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EAN : 9781090424716
éditions Lunatique (11/10/2016)
4.12/5   4 notes
Résumé :
Quentin voit sa vie basculer le jour où il tombe amoureux d'une jeune fille de sa classe qui lui annonce tout de go qu'elle est atteinte d un cancer.
La grogne des copains qui se sentent trahis, le conflit familial qui sourd et gronde à la maison, le chat du Vieux, les gâteaux de la Vieille, et Lily, si vive, si belle et si mourante. Philippe Vourch ne raconte pas une histoire d'enfance, il raconte l'enfance.
Avec drôlerie et émotion, avec justesse e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Philippe Vourch m'avait déjà charmé avec Les genoux écorchés. Il récidive avec ce récit de la pré-adolescence et de la confrontation avec le monde des adultes jusqu'ici un peu éloigné des préoccupations de Quentin. C'est Quentin devenu adulte qui raconte cette année de sa vie, dans les images qu'il évoque, on sent une enfance dans les années d'avant les technologies actuelles qui briment les inventions et créations d'activités entre copains. Courses et balades à vélo, après-midis à la plage, concours de plongée, de vitesse, surtout pas de fille, sauf Framboise, une des gens du voyage installés dans un terrain abandonné et avec qui les gars passent du temps allongés sur une carcasse de voiture à rêver et raconter des histoires (les quatre garçons qui aimeraient bien voir les seins de Framboise, étonnamment développés à douze ans). Aussi lorsque Lilly débarque et que Quentin veut passer du temps avec elle, Alban,Yan et surtout Anton ne sont pas ravis. Ils s'éloignent. La vie de Quentin bascule alors dans le monde des adultes entre la maladie de Lilly, la perte de l'amitié de ses copains, ses parents qui s'engueulent -il est question de chômage, d'alcool.

Philippe Vourch a le talent de ne pas infantiliser son texte puisque Quentin se raconte des années après, l'écueil de la facilité et des grosses ficelles du roman du point de vue de l'enfant est donc évité. C'est avec beaucoup d'humour, de tendresse, d'amour, d'émotion et de drôlerie que le romancier parle d'enfance. Beaucoup de pudeur également même s'il va au plus court, sans artifice, sa langue est directe et n'use pas d'images abstruses ou de tournures de style absconses pour parler des sentiments et de la difficulté à les exprimer -sans doute plus pour nous les garçons. Il y a le père trop absent mais à la présence rassurante et fortifiante, la mère sur qui Quentin est sûr de pouvoir compter, le vieux et la vieille (Jean et Janine) qu'il apprend à connaître : le bougon au grand coeur et la bonté incarnée, et Lilly avec qui il ne sait pas toujours comment se comporter : doit-il l'embrasser ? doit-il lui dire qui'il l'aime ? ... "Le lien qui s'est créé entre Lilly et moi est délicat, aussi délicat qu'un piaf encore aveugle, à peine sorti de sa coquille, qui tente de redresser une tête trop lourde. Je le considère fragile et précieux, et j'aimerais le cacher au fond de mes poches." (p.97/98) Des enfants touchants, des adultes qui essaient d'être au niveau de leurs fonctions parentales, mais ce n'est pas toujours aisé. L'amitié entre les quatre garçons est forte, mais résistera-t-elle à un amour naissant prometteur ?

Un très beau texte qui saura toucher les plus durs d'entre nous et faire naître une ou plusieurs larmes aux plus émotifs et sensibles. Mais pour autant, il n'est pas triste et/ou plombant, au contraire c'est une très belle chronique de l'enfance délicieusement racontée avec tout ce que j'ai dit plus haut du talent de l'auteur, toujours juste.
Lien : http://www.lyvres.fr
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Ce roman vous emmène dans une histoire simple, profonde et forte. Tout est dit dans les premières pages. Pas de surprise ou de rebondissement scénaristique flirtant avec l'absurde ou le spectaculaire. Non, ici nous sommes dans l'apprentissage de la vie. Fin d'été. Quentin découvre la 6ème. Son groupe de copains va t il se disloquer ? Son regard croise celui de celle qui lui fera battre son coeur, sauf qu'elle ne terminera pas l'année. Entre roman d'adolescence et fable sur la vie, on se sent toujours familier. L'auteur a le don de décrire avec soin et sans lourdeur les détails les plus authentiques de ces situations que nous avons tous plus ou moins vécu. La liberté à vélo, les rivalités, les peurs, les larcins, les tentions familiales et surtout la maladie. Jamais le livre ne joue à être autre chose que ce qu'il est : honnête, sincère et toujours juste. Ça toucherait les ados je pense. Ce texte apporte beaucoup au lecteur, sans didactisme, juste par le propos de l'histoire qui continue, malgré tout. Je conseille vivement cet ouvrage à ceux qui aiment les histoires qui suivent le chemin de la vie, mais pas que...
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Bonsoir,
Une histoire d'enfance, à la fois légère et grave, comme savent l'être les enfants. Beaucoup d'humour, d'amour, d'émotions dans ce roman sur l'enfance, sur les premiers amours, sur les relations intergénérationnelles, sur la confrontation à la vie et à la mort. J'ai beaucoup aimé. Très belle découverte. Merci Philippe Vourch pour « La mort embrasse mal ».


Quatrième de couv. Quentin voit sa vie basculer le jour où il tombe amoureux d'une jeune fille de sa classe qui lui annonce tout de go qu'elle est atteinte d'un cancer.
La grogne des copains qui se sentent trahis, le conflit familial qui sourd et gronde à la maison, le chat du Vieux, les gâteaux de la Vieille, et Lilly, si vive, si belle et si mourante.
Philippe Vourch ne raconte pas une histoire d'enfance, il raconte l'enfance. Avec drôlerie et émotion, avec justesse et sensibilité, avec surtout beaucoup de talent.
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Un livre triste mais si proche de la vraie vie.
La couleur est annoncée d'entrée, on sait ou on va, et on y va quand même, même si on se doute qu'on va surement finir un mouchoir à la main.
Ce livre raconte l'enfance et même si on n'a pas eu la même ça rappelle des souvenirs, des doux souvenirs....si loin ;-)
je crois que je vais lire d'autres livres de cet auteur, il écrit bien je trouve.
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J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. C'est Quentin adulte qui raconte mais , j'avais du mal avec ça, c'est entre adulte et enfant, je n'arrive pas a expliquer mieux mais pour moi ça ne passé pas.

Mais cette histoire d'enfance avant l'arrivée des portables et d'internet rend nostalgique.

Cela rappelle que les enfants sont naïfs et parfois cruels.

Cette histoire est triste, amère. Même si la fin remonte tout ça, on sait que tout évolue et que les amitiés d'enfances ne tiennent toujours pas.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Entre deux souffles, je jette un œil par-dessus mon épaule. Le vieux ne se laisse pas semer si facilement que ça. Nous voilà coincés. Pas le temps de grimper sur le talus, notre poursuivant serait immédiatement sur nous. Nous courons en priant qu’il fatigue rapidement sous cette chaleur.

La vibration est discrète, presque imperceptible. Pourtant, elle sonne à mes oreilles comme un chant libérateur. Sous les secousses du lourd convoi encore invisible, le fil discret qui longe la voie se met à siffler.

« On traverse ! que je gueule.

– T’es cinglé, souffle Yan.

– On traverse. Maintenant ! »
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