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3,78

sur 302 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bon, je ne vais pas vous mentir... C'est bien la première fois qu'un roman policier m'ouvre autant l'appétit et me donne même envie de cuisiner pendant son écoute ! Merci Marc Voltenauer pour ces plaisirs épicuriens.

Si vous vous plongez dans cette enquête, vous aurez à boire et à manger et ça ne sera pas seulement le corps et le Sang du Christ proposés lors de la Sainte Cène ou de l'eucharistie par les femmes et hommes de foi aux paroissiens de Gryon. 

Alors que le village des Alpes Vaudoise semble encore endormi, la pasteure va faire une macabre découverte sur la table de communion du temple. le village va rapidement être en émoi et se retrouver dans la crainte d'être la prochaine victime. L'inspecteur Andréas Auer vivant dans le coin va se retrouver au coeur d'une enquête où des fantômes du passé pourraient venir hanter les villageois...

J'ai vraiment adoré ce polar suisse où la vengeance se révèle bien être un plat qui se mange froid. Concernant l'enquête en elle-même, je l'ai trouvé bien ficelé et j'ai beaucoup aimé les apartés théologiques que j'ai pu retrouver tout au long du récit. Étant protestante, je me rends compte que je lis rarement de romans policiers où cette religion est évoquée donc j'avoue que j'ai aimé ce petit clin d'oeil.

En refermant ce premier roman passionnant de Marc Voltenauer, je comprends pourquoi mes amies me conseillaient vraiment cette lecture. Maintenant, je n'ai plus qu'à me procurer les autres tomes pour continuer à suivre les enquêtes menées par Andréas Auer et, à vous conseiller également de vous procurer au plus vite ce livre.

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Ce polar assez sanglant, qui se déroule en Suisse, m'a fait passer un bon moment, malgré les atrocités commises et le fait qu'on devine dès le tout début qu'il s'agit d'une histoire de vengeance.
J'ai bien aimé suivre l'enquête policière où l'on voit des inspecteurs travailler mais aussi passer des moments en famille.
J'ai aimé le fait que l'enquête ne soit pas résolue en trois minutes, dans la vraie vie, on ne résout pas un crime en une heure !
Le personnage principal est attachant et les seconds rôles ont de la consistance, ce ne sont pas juste des prénoms.
J'ai pris plaisir à me balader dans cette vallée Suisse où la vie semble tranquille quand des hommes ne s'y font pas assassiner de façon odieuse, on y mange et on y boit de très bonnes choses !
L'intrigue n'est pas très originale, mais j'ai quand même été happée par l'histoire, qui dégage un calme et une ambiance proche de la réalité.
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Je ne connaissais l'auteur que par les groupes de lecture dont je fais partie, j'ai en effet vu passer à plusieurs reprises des avis sur son deuxième roman: Qui a tué Heidi?
Je me retrouve donc avec ce roman Pocket entre les mains, gagné sur le site Lecteur.com. J'en suis d'ailleurs ravie car c'est encore une fois l'occasion de découvrir un auteur.
Mais je dois avouer que j'ai fais ma petite curieuse et je suis allée à la pêche aux avis sur ce roman. J'ai été assez surprise de le voir se faire  » démonter » par un ou deux avis donnés sur Babelio, on lui reprochait des phrases mal construites, un ennui total qui faisait que finir le livre avait été un torture…
Je suis toujours surprise par ce genre de critique car je pense qu'elle cache souvent quelque chose. Alors, me concernant, j'voue n'être qu'une simple lectrice de base, qui aime qu'on lui raconte des histoires, qui aime suivre des enquêtes, et Marc Voltenauer m'a ici fait plaisir.
Un tueur un peu, beaucoup barré mais avec beaucoup d'imagination, des meurtres un peu gore, une enquête certes calme, mais efficace, en bref une histoire dont on veut connaître la fin.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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L'avis de Marie Noëlle pour Collectif Polar
9 septembre 2012, Erica pasteure de Gryon, village paisible des Alpes Vaudoises, s'apprête à célébrer le culte. Lorsqu'elle découvre un cadavre déposé là ! Nu, allongé sur la table sainte les bras écartés à l'image du Christ crucifié, un couteau planté dans le coeur et un message de l'homme qui n'était pas un meurtrier….. L'inspecteur Andréas AUER et son équipe observent la scène tel un tableau. Crime satanique ? La bible, la lumière, les ténèbres sont au coeur de l'enquête qui va s'avérer des plus complexe. POURQUOI J'AI ADORÉ : Déjà ce livre est lourd (620 grammes), les pages sont douces au toucher (bravo à l'éditeur). Les chapitres sont comme je les aime, à savoir, courts, simples, efficaces. Les personnages (Andréas, Michael, Karine …….)attachants, justes et à leur place. Je suis entrée dans l'histoire page 23 et impossible de lâcher ce livre…..c'est un signe et ça , j'adore ! Ha oui j'ai aussi adoré retrouver des expressions typiquement suisse genre : RIPOLINER….et j'en passe…du pur bonheur. Bref vous l'avez compris, c'est un livre à lire ABSOLUMENT…Marc Voltenauer est un futur maître du polar suisse et vous en entendrez forcément parler dans les mois à venir….ALEA JACTA EST…...
Ce premier épisode des enquêtes d'Andreas Auer le met aux prises avec un tueur redoutable, dans une véritable course contre la montre haletante et riche en rebondissements.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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A Gryon où vit l'inspecteur Andreas Auer et son compagnon Mikaël, un dimanche matin juste avant le culte, Erica, la pasteure trouve un cadavre sur l'autel, disposé comme le Christ sur la croix et avec un poignard dans le coeur. En qualité de voisin, Andreas reçoit la charge de l'enquête. Sa collègue Karine et Mikaël participent aux investigations. Un verset biblique est accroché au poignard, s'agit-il d'un crime satanique ? La victime était loin d'être un saint, c'est un agent immobilier, peu honnête dont les goût de luxe mettent en danger son entreprise. En perquisitionnant son appartement, les policiers trouvent des vidéos pédophiles mettant en cause un notable du village qui se trouve rapidement soupçonné, puis arrêté. le procureur met la pression sur Andreas, il est sûr de détenir le coupable, ce qui n'est pas l'avis du policier. Quelques jours après, un deuxième corps est trouvé dans la fontaine devant le temple, Andreas et son équipe se mettent à fouiller dans le passé des victimes, faisant remonter des secrets enfouis depuis quarante ans.

Ce polar est très prenant malgré quelques défauts concernant la vraisemblance de l'intrigue, il y a trop de coïncidences impossibles, notamment avec la partie américaine de l'enquête, le personnage d'Erica, la pasteure ne tient pas la route non plus, surtout en ce qui concerne la fin, tout comme l'implication de Mikaël dans l'enquête, on n'imagine pas des policiers enquêtant avec leur conjoint. Il y a beaucoup de description du village et certaines explications visiblement destinées aux lecteurs étrangers, comme celles de la Lex Weber bien connue des lecteurs romands. Il y a quelques longueurs inutiles avec les descriptions des vins, cigares ou repas. Toutefois il s'agit d'un premier roman, l'écriture de l'auteur a mûri dans son troisième roman L'aigle de sang, lu en début d'année.

La personnalité et les réflexions du tueur, sont intéressantes, sa vengeance implacable poursuivie durant plus de vingt ans ne lui apporte pas la paix et il doit sans cesse tuer à nouveau.

Un polar qui n'est pas parfait mais quand même très agréable à lire.


Lien : https://patpolar48361071.wor..
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lors qu'elle se rend au temple pour préparer l'office du matin, la pasteure Erica Ferraud découvre sur l'autel le corps entièrement nu et énucléé, un couteau planté dans le coeur du copropriétaire de l'agence immobilière. L'enquête est confiée à l'inspecteur Auer de la criminelle de Lausanne qui habite le village. Pour seul indice l'inspecteur découvre sur le corps un verset biblique. Pour l'inspecteur qui craint d'autres victimes, l'affaire va s'avérer difficile car il n'y a aucun autre indice et pas de témoins.

L'enquête est bien maîtrisée par l'auteur, la narration plutôt lente permet de bien s'imprégner du travail des policiers.

L'intrigue se révèle plutôt simples avec des meurtres somme toute assez classiques du genre.

L'auteur s'attarde assez longuement sur les particularités de la région, ses décors, ses spécialités, les descriptions sont fréquentes mais bien dosées pour ne pas créer des longueurs. Il fait également bien ressortir l'ambiance particulière du village où tout le monde croit se connaître mais qui cache ses secrets.

Le rythme lent du récit permet de présenter en profondeur les personnages qui sont très travaillés, on peut toutefois reprocher que leur quotidien soit parfois un peu trop présent.

L'écriture est fluide, simple, assez directe dans les passages importants, et les phrases sont courtes ce qui permet une lecture facile malgré les passages descriptifs assez nombreux.

Un policier certes classique mais très bien mené où le suspense reste entier jusqu'au dénouement.
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Gryon est un paisible village de montagne où se côtoient des paysans enracinés dans ces alpages depuis des générations et des propriétaires de résidences secondaires parfois originaires de l'autre bout du monde. Parmi les habitants de Gryon, il y a aussi des personnes qui travaillent en ville, dans la vallée, à Monthey ou à Bex, voire à Lausanne, comme Andreas Auer, inspecteur de police tombé sous le charme de ce coin tranquille où il est installé depuis peu, avec son compagnon, Mickaël, un journaliste indépendant.

Mais une fois n'est pas coutume, le village est secoué par un événement dramatique, puisqu'un crime atroce vient d'être commis. Erica, pasteure protestante du village, se rend au temple, en ce dimanche matin radieux de septembre 2012. Elle découvre un cadavre allongé sur la table de communion, installé dans la pose du Christ crucifié, nu, les jambes croisées. Un énorme couteau est planté dans le coeur du malheureux, les orbites sont privées de leurs yeux. Pour seul indice, un morceau de papier attaché par un petit lien au couteau porte une inscription qui reproduit un verset biblique.

L'enquête démarre doucement, le verset étant difficile à interpréter. Andreas est aidé par Karine, une collègue de Lausanne qui se demande si elle a bien fait de sacrifier sa vie personnelle pour son métier et par Mickaël, son compagnon, un as des recherches en tous genres qui se retrouve à fouiller les archives communales. Ce dernier envisageait justement d'écrire un polar ayant pour cadre le romantique village de Gryon, mais il n'imaginait pas un instant que la réalité puisse le devancer ! Il sera d'autant plus utile dans cette enquête qu'il est diplômé de théologie, et que le meurtrier prendra un malin plaisir à semer des versets bibliques sur son passage…

Pour son premier roman, Marc Voltenauer nous offre un « page-turner » qui n'a rien à envier aux plus sombres polars scandinaves, notamment pour ce qui est des meurtres sordides qui y sont perpétrés. L'auteur, qui est helvético-suédois, est d'ailleurs un fan de polars scandinaves. Mais on est loin de l'ambiance glauque de certains d'entre eux. A Gryon, la qualité de la vie n'est pas un vain mot, la lumière de septembre baigne le pays de sa douceur automnale, et pourtant… ! Ce décalage entre l'apparence et la réalité fait le charme du « Dragon du Muveran », qui nous promène sans arrêt entre la noirceur de l'âme humaine et la beauté à la fois éclatante et sereine du paysage.

Certes, « le dragon de Muveran » comporte quelques coïncidences un peu trop flagrantes qui pourraient déplaire aux grands lecteurs de polars, mais à côté de cela, il y a de nombreux points positifs : le suspense maintenu jusqu'au bout, l'écriture fluide, les retours en arrière dans les années 60 et 70 où l'on apprend à connaître « celui qui n'était pas un meurtrier » sans découvrir de qui il s'agit, ainsi que la présence permanente du meurtrier qui observe le déroulement de l'enquête et les réactions des villageois.

Les personnages sont attachants, et notamment l'enquêteur principal, Andreas, un flic intelligent qui aime profiter de la vie mais sans excès : enfin, un policier qui ne sombre pas dans l'alcool … ! Avec son compagnon Mickaël, ils se détendent en dégustant un verre ou de bons petits plats sur leur terrasse, face à un paysage somptueux. Par moments, on s'y croirait… L'auteur restitue à merveille l'atmosphère de ces villages de montagne, où l'on a l'impression d'être au paradis, mais où la trop grande beauté des lieux ne fait que cacher la face obscure des sentiments humains…

Lien : http://lelivredapres.wordpre..
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Trois narrations pour une histoire complexe, un polar suisse, sorte de huis clos dans des paysages grandioses.
Andréas, enquêteur de son état, habite le village où un meurtre aux allures rituelles met la communauté protestante locale en émoi. Aidé de sa partenaire, il va aller au devant de cette « micro » société où tous les travers de ce qu'on a l'habitude d'appeler notre civilisation sont représentés et interpellent les bas instincts de l'humanité.
Certes le sujet de l'enfance maltraitée et de la vengeance ont déjà été traités mais le style de l'auteur avec une bonne dose de dépaysement pour les citadins lecteurs, en fait un roman très agréable à lire, même si l'exégèse des textes bibliques pèse parfois sur le rythme.
Les personnages principaux sont attachants et ambigus, quant à la galerie des seconds rôles elle est le fruit de la dureté de l'environnement et des influences politico-économiques. Les lecteurs seront heureux de retrouver Andréas et Mikaël dans une suite « Qui a tué Heidi ?»
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La Suisse, la montagne, le présent et le passé quarante ans auparavant. L'histoire consiste à découvrir les humiliations subies par un enfant et les conséquences sur ses bourreaux longtemps après. Les deux premiers tiers s'étirent un peu en longueur, heureusement c'est bien écrit, j'aurais préféré moins de détails mais ce n'est que mon avis.
L'histoire est bien écrite, bien construite, les personnages intéressants et bien décrits, l'environnement donne envie de visiter la région. Un très bon premier roman qui donne envie d'en lire d'autres de l'auteur.
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Agréable plongée au coeur des Alpes suisses, le dragon du Muveran est un polar sympathique avec l'avantage de présenter, malgré ses 400 pages, un rythme soutenu jusqu'à la fin du roman. Ça se lit vite et bien, tout est bien ficelé et cohérent. Les crimes sont abjects, les suspects se comptent pas dizaines et l'enquête démarre sur les chapeaux de roue.

Adrian, l'enquêteur, trentenaire compliqué, intellectuel et sujet à de constants questionnements existentiels, m'a un peu agacée au début puis j'ai appris à m'y attacher. J'ai aimé le couple qu'il forme avec Mickaël, les connaissances de ce dernier qui leur permettent d'avancer dans l'enquête, leur vie au coeur du village ainsi que la dynamique de l'équipe de policiers, notamment Karine dont le personnage secondaire devient plus consistant au fil des pages. Eh puis, j'ai aimé découvrir les motivations du tueur au cours de fréquents retours en arrière.

Ça aurait presque pu être un excellent moment de lecture si je n'avais pas souffert d'un style un peu brouillon et de dialogues légèrement surfaits. Les descriptions répétitives des vêtements, styles et autres marques de cigares ne sont pas ma tasse de thé même s'ils permettent de se faire une meilleure image des protagonistes. Ce sont les seules défauts que je déplore.

Ce premier tome 1 est une jolie découverte. Je lirai la suite avec plaisir.
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