AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,78

sur 302 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un bon roman policier doit-il forcément être mal écrit? Certes, l'intrigue de ce roman romand est bien ficelée, les meurtres sordides mis en scène avec subtilité et l'enquête menée avec passion ; mais cela suffit-il? Un roman se réduit-il à ce qu'il raconte? Sans doute ne suis-je pas assez lecteur de polars pour trancher mais il faut bien avouer un certain agacement face à l'absence de style de ce texte : phrases mal construites, clichés omniprésents, particulièrement dans les descriptions, longues explications inutiles, lourdeur du langage, etc. Bref, j'en ressors le sentiment pénible d'un correcteur face à une mauvaise dissertation.
Commenter  J’apprécie          250
Bien que la quatrième de couverture annonce une histoire prometteuse, digne d'un polar nordique (rien que ça), ce livre s'avère malheureusement bien décevant.

Avec un problème de rythme, certaines longueurs au début et une fin où tout s'enchaîne bien trop vite, l'histoire manque un peu de tenue : le narrateur en dit plus qu'il n'en montre. Certains points comme des moments clés de la vie du tueur et certaines relations entre les personnages auraient pu être davantage détaillés. D'ailleurs, les personnages sont caricaturaux, si ce n'est stéréotypés : Andreas Auer, l'inspecteur viril aux santiags qui ne fume que des cigares et qui doit toujours avoir le dernier mot (ses relations avec le procureur en sont au stade de celui qui pissera le plus loin), le tueur qui, après un de ses crimes, se masturbe pour qu'il puisse rentrer dans la catégorie des tueurs en série… et j'en passe. En règle générale, les personnages manquent cruellement de profondeur, ce qui dessert grandement l'histoire qui au final sonne plutôt faux.

Ensuite, il y a le style que j'ai trouvé scolaire. Les descriptions sont plus que sommaires et le vocabulaire peu recherché, pour ne pas dire pauvre. Dommage qu'il n'y ait eu plus de poésie dans la description des paysages des Alpes vaudoises ! Par ailleurs, je n'ai pas toujours compris l'intérêt de devoir tout justifier (notamment en ce qui concerne la médecine légale) surtout quand cela ne sert aucunement le récit. C'est comme si l'auteur se sentait obligé de faire le bon élève et de nous montrer qu'il avait bien fait des recherches en la matière.

Pour finir, j'ai vu que les origines suédoises de l'auteur ont souvent été mises en avant. J'ajouterai que l'on peut être en partie suédois, mais que cela ne fait pas de vous un excellent auteur de polar, voire un auteur de polar tout court.
Commenter  J’apprécie          110
Une lecture laborieuse, je n𠆞n voyais pas la fin et pourtant, je suis allée au bout pour savoir si, à un moment, j𠆚llais entrer dans l’histoire, si les personnages allaient avoir plus d’épaisseur, si j𠆚llais croire dans cette histoire. Que nenni, la rencontre ne s𠆞st pas faite.
Commenter  J’apprécie          60
Si je ne jure qu'à travers le genre policier, je dois bien avouer que, ces dernières années, j'ai bien du mal avec les Thrillers.

Grand fan, fut un temps, des romans de J.C. Grangé, Franck Thilliez et consorts, j'ai fini par me lasser face à l'utilisation ad nauseam d'une même recette.

Mais, comme j'ai toujours l'espoir de tomber sur le Thriller qui va, si ce n'est me ravir, du moins m'apporter un réel plaisir de lecture, de temps en temps, je retente ma chance.

Cette fois c'est Marc Voltenauer, un auteur suisse de cinquante ans, qui va tenter de me charmer avec son roman « le Dragon de Muveran », un roman de 600 pages paru en 2016.

Ce roman est le premier à mettre en scène l'inspecteur Andreas Auer, qui reviendra dans au moins 4 suites.

Pour une fois, je vais donner quelques infos sur l'auteur, car elles expliquent, à mon sens, une grande partie de ce roman.

Marc Voltenauer est né en 1973. Il est très tôt attiré par la carrière de pasteur. Il a fait des études de Théologie à l'Université de Genève, puis devient secrétaire général des Unions Chrétiennes de Genève. Il est engagé contre l'homophobie et est lui-même gay…

Dans un petit village de montagne, un cadavre est retrouvé dans un Temple. La victime est nue et a été énucléée de son vivant. le tueur a laissé divers messages sur la scène de crime… C'est l'inspecteur Andrea Auer qui est chargé de l'enquête…

Bon, autant le dire tout de suite, je n'ai pas terminé la lecture de ce roman et, après avoir insisté et insisté, j'ai fini par abandonner au bout d'un tiers. Aussi, mon avis ne se portera que sur ce premier tiers et non sur l'intégralité. Qui sait, peut-être le deux autres tiers auraient pu me séduire… même si j'en doute.

Commençons donc par le début. Il est évident que l'auteur s'est transposé dans son personnage.

Voltenauer… Volten Auer… devient Andreas Auer.

Il n'est pas étonnant, alors, que son héros soit gay…

C'est une originalité (il y a trop peu de héros gay et lesbiens dans la littérature policière) qui m'a immédiatement plu, mais qui, par la suite, m'a déçu du fait que cela n'apportait rien à l'intrigue.

En apprenant, a posteriori, que l'auteur est gay, je comprends mieux que le fait de créer un personnage gay n'avait pas pour but de proposer des situations originales, juste, cela devenait une évidence…

Pour le reste de ce début d'intrigue, j'ai eu l'impression dès les premières scènes, que l'auteur avait lui aussi puisé dans le fameux bouquin « Écrire un Thriller pour les Nuls » qui devrait réellement exister tant sont nombreux les auteurs à y chercher leur inspiration.

Effectivement. Tout y passe. Depuis le petit village de montagne que l'on retrouve dans un grand nombre de thrillers actuels, en passant par le meurtre dans une église ou un temple, les messages ésotériques, le policier qui écoute de la musique classique (manquerait plus qu'il soit fan de Gustav Mahler), le tueur sadique qui joue avec les enquêteurs… et sûrement d'autres éléments que je n'ai pas atteints dans ma lecture.

On peut même ajouter que l'inspecteur Auer, comme souvent dans ce genre de roman, s'est formé au F.B.I. auprès des plus grands profilers… pour terminer dans un petit village de montagne Suisse…

Avec le recul (je ne savais rien de l'auteur en attaquant ma lecture), je comprends sa volonté d'aller sur le terrain théologique bien que celui-ci soit trop souvent emprunté par les écrivains de romans policiers.

Mais il y a un ingrédient que l'auteur semble avoir oublié (du moins dans le premier tiers de son roman), c'est le rythme… Un thriller se doit d'être rythmé, haletant, de maintenir sans cesse l'intérêt du lecteur, d'exciter sa curiosité, de le pousser à tourner les pages pour savoir ce qu'il se passe ensuite…

Malheureusement, ce premier tiers de roman est plan-plan, l'intrigue se traîne, sans jamais s'accélérer, au point qu'après 200 pages, le tueur n'a fait qu'une seule victime et que l'inspecteur Andreas Aueur s'est contenté d'interroger les diverses connaissances du mort…

C'est dommage, car j'avais envie de m'attacher à Andreas Aueur, non pas parce qu'il est particulièrement charismatique (bien au contraire), mais juste parce que, je le disais, je trouve qu'il manque de héros gay, lesbiens, transgenres, dans le cinéma et la littérature de genre.

Commenter  J’apprécie          40
L'inspecteur Andreas Auer vit avec son compagnon Mickaël à Gyron, un village dans les Alpes. Juste avant l'office, Erica la pasteur découvre un cadavre dans sa paroisse, pieds et mains ligotés, entièrement nu, les globes oculaires prélevés, un couteau fiché dans le coeur. Un message biblique accompagnant le tout ! Voilà pour le début de l'histoire, de l'intrigue. A la 120ème page, j'ai failli lâcher le roman. Vers 400 pages j'étais un peu plus convaincue mais pas carrément emballée, à la fin des 600 pages la lecture m'a paru un peu plus agréable mais... c'est tout.
Beaucoup de choses m'ont gêné dans la lecture : d'abord j'ai trouvé hyper original que l'inspecteur soit homo et que son compagnon l'aide dans ses investigations. Mais ne nous y trompons pas ! Nous ne sommes pas dans le pays des bisounours ! Un couple gay qui s'installe dans un village sans le moindre regard de travers, nul doigt qui pointe, ou insulte ne soient évoqués je n'y crois pas une seconde ! D'autant que la religion est au coeur de l'ouvrage ! Si j'ai besoin de le souligner, en 2020 l'homophobie existe bel et bien, alors dans les villages !!!
Ensuite, la coéquipière d'Andreas, Karine : à quoi sert elle ? Pourquoi en avoir fait un personnage idiot, sans aucune culture, aucun coffre, zéro émotion ? Elle pose des questions stupides, on le lui fait remarquer d'ailleurs, elle est seule, pas d'amis, pas d'amour... bref elle ne sert à rien !
Et enfin, les longues descriptions des plats préparés par Michael, les vins, les cigares et leurs origines... ça alourdit, ça remplit les pages ! Bref l'intrigue en elle-même n'est pas mal, j'ai particulièrement aimé lire les pages en italiques qui raconte le passé du meurtrier mais, in fine, je n'ai pas particulièrement aimé ni totalement détesté...
Commenter  J’apprécie          42
Au coeur d'un petit village des Alpes, un homme connu de tous est retrouvé couché sur l'autel du temple avec un poignard planté dans le coeur. Accroché au poignard, un message biblique dénonce la noirceur du mort. Quand un second meurtre similaire se produit, l'inspecteur Andréas Auer, homme égoïste, sûr de sa supériorité et autoritaire va chercher ce qui unit ces deux victimes au tueur dont les messages suggèrent très clairement une vengeance.
Parallèlement l'auteur nous donne à connaître l'enfance du tueur qui vivait dans ce même village. C'était un garçon sensible, doux, intelligent et très religieux et donc, comme on s'y attend, sans cesse harcelé et brutalisé par un quatuor de congénères de plus en plus violents. Quant à la famille du tueur elle rassemblait une mère dure et froide, un père écrasé et une fratrie indifférente à leur jeune frère. Et voilà pourquoi l'enfant devint un un tueur psychopathe.
Un livre peu convaincant écrit sans recherche stylistique
Lien : https://trancheslivres.wordp..
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (628) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2867 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}