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3,78

sur 302 notes
En tant que Valaisanne, je savais que des dragons sévissaient dans le canton d'à côté. Mais je ne pouvais imaginer qu'un tel specimen, celui du Muveran, tout droit sorti des enfers, viendrait troubler de manière aussi violente la paisible bourgade de Gryon.
C'est ma première découverte de la plume de Marc Voltenauer. J'ai pourtant l'impression de connaître cet écrivain tant il se fait présent dans les médias et sur les salons littéraires de notre coin de Suisse Romande.
Revenons au Dragon... Si, à certains moments, j'ai senti un peu d'engourdissement et de lenteur face à une enquête qui n'avançait guère, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir les descriptions de lieux de ce coin des Alpes que je connais, ma foi, bien peu.
Dans l'ensemble, le scénario tient bien le coup; les faits et gestes sont bien documentés; les personnages se penchent sur leur propre histoire tout en essayant de démêler celle des autres; le cadre donne envie de vacances et la lecture se fait très agréable, même s'il s'agit d'un polar bien glauque.
L'annonce du dénouement transforme le roman en page turner ce qui me permet de refermer ce livre sur une excellente note.

La paix va-t-elle revenir à Gryon ?
Je crois bien que oui, si on écoute J.R.R. Tolkien : "Ainsi vient la neige après le feu, et même les dragons ont une fin.”

Quant à moi, je m'en vais de suite retrouver le dompteur de dragons et son inspecteur Andreas pour la suite des aventures au coeur des Alpes vaudoises.
Qui a tué Heidi ? Je vous en dirai plus au prochain épisode.
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1/03/2024-19/04/2024 Lu sur liseuse le premier tome de la duologie de polars Une enquête de l'inspecteur Auer T1 le Dragon du Muveran de Marc Voltenauer. Avec en toile de fond le sublime et paisible décor des Alpes suisses, Marc Voletnauer nous transporte à travers un périple psychologique glaçant via le personnage de Jean-Louis, qui parvient tout de même à attirer notre compassion de par les expériences qu'il a subies. Avec un mélange subtil de patience et de suspense, et un brin de religion, le romancier nous amène doucement à ouvrir les yeux sur les différents personnages composant le roman et à réfléchir sur l'âme humaine à tous les stades de la vie. Pourvu que le tome 2 soit dans la digne ligne de ce premier roman !
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J'avais entendu et lu beaucoup d'éloges sur cet auteur suisse. L'intrigue est très bien ficelée, les personnages attachants ou détestables à souhait, les crimes sanglants juste comme il faut mais, car il y a un mais des longueurs, notamment sur le côté religieux des crimes. Trop de détails tuent le détail !
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Bon, je ne vais pas vous mentir... C'est bien la première fois qu'un roman policier m'ouvre autant l'appétit et me donne même envie de cuisiner pendant son écoute ! Merci Marc Voltenauer pour ces plaisirs épicuriens.

Si vous vous plongez dans cette enquête, vous aurez à boire et à manger et ça ne sera pas seulement le corps et le Sang du Christ proposés lors de la Sainte Cène ou de l'eucharistie par les femmes et hommes de foi aux paroissiens de Gryon. 

Alors que le village des Alpes Vaudoise semble encore endormi, la pasteure va faire une macabre découverte sur la table de communion du temple. le village va rapidement être en émoi et se retrouver dans la crainte d'être la prochaine victime. L'inspecteur Andréas Auer vivant dans le coin va se retrouver au coeur d'une enquête où des fantômes du passé pourraient venir hanter les villageois...

J'ai vraiment adoré ce polar suisse où la vengeance se révèle bien être un plat qui se mange froid. Concernant l'enquête en elle-même, je l'ai trouvé bien ficelé et j'ai beaucoup aimé les apartés théologiques que j'ai pu retrouver tout au long du récit. Étant protestante, je me rends compte que je lis rarement de romans policiers où cette religion est évoquée donc j'avoue que j'ai aimé ce petit clin d'oeil.

En refermant ce premier roman passionnant de Marc Voltenauer, je comprends pourquoi mes amies me conseillaient vraiment cette lecture. Maintenant, je n'ai plus qu'à me procurer les autres tomes pour continuer à suivre les enquêtes menées par Andréas Auer et, à vous conseiller également de vous procurer au plus vite ce livre.

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Gros pavé de près de 600 pages (format pocket) mais qu'est-ce qu'il est prenant ! Je n'ai pas pu le lâcher et j'ai adoré le rythme du livre. Les scènes sont décrites en détail et on apprend même des choses sur les procédés médico-légaux ainsi que sur la religion qui est le fil conducteur du livre dans les meurtres. L'histoire est en huis-clos à Gryon et on se rend compte que le tueur est parmi les 1'200 âmes mais on ne sait pas qui réellement. C'est intriguant et captivant à la fois. J'ai également apprécié les décors et on arrive à se placer dans les ruelles du village sans problèmes. L'intrigue est intéressante et je ne peux que le conseiller, même si le pavé peut faire peur. C'est bien d'avoir de courts chapitres pour faire des pauses quand on a envie.
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Gryon, Suisse, septembre 2012.
Un homme est retrouvé mort dans le temple, nu, dans la position du Christ, un couteau dans le coeur.
Dans ce petit village des Alpes Vaudoises, c'est le choc ! Qui a pu faire ça ? S'agit-il d'un meurtre satanique ?
Andreas Auer et sa binôme Karine vont mener l'enquête, aidé par Mikaël, l'ami d'Andreas.
J'ai failli abandonner !
Sur 600 pages, j'ai trouvé les 400 premières longues, très longues, avec énormément de personnages (j'ai été obligée de les lister car je me perdais, 24 personnages sur les 400 pages), et beaucoup (trop) de références religieuses à mon goût.
Mais je voulais persévérer car j'avais vu de bons retours sur ce livre et je ne voulais pas passer à côté d'une fin extra.
Que j'ai bien fait !
Les 200 dernières ont été lues rapidement, avec une réelle envie, non pas de le terminer, mais de découvrir qui était le tueur.
Car du suspense, il y en a. Je n'ai rien vu venir, normal, les autres non plus, en tout cas pas de suite.
Au global c'est donc un super polar qui m'a donné envie de continuer à découvrir les enquêtes d'Andreas car c'est un personnage qui m'a plu.
Et l'écriture est, malgré les longueurs du début, fluide.
Quand je parle des longueurs, cela ne concerne pas l'écriture car les chapitres sont courts, les phrases sont fluides mais c'est en fait que l'histoire se pose gentiment (moi, impatiente ??? ).
C'est donc une belle découverte, un auteur que je vais continuer à découvrir avec grand plaisir.

Lien : https://www.instagram.com/al..
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Dimanche 9 septembre 2012
Gryon, dans les Alpes Suisses
La pasteur protestante Erica Ferraud découvre sur l'autel du temple le cadavre d'un homme nu, les bras en croix, les orbites vides et un couteau transperce son coeur.
Accroché à ce couteau, un petit bout de papier avec un message.

L'inspecteur Andreas Auer, qui vit dans un charmant petit chalet avec son ami Mikael, journaliste ; va chercher à élucider ce meurtre, et même ces meurtres, car il y en aura plusieurs et toujours avec le même mode opératoire.

Ces meurtres sanglants ne seraient-ce pas une histoire de vengeance ?

J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir le 1er polar de cet série et de cet auteur.

On est très vite immergé dans ce petit village Suisse.
Les interrogatoires des villageois, nous plongent très rapidement dans leur quotidien. À tel point , qu'on se retrouve assis à leur table pour déguster un bon repas accompagné d'un bon verre de vin.
On s'y sent bien… la majeure partie du livre est là pour nous faire apprécier ce cocon villageois avec ses histoires anciennes,
tout le monde se connaît,
tout le monde s'observe…
J'ai apprécié cette lenteur dans l'avancée de l'histoire

La plénitude du lieu est reposante et anime la peur et les suspicions vis à vis de tout le monde.
Je me suis faite avoir par l'identité du tueur…
L'enquête est admirablement menée…
L'alternance des chapitres entre l'avancée de l'enquête et le passé du tueur permet petit à petit de répondre à nos nombreux questionnement…

J'ai beaucoup aimé les personnages principaux mais également secondaires.

Une vraie réussite ce polar

Et je serais ravie de retrouver ce mignon petit trio : Andreas, Mikael et leur chien Minus dans le 2ème tome « qui a tué Heidi? »
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Si je ne jure qu'à travers le genre policier, je dois bien avouer que, ces dernières années, j'ai bien du mal avec les Thrillers.

Grand fan, fut un temps, des romans de J.C. Grangé, Franck Thilliez et consorts, j'ai fini par me lasser face à l'utilisation ad nauseam d'une même recette.

Mais, comme j'ai toujours l'espoir de tomber sur le Thriller qui va, si ce n'est me ravir, du moins m'apporter un réel plaisir de lecture, de temps en temps, je retente ma chance.

Cette fois c'est Marc Voltenauer, un auteur suisse de cinquante ans, qui va tenter de me charmer avec son roman « le Dragon de Muveran », un roman de 600 pages paru en 2016.

Ce roman est le premier à mettre en scène l'inspecteur Andreas Auer, qui reviendra dans au moins 4 suites.

Pour une fois, je vais donner quelques infos sur l'auteur, car elles expliquent, à mon sens, une grande partie de ce roman.

Marc Voltenauer est né en 1973. Il est très tôt attiré par la carrière de pasteur. Il a fait des études de Théologie à l'Université de Genève, puis devient secrétaire général des Unions Chrétiennes de Genève. Il est engagé contre l'homophobie et est lui-même gay…

Dans un petit village de montagne, un cadavre est retrouvé dans un Temple. La victime est nue et a été énucléée de son vivant. le tueur a laissé divers messages sur la scène de crime… C'est l'inspecteur Andrea Auer qui est chargé de l'enquête…

Bon, autant le dire tout de suite, je n'ai pas terminé la lecture de ce roman et, après avoir insisté et insisté, j'ai fini par abandonner au bout d'un tiers. Aussi, mon avis ne se portera que sur ce premier tiers et non sur l'intégralité. Qui sait, peut-être le deux autres tiers auraient pu me séduire… même si j'en doute.

Commençons donc par le début. Il est évident que l'auteur s'est transposé dans son personnage.

Voltenauer… Volten Auer… devient Andreas Auer.

Il n'est pas étonnant, alors, que son héros soit gay…

C'est une originalité (il y a trop peu de héros gay et lesbiens dans la littérature policière) qui m'a immédiatement plu, mais qui, par la suite, m'a déçu du fait que cela n'apportait rien à l'intrigue.

En apprenant, a posteriori, que l'auteur est gay, je comprends mieux que le fait de créer un personnage gay n'avait pas pour but de proposer des situations originales, juste, cela devenait une évidence…

Pour le reste de ce début d'intrigue, j'ai eu l'impression dès les premières scènes, que l'auteur avait lui aussi puisé dans le fameux bouquin « Écrire un Thriller pour les Nuls » qui devrait réellement exister tant sont nombreux les auteurs à y chercher leur inspiration.

Effectivement. Tout y passe. Depuis le petit village de montagne que l'on retrouve dans un grand nombre de thrillers actuels, en passant par le meurtre dans une église ou un temple, les messages ésotériques, le policier qui écoute de la musique classique (manquerait plus qu'il soit fan de Gustav Mahler), le tueur sadique qui joue avec les enquêteurs… et sûrement d'autres éléments que je n'ai pas atteints dans ma lecture.

On peut même ajouter que l'inspecteur Auer, comme souvent dans ce genre de roman, s'est formé au F.B.I. auprès des plus grands profilers… pour terminer dans un petit village de montagne Suisse…

Avec le recul (je ne savais rien de l'auteur en attaquant ma lecture), je comprends sa volonté d'aller sur le terrain théologique bien que celui-ci soit trop souvent emprunté par les écrivains de romans policiers.

Mais il y a un ingrédient que l'auteur semble avoir oublié (du moins dans le premier tiers de son roman), c'est le rythme… Un thriller se doit d'être rythmé, haletant, de maintenir sans cesse l'intérêt du lecteur, d'exciter sa curiosité, de le pousser à tourner les pages pour savoir ce qu'il se passe ensuite…

Malheureusement, ce premier tiers de roman est plan-plan, l'intrigue se traîne, sans jamais s'accélérer, au point qu'après 200 pages, le tueur n'a fait qu'une seule victime et que l'inspecteur Andreas Aueur s'est contenté d'interroger les diverses connaissances du mort…

C'est dommage, car j'avais envie de m'attacher à Andreas Aueur, non pas parce qu'il est particulièrement charismatique (bien au contraire), mais juste parce que, je le disais, je trouve qu'il manque de héros gay, lesbiens, transgenres, dans le cinéma et la littérature de genre.

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L'auteur, le livre (608 pages, 2016) :
En 2016, le dragon de Muveran fut le premier roman de Marc Voltenauer, un auteur suisse francophone au parcours original : une mère suédoise, un père allemand, un grand-père pasteur luthérien et des études de théologie à Genève.
Ce fan de polars nordiques lit les auteurs suédois dans leur langue originale : des intrigues dont il a adopté le style, fausse lenteur et vraie profondeur, pour ses propres romans qu'il situe à Gryon, petit village du canton de Vaud au pied du Grand Muveran et des Alpes suisses.

On aime un peu :
❤️ On aime bien sûr l'exotisme de la langue de nos voisins, le café renversé, les "faites seulement", quand ça joue ou ça joue pas, ...
❤️ Habituellement on est plutôt allergique au décorum ecclésial mais là, on a pu apprécier la richesse de la symbolique biblique utilisé par le tueur et mise en scène sans prosélytisme par un auteur qui faillit bien être prêtre. Un petit parfum exotique en somme !
▼ Bien sûr, il s'agit d'un premier roman : l'écriture manque encore de régularité, de personnalité et la mise en scène n'échappe pas aux tenaces clichés du genre (le médecin légiste, le whisky et les cigares au coin du feu, ...).
Il faut également un peu de temps pour que les personnages prennent de l'épaisseur au fil de courts chapitres qui retracent l'enquête et les interrogatoires : l'inspecteur Auer et Marc Voltenauer prennent leur temps, sans trop se soucier de la vraisemblance, plus attachés à dresser les portraits successifs des différents habitants du village, tour à tour témoins ou suspects. Paradoxalement, ce sont les héros, les enquêteurs autour d'Auer, un peu stéréotypés, qui semblent les moins bien dessinés.
▼ Tout cela est évidemment un peu long (600 pages !) et l'on regrette que l'auteur n'ait pas cru bon d'en profiter pour consacrer plus que quelques lignes page 614 à un scandale d'état qui secoua la Suisse bien-pensante : l'affaire de ces [milliers d'enfants placés de force en Suisse jusque dans les années 1980, auxquels la Confédération a rendu hommage postérieurement en leur présentant ses excuses] ... en 2013, une affaire assez similaire à celle de nos enfants de la Creuse qu'un autre livre évoquait récemment.

L'intrigue :
Au petit matin, dans le temple protestant du village de Gryon, un cadavre est retrouvé en croix sur l'autel, dénudé, poignardé, énucléé, un verset de la Bible sur la poitrine.
Voilà de quoi bouleverser la population des lieux jusqu'ici tranquilles et mobiliser la police judiciaire de Lausanne : l'inspecteur Andreas Auer a justement élu domicile dans ce village où il vit avec son compagnon journaliste.
La mise en scène pourrait laisser croire que nous sommes tombés [en plein Da Vinci Code] mais plus prosaïquement, le cadavre était celui d'un agent immobilier connu pour quelques vices et pour tremper dans quelques affaires louches. Mais cela ressemble un peu trop à [un homicide digne d'une série télévisée mêlant pouvoir, argent et sexe - les ingrédients indispensables d'un bon audimat] : la vérité sera plus complexe et il faudra fouiller le passé de ce petit village où tout le monde se connait.
Il y aura même quelques petits coups de théâtre pour un dénouement intéressant !
Pour celles et ceux qui aiment les montagnes suisses.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Je ne connaissais pas encore cet auteur, j'ai beaucoup aimé ce roman captivant dès le début. Une mise en scène des crimes angoissante à souhait, un assassin qui se rend invisible et un dénouement complètement inattendu qui nous transporte loin du petit village suisse. Des personnages attachants et humains, de l'angoisse, du suspens, en résumé un très bon thriller!
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