoin naturel de dormir. Si vous aimez le genre, procurez-vous ce roman tout affaires cessantes. Vous ne devriez pas le regretter. Et puis, pour une fois qu'un bon récit de science-fiction tient en un volume et non pas une douzaine, profitons-en.
(Chronique écrite le 8 avril 2015)
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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Indice de fautes* : 0,5 pour 100 pages

Un médiéval-canin doublé d'un spaceopera humain. Plus médiéval que space opera, et c'est très dommage car sur ce plan, on n'y entre pas du tout alors que le potentiel qu'on nous a fait entrevoir est énorme.

Et c'est long, mais looooong ! Un livre qu'il faudrait facilement réduire de moitié en raison des répétitions et allongements des scènes, voire des 2/3 si l'on enlevait certains personnages ou peuples, et autres messages assez incompréhensibles transmis à travers l'espace.

Niveau créativité :
- Les êtres muliples (multi-chiens, donc multipattes) et multipathes
- Les différentes zones de l'univers (de la galaxie), plus ou moins "rapides", c'est-à-dire ayant des propriétés (physico-technologiques) différentes. C'est génial mais mal expliqué alors que c'est le noeud de l'action !
- La gale qui envahit
- Les réseaux et les messages transmis (n'oublions pas que le livre a été écrit en 1992, tout cela existait déjà certes, mais pas aussi évolués !)

Hugo ? Tant mieux pour lui. C'était à une époque.

Les points négatifs :
- Peu d'explications et de descriptions palpitantes des notions - pourtant incroyables - de cet univers. Quand elles existent, elles sont délayées et perdues un peu partout.
- On ne comprend pas grand-chose à ces niveaux plus ou moins rapides. En vertu de quoi ? On entrevoit les conséquences surtout dans les Lenteurs, mais pas vraiment pour la Transcendence (seul le mot nous évoque beaucoup, mais on n'ira pas dans ce tome)
- On décroche souvent, c'est pénible, en raison de la narration qui se focalise sur le médiéval et dilue les parties peu intéressantes alors qu'il y aurait tant à développer au niveau des êtres si complexes.
- Les aventures médiévales sont trop longues et décalées. Il faut 900 pages pour que le frère et la soeur se retrouvent (à peine) alors que c'est un noeud qu'on attend.
- Alors qu'on passe longtemps sur les personnages, ils ne sont pas profonds et manquent de personnalité.
- On ne voit pas en quoi ces enfants sont la clé du problème qui secoue la galaxie

Je ne lirai pas les suites

(*) L'indice de fautes est subjectif et forcément imprécis. Je compte le nombre de fautes que je croise et le ramène à 100 pages. Il inclut les coquilles et dépend de ce que je vois, de mon comptage, de la taille des pages, etc.
Lien : https://patricedefreminville..
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Vernor Vinge a-t-il réinventé le space-opera en 1992 ?

Ce qui surprend le plus, qui donne comme on dit le « sense of wonder », le « vertige logique », c'est l'ampleur du cadre, de l'échelle : galactique. L'auteur joue avec les milliards, que ce soit en distance, en démographie, en années-lumière ou pas, les millions il les garde pour la petite monnaie. En même temps, il ne cesse d'aller et venir entre l'infiniment grand et l'infiniment petit, entre la macro et la micro histoire. Vernor Vinge a soigné son Réseau, les différentes communications des nombreuses espèces et communautés, insérées dans le texte, apportent divers points de vue sur sa propre histoire, y compris sur sa conclusion. La division qu'il propose de la galaxie, avec la Transcendance, l'En-deçà, l'En-delà, les Lenteurs, est à la fois spirituelle et psychologique, même si elle se base sur une donnée technique, la facilité ou non de voyager, de communiquer.

De par les prouesses formidables de la technologie (l'hypothèse de la singularité technologique impliquant qu'à un moment donné nous ne serons plus à même de comprendre les ordinateurs, si je ne me trompe pas trop), la quête même pour chasser le mal, cette redoutable Gale, ce grand livre de science-fiction est un grand livre de fantasy.
Quand vous embarquez à bord du Hors de Bande II avec Tige verte et Coquille bleue, les deux mystérieux Cavaliers des skrodes, en compagnie de Pham Nuwen, l'homme fabriqué, et de Ravna Bergsndot, humble archiviste, dans un voyage à destination du monde des Dards pour y sauver les enfants survivants du Domaine de Straumli, vous ne serez que le jouet des Puissances !
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On ne peut ôter à l'auteur son ingéniosité et son inventivité. Cependant, la mise en place est trop complexe à mon goût. Et la narration est assez évasive voire déstabilisante. J'ai peiné à rentrer dans l'histoire, aussi fascinante soit-elle.

J'ajouterai que le style de l'auteur ne m'a pas réellement plu. Les descriptions sont abruptes et pas assez suggestives. de plus, il y a de nombreuses répétitions qui alourdissent le récit, peut-être la faute à la traduction...je l'ai lu en français.

Je reste donc sur ma faim et m'interroge sur le prix Hugo lorsque je constate que Peter Hamilton ne l'a jamais obtenu, même avec le sublime "Etoile de Pandore."
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(...) l'ouvrage peut faire un peu peur : 797 pages en format poche, avec des pages très remplies et un début de livre un peu complexe. Tout commence par un prologue où des entités parlent des humains qui habitent la même planète, (tout cela est bien mystérieux). Puis certains humains arrivent à s'enfuir et arrivent sur la planète des Dards. Là, le lecteur peut croire qu'il va suivre l'histoire des survivants, mais non, commence un deuxième histoire parallèle : celle de l'impact de ces entités sur le reste de l'univers. C'est surtout à ce moment là que j'ai eu le plus de difficulté, le temps de comprendre les concepts de base utilisés par l'auteur. Il y avait bien un petit schéma au début du livre, mais qui m'était resté totalement imperméable (je vous rassure ce n'est plus le cas).

Tout d'abord, il se base sur celui de la singularité technologique (...)

La suite sur le blog!
Lien : http://booksandme.canalblog...
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Voila un roman qui mérite vraiment d'être lu. le début est un peu bizzard et il faut quelque page avant de comprendre qui parle et dans quel monde nous venons de sombrer. Il y a ici de très belles idées et une race extra-terrestre tout à fait originale et intéressantes. le style de Vinge est très bon, les phrases bien travaillés et la découpe de l”histoire complètement maîtrisée.
Un trés bon bouquin.
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